Kenetec - posté le 24/01/2018 à 00:49:47. (13015 messages postés)
Citation:
Pour exemple dans une de ses vidéos elle disait "ouais mais moi en fait je suis pas de gauche, je suis juste pour la lutte contre les inégalités, la démocratie, l'entraide, la fin de la pauvreté, qu'on arrête avec la concurrence à tout prix etc". Ouais ben t'es de gauche quoi.
Tu sais il y a des chances que si tu demandes à quelqu'un de droite s'il lutte pour tout ce que tu as mis, il te réponde "Oui".
Il y aura des nuances, il te dira sûrement "lutter contre la fin de la pauvreté, oui, à condition de mieux répartir les richesses, et donner à ceux qui font des efforts et qui le mérite etc." Bref, c'est pas si simple.
Ce que je trouvais intéressant dans cette vidéo, c'est que c'est pas le genre de personnalité qu'on a l'habitude de voir s'exprimer sur le sujet.
De manière posée et argumentée.
D'habitude c'est plutôt les trolls/humour/rageux genre Raptordissident ou de ce genre là.
Sinon fun fact, elle a 29-30 ans.
Première fois j'ai cru qu'elle avait genre 15 ans.
Kenetec - posté le 23/01/2018 à 22:21:12. (13015 messages postés)
Si vous cherchez un peu "d'exotisme" au milieu de toutes les séries américaines, je vous recommande un fois de plus Gomorra :
Série Italienne sur la mafia Napolitaine.
C'est excellent.
L'intrigue est top, le casting est impeccable, c'est beau (décor, lumières etc.), la mise en scène est digne des plus grande séries et les musiques sont excellentes.
C'est une série qui se veut réaliste. Donc c'est violent, cru et brutal.
La saison 3 vient de se terminer, et c'est toujours aussi réussi.
Kenetec - posté le 23/01/2018 à 01:24:36. (13015 messages postés)
LoL Fistan.
pour la fin de Deus Ex Mankind Divided.
Ce jeu doit avoir l'une des pires fins que j'ai vu de mémoire de joueur.
Je me souviendrais longtemps de l'état dans lequel j'étais quand j'ai vu les crédits apparaitre.
Je te jure, j'étais PERSUADE d'être à peu prêt à la moitié du jeu, j'étais à fond dedans !
Et là Boum ! Trophée de fin du jeu + crédit.
J'ai passé les 15 minutes du générique à me dire "Mais c'est pas possible, vous pouvez pas finir le jeu comme ça, c'est pas possible", puis à rager.
J'étais dépité.
Au final mon avis est passé de "Très bon jeu" à "décevant" à cause de cette simple conclusion ratée.
Dans l'ensemble je trouve le jeu moins bon que le 1.
L'idée d'un niveau géant sur lequel on revient plusieurs fois, je trouve que ça ne fonctionne pas si bien.
Et puis le jeu est pas fini quoi.
Je connais pas le making of du jeu, mais c'est obligé qu'ils avaient autre chose en tête au début.
Peut être un sorte de jeu épisodique, ou un épisode par an etc, je sais pas.
Pour Bayonetta, c'est du "WTF Japon", dans le sens : démesuré, ultra nerveux, ton léger, personnages volontairement caricaturaux, humour un peu concon/absurde (à la DMC 1 un peu).
Moi je te conseille : fonce.
C'est ce qui se fait de mieux en Beat Them All.
Kenetec - posté le 22/01/2018 à 22:02:55. (13015 messages postés)
Attention, j'ai pas dit que c'était faux.
Juste que je trouve ça caricatural et simpliste.
Les classes populaires meurent plus sur la route car ils ont des voitures moins solides ?
Les classes populaires réussissent moins bien à l'école et dans les études parce que c'est l'argent qui décide de ton intelligence et de tes capacités ?
Il y aurait pas une infinité d'autres paramètres à prendre en compte pour aborder ces sujets ? Comme l'éducation, la culture, le savoir vivre, la transmission parents/enfants etc ?
Au final tout tournerait autour de l'argent ?
C'est l'argent (et donc ta classe sociale) qui définit si tu vas t'en sortir, qui tu seras dans ta vie ?
