Je vous propose ici une uchronie de ma conception : un scénario où la première guerre mondiale se serait conclue de façon plus favorable pour la plupart des protagonistes 
N'hésitez pas à proposez vous aussi vos cartes et scénarios 
Au début 1918, l'Allemagne triomphe sur la Russie et obtient de vaste territoires, concédés par les bolchéviques en échange de la fin des hostilités. Le second Reich a trop à faire pour occuper efficacement ces terres immenses et prend la décision intelligente de n'en conserver qu'une partie ; elle préfère accorder l'indépendance à des états, non pas vassaux, mais désormais partenaires et reconnaissants d'avoir été libérés du joug moscovite.
La carte d'Europe vient ainsi à voir (ou revoir) apparaître l'Ukraine, les pays baltes, la Finlande et même la Pologne, cela malgré les rancœurs passées. L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie sont euphoriques suite à leurs succès à l'est et aimeraient s'employer à sécuriser leurs nouvelles acquisitions. Conscients que la situation reste tendue, voire à terme perdue à l'ouest, ils engagent le dialogue avec la France, la Grande-Bretagne et l'Italie pour faire cesser le feu en échange de quelques concessions.
Les frontières de l'Europe sont ainsi redessinées, pour un résultat certes complexe mais plus enclin au retour de la bonne entente entre les nations. Cette opération est réalisée en tenant compte du recensement ethnique européen tel qu'enregistré en 1914.
ARMÉNIE :
Recouvre son indépendance et obtient une partie des ses anciens territoires autrefois capturés par les envahisseurs turcs.
ALLEMAGNE :
L'empire des Hohenzollern restitue spontanément des terres auprès de trois états mais peut cependant jouir de l'annexion de territoires à l'est, où sont établies des colonies allemandes très anciennes.
La Russie blanche en comporte certes peu, mais l'Allemagne considère cette prise de guerre comme légitime après sa victoire sur les Romanov ; les familles slaves locales refusant le pouvoir germanique s'exilent en Pologne en Lituanie ou en Russie mais reçoivent par ailleurs compensation financière pour calmer leurs rancœurs.
Les denses et nombreuses colonies allemandes, fondées jadis le long de la côte nord-ouest de la mer d'Azov, font valoir au Second Reich l'obtention d'une nouvelle province qui comprend la Crimée. La bonne entente avec l'Ukraine, fraîchement libérée grâce à l'Allemagne, garantit à cette dernière un droit de passage entre ses nouveaux territoires.
AUTRICHE-HONGRIE
Quelques concessions à l'ouest sont compensées par l'annexion de régions orientales où vivent d'autres colonies germaniques. La monarchie austro-hongroise s'étend donc sur le nord de la Ruthénie et la plus grosse partie de la Bessarabie, ce qui confère enfin à l'empire un accès à la mer noire.
BELGIQUE :
Reçoit le reste des territoires revendiqués lors de son indépendance. Ce don, jadis refusé par la Prusse, lui est finalement concédé par Guillaume II en dédommagement pour l'invasion subie au début de la guerre.
BULGARIE :
Obligation de céder la Thrace occidentale (historiquement grecque) mais la portion bulgarophone de la Thrace orientale est obtenue.
CONFÉDÉRATION BALTIQUE :
Les trois pays baltes sont unis au sein d'une confédération. Chacun jouit d'une large autonomie mais les lois et les armées sont mutualisées et une monnaie commune est adoptée.
FINLANDE :
Son indépendance enfin proclamée, le pays profite du désordre en Russie pour marchander l'acquisition de régions voisines et ethniquement non-slaves. Soit : l'essentiel de la Carélie orientale et la péninsule de Kola.
FRANCE :
La république retrouve l'Alsace et la Lorraine, restituées par l'Allemagne afin de pouvoir signer la fin du front ouest. Seule la ville de Strasbourg, ainsi que sa périphérie, sont conservées, par vœu des habitants locaux.
GÉORGIE :
L'état se libère de sa sujétion. La Russie, inquiétée par l'amenuisement de son littoral sud-ouest, tentera de marcher sur le pays, mais sans succès car trop affaiblie par ses crises internes.
GRÈCE :
La Turquie a poursuit la guerre, puis, face à tout l'occident, la perd. La Grèce revendique et obtient la récupération d'une part de ses anciens territoires : les deux Thraces et son ancienne capitale Constantinople, ainsi que la côte ouest d'Anatolie. Les peuplades Turques sont évacuées hors de ces nouvelles frontières.
Ce gain est admis sous condition qu'un couloir maritime international soit garanti entre les détroits.
La Grèce n'a par contre pu obtenir la côte anatolienne nord, allant du Bosphore jusqu'à Trébizonde. Mais l'empereur allemand, par solidarité historique et familiale, fait cadeau au royaume de la nouvelle Rome son ancienne colonie criméenne : la ville de Chersonèse (Sébastopol).
ITALIE :
L'Autriche-Hongrie accorde à la maison de Savoie l'annexion du Tyrol italophone et la de Vénétie.
KURDISTAN :
Le peuple kurde voit enfin naître sa nation. Les puissances occidentales accordent au jeune état de se prolonger jusqu'à la côte méditerranéenne pour échapper à l'enclavement, mais aussi afin de séparer la Turquie de ses autres anciens vassaux.
POLOGNE :
Le pays est reformé, à partir de ses territoires d'antan repris aux russes et d'une rétrocession allemande et austro-hongroise (dont la cité de Poznań, à l'ouest).
Trois enclaves sont formées dans des petites régions où la population polonaise est indiscutablement majoritaire, dont la ville portuaire de Władysławowo, s'ouvrant sur la mer baltique.
ROUMANIE :
La Moldavie du nord est rattachée à la Roumanie, pour le plus grand bonheur de sa population.
Une région de Hongrie, peuplée très majoritairement de roumains, est reçue contre la garantie de la liaison terrestre, libre et sans taxes vers la Bessarabie du nord pour l'empire des Habsbourg.
SUÈDE :
En accord avec la Finlande, la Suède récupère une région autrefois volée par la Russie et encore majoritairement peuplée de suédois.
UKRAINE :
Redevient indépendant et s'approprie l'essentiel des terres habitées par des ukrainiens.
| 
Chat
- 
et 
Si tu essayes d'arrêter, je te conseille les patch Uchronine® : ils aident bien à stopper l'addiction 
