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Boustifouette -
posté le 02/12/2023 à 21:22:40 (237 messages postés)
| | Y a pas de topic poésie ? Sur un foroume avec Roi of la Suisse qui fait un haïkou toutes les deux phrases ?
Kesseksa !
La poésie est partout, dans les pubs pour mcDo et les pubs de greenwashing de Shell ou la propagande, dans les dialogues de jeux vidéos, dans les livres et bien sûr dans la musique !
Venez partager vos expériences, vos créations, vos goûts !
(si qqn veut refaire la mise en page en mieux, je suis toujours aussi nul à ça)
Avant je pensais que je n'aimais pas la poésie, mais en fait plus le temps passe et je me rends compte que non seulement j'aime bien mais j'en ai toujours fait sans m'en rendre compte.
J'aime beaucoup personnellement William Blake, un très grand poète britannique connu notamment pour ses recueils illustrés car il était aussi graveur et dessinateur.
Son poème le plus connu est The Sick Rose et je ne peux qu'admirer la maitrise du rythme et le contraste avec la rigidité de la poésie française qu'on apprend à l'école que j'ai toujours trouvée sans intérêt (la rigidité, pas la poésie).
Spoiler (cliquez pour afficher) I was angry with my friend;
I told my wrath, my wrath did end.
I was angry with my foe:
I told it not, my wrath did grow.
And I waterd it in fears,
Night & morning with my tears:
And I sunned it with smiles,
And with soft deceitful wiles.
And it grew both day and night.
Till it bore an apple bright.
And my foe beheld it shine,
And he knew that it was mine.
And into my garden stole,
When the night had veild the pole;
In the morning glad I see;
My foe outstretched beneath the tree.
Spoiler (cliquez pour afficher) O Rose thou art sick,
The invisible worm
That flies in the night,
In the howling storm,
Has found out thy bed
Of crimson joy:
And his dark secret love
Does thy life destroy.
|
| Chanter l'hyperchleuasme | Au contraire, j’aime beaucoup la rigidité de la poésie française. Elle est tellement contrainte qu’écrire un poème rimes + métrique avec un faible nombre de pieds, c’est comme résoudre un sudoku. Un pur jeu d’esprit. Rien que pour cette raison, c’est agréable à écrire. Indépendamment de ce qu’on veut raconter dedans.
|
Es-tu une star ? | Kujira no Hara | Muma|Rope | Polaris 03 | La 7e porte |
Boustifouette -
posté le 03/12/2023 à 20:37:18 (237 messages postés)
| | Oui c'est ce que je me dis aussi, personnellement j'ai horreur de ça, j'aime que le rythme soit libre et inventif. Le rythme est très important pour moi.
Ce qu'on nous apprend, les alexandrins, les rimes riches, pauvres, les rimes lénonines et tout le bazar, je trouve ça tellement ennuyeux ; en anglais, les rimes ne peuvent pas avoir cet aspect contrit parce qu'ils ont les diphtongues et leur orthographe encore pire que celui du français.
Après je ne dis pas que c'est nul dans l'absolu, je parle juste de goûts. Et je ne dis pas que je trouve mauvais tout les trucs en alexandrins non plus, juste que le fait que quasiment la seule poésie qu'on nous montre soit celle-ci, ça m'a toujours dégoûté de la poésie.
|
| Narrer l'autocatégorème | Le topic poésie de Planète Glutko, c'est pas un topic qui me passionne mais c'est un des rares trucs qu'on avait qu'Oniro n'avait pas, tu fais concurrence là.
Bon alors heu... pour pas être totalement hs, heu... :
Roses are red
Violets are blue
I love Dark Souls
And Dark Souls II
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 |
Créacoda -
posté le 04/12/2023 à 14:20:46 (1600 messages postés)
- | | Je lis peu de poésie car, la plupart du temps, je n’arrive pas trop à comprendre ce qui est écrit (comme Paradise Lost de Milton). J’aime la poésie assez ‘simple’, comme le poème que tu as partagé parce que j’arrive à comprendre le sens.
Dans mon film préféré, Old Boy, il y a un poème gravé sur un mur, en fait une partie. Ça m’a fait découvrir ‘Solitude’ de Ella Wheeler Cox:
Citation: Laugh, and the world laughs with you;
Weep, and you weep alone;
For the sad old earth must borrow its mirth,
But has trouble enough of its own.
Sing, and the hills will answer;
Sigh, it is lost on the air;
The echoes bound to a joyful sound,
But shrink from voicing care.