*Sans rentrer dans le débat qu'avoir plus d'argent n'est pas forcément une fin en soit pour tous le monde, ni la garantie d'être heureux et épanoui etc.*
Kenetec - posté le 22/01/2018 à 16:12:29. (13015 messages postés)
Ben tiens justement, il vient de faire un épisode sur la lutte des classes
Bon c'est intéressant, mais je trouve le concept 1000 fois trop simpliste, réducteur et clivant.
Les gentils prolétaires VS les méchants bourgeois.
Les uns sont toujours opprimés, exploités, en situation de faiblesse (sauf dans la lutte fraternelle etc.)
Les autres sont toujours forts, dominants et mal intentionnés.
La vie n'est quand même pas si basique.
Il y a une infinités de nuances entre les deux.
Pour le coup, on dirait presque une croyance religieuse :
"Tu crois au seigneur, tu iras au paradis. Tu n'y crois pas, tu iras en enfer." "Tu gagnes plus de XXXX €, t'es un salaud de bourgeois. Tu gagnes moins de XXXX €, bienvenue dans notre classe sociale en lutte mon frère !"
Kenetec - posté le 18/01/2018 à 11:54:35. (13015 messages postés)
C'est plutôt malin, et ça a l'air bien fait.
Ma première réaction a été : "Dafuq is that ??? "
Mais en fait pour un jeune public (7-12 ans)*, adepte de jeu de construction, c'est vraiment bien foutu.
Dommage que ça soit un poil cher quand même ...
*(Même si on sait tous que pleins de barbus trentenaire fan de Nintendo vont se ruer dessus )
le fait de raccompagner la fille chez elle, d'empoisonner (c'est bien ça ?) ton personnage puis de te voir en apparition après.
Une autre question, peut être débile.
Il y a beaucoup de plan fixes. C'est fait exprès ?
C'est techniquement chaud de faire des plans genre "caméra à l'épaule" (je sais pas si ça dit comme ça en vrai) pour dynamiser le tout etc. ?
Sinon c'était bien foutu, bravo à l'équipe.
J'imagine le boulot de repérage, tournage galère, montage etc. ^^
Kenetec - posté le 13/01/2018 à 10:49:23. (13015 messages postés)
Citation:
• Le lien pour activer/désactiver la neige (colonne de gauche du site/forum) remarche (il faut juste changer une nouvelle fois de page après avoir cliqué dessus pour constater le changement).
Kenetec - posté le 10/01/2018 à 18:04:18. (13015 messages postés)
Il y a eu une tribune publiée dans Le Monde par plusieurs féministes, qui proposent un point de vue différent de ce qu'on a l'habitude de lire/entendre de la part des féministes "classiques" (entre guillemets).
C'est plutôt intéressant/enrichissant de connaitre les différents avis sur le sujet à mon humble avis.
La tribune est pas dispo en version complète sur le site du Monde mais comme je suis sympa, voici la tribune en intégralité :
Tribune. Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste.
A la suite de l’affaire Weinstein a eu lieu une légitime prise de conscience des violences sexuelles exercées sur les femmes, notamment dans le cadre professionnel, où certains hommes abusent de leur pouvoir. Elle était nécessaire. Mais cette libération de la parole se retourne aujourd’hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices !
Or c’est là le propre du puritanisme que d’emprunter, au nom d’un prétendu bien général, les arguments de la protection des femmes et de leur émancipation pour mieux les enchaîner à un statut d’éternelles victimes, de pauvres petites choses sous l’emprise de phallocrates démons, comme au bon vieux temps de la sorcellerie.
Délations et mises en accusation
De fait, #metoo a entraîné dans la presse et sur les réseaux sociaux une campagne de délations et de mises en accusation publiques d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels. Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses « intimes » lors d’un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l’attirance n’était pas réciproque.
Cette fièvre à envoyer les « porcs » à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment, au nom d’une conception substantielle du bien et de la morale victorienne qui va avec, que les femmes sont des êtres « à part », des enfants à visage d’adulte, réclamant d’être protégées.
