[RPG-MAKER.FR] Oniromancie: tout l'univers de RPG Maker en français

Merci bien. Pour les choses qui t'ont déçu, hormis la courte durée de vie du jeu, je pense que le reste est souvent basé sur des malentendus j'en ai peur. :surpris3

Sacrée erreur oui, mais de ta part, le jeu se passe en 1944.

C'est indiqué au début en plein écran (puis "un an plus tôt en 1943" dans le flashback de fin).
Et quand je disais sur les forums que l'histoire se déroule pendant la "Libération", je pensais que ça se passerait de commentaire pour qu'on comprenne qu'il s'agit bien de la deuxième guerre mondiale. :fou3

j’aurais juste besoin de demander un peu d’aide et hop, quelques jours maximum après c’est bon.

Oui mais là j'étais tout seul. Mon rythme de production était franchement assez rapide vu la quantité de travail requise (dont tu n'as peut-être pas forcément conscience) et la vie que j'ai dû mener en parallèle, notamment lors de la deuxième phase de production. Mais on te regarde faire la même chose en quelques jours.

(la colorisation d'un seul dessin déjà, c'est pas du remplissage au pot de peinture automatique sur Paint, c'est plusieurs séances de plusieurs heures chacune pour suivre tous les contours pour chaque élément et chaque couleur au zoom 800% etc)

Ne pas ouvrir si vous avez pas terminé le jeu :

Pourquoi Élise meurt décapitée ? (désolé pour l'italique à la place des balises citations, mais Oniro ne permet pas de quoter à l'intérieur d'un spoiler) > Parce que c'est le point de départ du scénario, c'est le truc que je voulais mettre en histoire à la base, et à partir duquel j'ai développé tout le reste autour.

Pourquoi l’avoir fait passer pendant un court moment pour une méchante aux yeux d’Adrien ? Pourquoi ce dernier n’a pas reconnu sa grande sœur physiquement ou même vocalement ? > C'est expliqué dans le jeu, Adrien est en très mauvais état et voit flou. Il se sent menacé, il sent sa vie être menacée de manière imminente, ne voit plus rien et n'a plus toute sa tête, il attaque.

Pourquoi ce dernier n’a-t-il pas choisi de fuir plutôt que de décapiter la personne qu’il voyait comme un ennemi ? > C'est expliqué dans le jeu pourquoi il pense n'avoir aucune chance de fuir avec succès, notamment lorsque l'on utilise la fonction "analyser" sur certains éléments.

Et pourquoi Élise semble vouloir faire la peau à Adrien avec une barre de fer alors qu’elle voulait s’occuper de lui ? > Au niveau histoire, elle se défend car Adrien l'attaque, mais en réalité elle ne frappe que très peu de fois. Au niveau gameplay, le nombre de coups qu'elle nous porte dépend de comment on se débrouille en tant que joueur, dans le sens où c'est simplement un élément de gameplay punitif.

certes, mais ce genre de révélation ça pète tout. Honnêtement je serais rongé par la honte et peut-être même des idées noires si je venais de découvrir que je venais de décapiter ma grande sœur. > Je ne vois pas le point négatif là-dedans, en tant qu'histoire racontée. Il y a des thèmes de "réflexion" (qui est un bien grand mot, on est d'accord) dans ce scénario. Ce n'est pas une histoire de type "légende" prônant l’héroïsme ou la bravoure, ni un jeu "sauver la princesse" pour donner une sensation d'accomplissement héroïque au joueur, c'est une histoire sombre, traitant de thèmes particuliers (notamment psychologiques).

le pire est qu’Adrien n’a pas l’air si choqué de voir la tête ensanglantée de sa grande sœur devant lui, dans un coin de la caisse. Non non, lui il préfère s’intéresser au beau magot devant lui > En fait on peut interpréter son rire final comme un basculement dans la folie, un rire nerveux et lunatique, un relâchement (souvent dans les histoires, le héros renoue avec sa véritable personnalité à la fin, sauf qu'ici c'est une facette négative).

Un type normal serait en même temps effrayé et très mal à l’aise… Donc soit tu es schizophrène (ce qui m’étonnerait), soit t’es allé un peu trop loin. > Bon je vais t'aider : parmi les thèmes du jeu on trouve la monstruosité enfouie, la culpabilité, l'hypocrisie avec soi-même. Par exemple, le jeu ne soutient pas cette dernière, mais la montre du doigt, ouvre une fenêtre vers ses multiples rouages.

A moins que le courant tourne en faveur de la situation, et qu’il y ait assez de pression pour faire sauter la tête sur le sol du caisson. > Une tête fraîchement décapitée flotte. Elle est tombée dans le bassin très près du "caisson", s'est enfoncée profondément dans l'eau, et en remontant elle s'est décalée de quoi... 50 centimètres ?... pour atteindre soit le trou directement, soit la paroi d'en dessous (qui tangue avec le courant et aurait donc progressivement permis à la tête de se frotter contre elle jusqu'à atteindre le trou à un moment X).
Comme elle flotte, une fois passée à travers le trou, elle se situerait alors au-dessus du "plancher" à l'intérieur du caisson, et le mouvement de tangage l'aurait fait (plus ou moins progressivement) basculer sur les côtés.