| Citation: Pour moi, un chêne n'a pas "moins droit à la vie" qu'un chien |
Dans l'absolu je suis d'accord, puisque pour moi (et Doude) il n'existe pas de "droit à la vie". En revanche, "tuer" un chêne ne pose pas de problème moral puisque ce dernier n'a pas de conscience.
En revanche, tuer un chien pose problème si cet acte entraîne une souffrance physique chez ce dernier (mort non instantanée) et/ou psychologique (sentir qu'on se prépare à le tuer, détresse de se voir mourir dans le cas d'une mort non instantanée, etc.). Cet acte pose également problème si d'autres animaux, humains ou non, vont être attristés (du simple regret à la dépression) par la mort du chien.
Citation: Tout ça pour dire que vouloir défendre la vie a un sens, tu ne peut pas balayer ça d'un revers de main en clamant à quel point les végans sont eux nobles et tellement plus moraux que les autres.
Encore une fois, je ne conteste pas votre choix, ni votre volonté de le rependre. Mais cela reste un choix, pas une vérité universelle. |
Selon nous il ne s'agit pas d'un simple choix de notre part mais d'un positionnement philosophique rationnel. Tu parles du chêne qui vit longtemps, tout ça, mais encore une fois : concrètement, qu'est-ce que ça apporte au débat ? A la réflexion sur le sujet ? Le chêne est un être vivant qui selon toute probabilité n'a pas de conscience (il ne "pense pas", si tu préfères), ainsi il ne peut pas avoir une "expérience vécue de la douleur" (définition de la sentience), et donc le détruire, de quelque manière que ce soit, n'est pas plus immoral que de détruire un rocher, une chaise, un clavier d'ordi... (en dehors de toute circonstances particulières bien sûr)
Citation: Tu te rend compte que tu me forces à défendre les végans? |
C'est si terrible ? On est tous d'accord pour dire que la plupart des animaux d'élevage sont maltraités, du coup, sans même parler d'idéologie (l'antispécisme) ou de plans pour l'avenir de la planète, les vegans boycottent les produits issus de l'élevage pour limiter ce problème présent là tout de suite maintenant au moment où j'écris ces lignes (et je ne parle même pas de l'énormissime intérêt écologique). Mais c'est nous les idiots/bêtes curieuses/whatever ?
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