En face, les hommes sont sommés de battre leur coulpe et de dénicher, au fin fond de leur conscience rétrospective, un « comportement déplacé » qu’ils auraient pu avoir voici dix, vingt ou trente ans, et dont ils devraient se repentir. La confession publique, l’incursion de procureurs autoproclamés dans la sphère privée, voilà qui installe comme un climat de société totalitaire.
La vague purificatoire ne semble connaître aucune limite. Là, on censure un nu d’Egon Schiele sur une affiche ; ici, on appelle au retrait d’un tableau de Balthus d’un musée au motif qu’il serait une apologie de la pédophilie ; dans la confusion de l’homme et de l’œuvre, on demande l’interdiction de la rétrospective Roman Polanski à la Cinémathèque et on obtient le report de celle consacrée à Jean-Claude Brisseau. Une universitaire juge le film Blow-Up, de Michelangelo Antonioni, « misogyne » et « inacceptable ». A la lumière de ce révisionnisme, John Ford (La Prisonnière du désert) et même Nicolas Poussin (L’Enlèvement des Sabines) n’en mènent pas large.
Déjà, des éditeurs demandent à certaines d’entre nous de rendre nos personnages masculins moins « sexistes », de parler de sexualité et d’amour avec moins de démesure ou encore de faire en sorte que les « traumatismes subis par les personnages féminins » soient rendus plus évidents ! Au bord du ridicule, un projet de loi en Suède veut imposer un consentement explicitement notifié à tout candidat à un rapport sexuel ! Encore un effort et deux adultes qui auront envie de coucher ensemble devront au préalable cocher via une « appli » de leur téléphone un document dans lequel les pratiques qu’ils acceptent et celles qu’ils refusent seront dûment listées.
Indispensable liberté d’offenser
Le philosophe Ruwen Ogien défendait une liberté d’offenser indispensable à la création artistique. De même, nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle.
Surtout, nous sommes conscientes que la personne humaine n’est pas monolithe : une femme peut, dans la même journée, diriger une équipe professionnelle et jouir d’être l’objet sexuel d’un homme, sans être une « salope » ni une vile complice du patriarcat. Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle, voire comme un non-événement.
En tant que femmes, nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité. Nous pensons que la liberté de dire non à une proposition sexuelle ne va pas sans la liberté d’importuner. Et nous considérons qu’il faut savoir répondre à cette liberté d’importuner autrement qu’en s’enfermant dans le rôle de la proie.
Pour celles d’entre nous qui ont choisi d’avoir des enfants, nous estimons qu’il est plus judicieux d’élever nos filles de sorte qu’elles soient suffisamment informées et conscientes pour pouvoir vivre pleinement leur vie sans se laisser intimider ni culpabiliser.
Les accidents qui peuvent toucher le corps d’une femme n’atteignent pas nécessairement sa dignité et ne doivent pas, si durs soient-ils parfois, nécessairement faire d’elle une victime perpétuelle. Car nous ne sommes pas réductibles à notre corps. Notre liberté intérieure est inviolable. Et cette liberté que nous chérissons ne va pas sans risques ni sans responsabilités.
Les rédactrices de ce texte sont : Sarah Chiche (écrivaine, psychologue clinicienne et psychanalyste), Catherine Millet (critique d’art, écrivaine), Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivaine), Peggy Sastre (auteure, journaliste et traductrice), Abnousse Shalmani (écrivaine et journaliste).
Adhèrent également à cette tribune : Kathy Alliou (curatrice), Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire), Stéphanie Blake (auteure de livres pour enfants), Ingrid Caven (actrice et chanteuse), Catherine Deneuve (actrice), Gloria Friedmann (artiste plasticienne), Cécile Guilbert (écrivain), Brigitte Jaques-Wajeman (metteuse en scène), Claudine Junien (généticienne), Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio), Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur), Joëlle Losfeld (éditrice), Sophie de Menthon (présidente du mouvement ETHIC), Marie Sellier (auteure, présidente de la Société des gens de lettres).
Kenetec - posté le 08/01/2018 à 13:49:22. (13015 messages postés)
France Gall est partie.
Elle faisait partie pour moi des meilleurs artistes qui m'ont fait aimer la chanson Française, avec Renaud, Alain Souchon, Michel Berger ou Jean Jacques Goldman entre autres.
Des artistes qui savent toucher le cœur des gens avec des mélodies simples, entêtantes, et des paroles universelles qui peuvent parler à tous le monde.
Kenetec - posté le 06/01/2018 à 14:02:58. (13015 messages postés)
Merci beaucoup miss !
Du coup en me connectant à mon compte Humble Bundle, je me suis rendu compte que j'avais pleins de clefs non utilisés ...
Du coup je donne aussi :
The Bridge
Cortex Command
McPixel
Monaco: What's Yours Is Mine
Nightsky
Papers, Please
Prison Architect
Stealth Bastard Deluxe
Stealth Inc 2: A Game of Clones
Waking Mars
Kenetec - posté le 03/01/2018 à 17:16:06. (13015 messages postés)
Dans ma liste de jeux faits, je vois : Alien Isolation,Infamous First Light, Uncharted Lost Legacy, Beyond Two Souls, Final Fantasy 13 et 6, Castlevania Order of Ecclesia, The Walking Dead Michonne, Bloodrayne Betrayal, Bioshock Infinite DLC, Left 4 Dead 1 & 2.
Kenetec - posté le 02/01/2018 à 10:17:15. (13015 messages postés)
Citation:
Les makers, à mes yeux, c'est à la fois quelque chose de petit et de grand. Ici, on est entre nous, on est sans masques, on vient avec nos goûts, nos couleurs, et on présente ce qu'on est. Je vois ça comme le bastion de la passion, des projets libres de toute corporation, et donc des univers imaginaires dotés d'une "vérité" particulière. Cette vérité, je suis sûr de la retrouver aussi longtemps que nous serons munis de mains, de claviers, d'internet et bien entendu, d'un RPG Maker ou équivalent. Aussi longtemps qu'on mènera nos petites barques, et qu'on vivra au gré du vent.
Je retrouverai toujours avec plaisir ces concepts, ces bouts d'histoire, ces présentations de personnages, ces dessins, ces screenshots, ces musiques, ces démos et jeux complets... En vérité, plus que la forme ou le degré de finition de vos créations, ce qui me plaît le plus c'est d'assister à l'aventure qui les fait naître, parfois d'y participer en y apportant des suggestions. Plus on est de fous plus on make !
Kenetec - posté le 30/12/2017 à 12:47:59. (13015 messages postés)
Citation:
- J'en ai déjà un peu parlé mais : la séquence sur la planète-casino est trop complexe
Tout ce passage sur cette planète est totalement inutile.
Il auraient pu retirer ces scènes intégralement du montage final, ça n'aurait presque rien changé à l'histoire.
Ça fait vraiment passage greffé pour rallonger la sauce. (Ce dont le film n'avait pas forcément besoin).
Le seul truc qui me semble utile c'est :
Citation:
pas de gentils gamins martyrisés
Cette histoire de "bas peuple" opprimé/martyrisé.
Et la séquence finale ou on voit ce même enfant se servir de la force.
Ça pourrait servir à introduire des éléments du 9 : une sorte de rébellion par le bas : les pauvres commencent à maitriser tous la force et renversent l'empire.
Kenetec - posté le 30/12/2017 à 12:27:41. (13015 messages postés)
C'est un jeu de 1994, tout simplement.
Les jeux de cette époque étaient souvent obscurs, confus, compliqué, moins facile à prendre en main.
Forcément aujourd'hui le regard est différent.
Mais pour un jeu de 1994, ça restait plutôt "accessible" comparé à ce qu'il se faisait à cette époque.
J'ai fait Life Is Strange Before The Storm.
C'est le DLC/Prequel de Life Is The Strange.
Bon c'était sympa, mais ça reste clairement dispensable.
C'est cool de retrouver les personnages, l'ambiance Life Is Strange.
Mais après il n'y a plus l'élément fantastique en jeu (les retours dans le temps), donc l'histoire est moins surprenante.
J'ai trouvé que l'intrigue était un peu molle, que ça manquait de rythme, de patate et d'enjeux.
Si vous avez fait et aimé Life Is Strange, c'est quand même un moment agréable, mais ça reste vraiment du bonus.