Rejoice, and men will seek you;
Grieve, and they turn and go;
They want full measure of all your pleasure,
But they do not need your woe.
Be glad, and your friends are many;
Be sad, and you lose them all,—
There are none to decline your nectared wine,
But alone you must drink life’s gall.
Feast, and your halls are crowded;
Fast, and the world goes by.
Succeed and give, and it helps you live,
But no man can help you die.
There is room in the halls of pleasure
For a large and lordly train,
But one by one we must all file on
Through the narrow aisles of pain. |
C’est très de base, mais j’aime bien. Je trouve que c’est quelque chose d’assez universellement vrai.
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moretto -
posté le 04/12/2023 à 16:25:52 (947 messages postés)
| | Je lis pas trop de poésie, j'ai dû lire Rimbaud, Baudelaire et Prévert.
J'adore ce poème de Prévert, Alicante :
Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie.
|
Boustifouette -
posté le 05/12/2023 à 21:12:39 (237 messages postés)
| | Après c'est le topic poésie mais comme je dis dans l'intro, la poésie est partout. Vous pouvez même partager des slogans d'affreuses pubs si ils vous ont touché (en positif ou négatif) !
Ou des paroles de chanson si vous vous intéressez à leur aspect parolier pur !
Notamment le rap et le slam sont très proches de la poésie pure puisqu'ils insisitent sur les sonorités des mots.
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moretto -
posté le 06/12/2023 à 08:43:59 (947 messages postés)
| | Ha bah si on va vers les paroles de chansons...le plus grand poète c'est Thiefaine :
Les dingues et les paumés
Spoiler (cliquez pour afficher) Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
Ils accouchent de scorpions et pleurent des mandragores
Et leurs aéroports se transforment en bunkers
À 4h du matin derrière un téléphone
Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
Et s'invitent à calter en se gueulant "come on"
Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retournent dans leurs bras glacés de baby-doll
Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
Suivis d'un vieil écho jouant du rock'n'roll
Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Et sont comme les joueurs courant décapités
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin
Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
En se faisant danser jusqu'au dernier mambo
Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant, ils s'écroulent dans leur ombre animale
Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
"La solitude n'est plus une maladie honteuse"
Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
Et cet ange qui me gueule "viens chez moi, mon salaud"
M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
Avec Manu Solo derrière :
La liberté
Spoiler (cliquez pour afficher) La liberté se paie
d’un linceul de regrets
mais ai-je vraiment eu tort
Tous les chemins ne mènent-il pas à la mort
qui n’échangerait pas cent ans d’ennui
contre trente cinq ans de vie
J’ai voulu voler pas voulu marcher
voulu réchauffer ma couenne de papier
J’ai joué avec le soleil
qui m’a cramé les ailes
mais je l’ai vu de si près
que peu de gens peuvent en dire autant
J’ai vécu si fort
que j’ai tué ce corps
fondu désintégré en plein élan
comme une statue éphémère
en suspend dans l’air
les plus belles femmes du monde
se sont penchées sur mon cas au moins 5 secondes
J’ai été riche à millions
de tous ces petits corps si mignons
La liberté ou la mort
j’aurai eu les deux
La liberté ou la mort
c’est mieux que finir vieux
J’ai joué avec le soleil
qui m’a cramé les ailes
mais je l’ai vu de si près
que peu de gens peuvent en dire autant
La liberté ou la mort
j’aurai eu les deux
La liberté ou la mort
c’est mieux que finir vieux
|
NanakyTim -
posté le 06/12/2023 à 16:19:41 (23817 messages postés)
| | J'aime bien ce poème de Kaaris :
Citation: J'ai grandi dans la sère-mi et je ne me suis jamais plaint
Moi, je m'en bats les reins
Ça ne me fait ni chaud ni froid de mettre du Philipp Plein
Tant qu'le réfrigérateur de la daronne est toujours plein
Je ne trahirai jamais un vrai frère pour une tchoin
Je suis matin, midi et soir au re-fou
Je fais des sous pendant qu'tu jactes
Je me fais des sandwichs de gnou
Je bois de la limonade de chatte
Tu veux pas, y en a qui veulent
Poto, trouve-moi vite des feuilles
Que des gros fiaks nous accueillent
Comme Fetty Wap, je jette un œil
Je rôde en ville comme un tchèque
Toi t'as une tête à puer de la schnek
On parle pas avec toi pour la crave-bi
Poucave une fois, poucave à vie
Tu m'as vu moi ou Kadhafi ?
Y a du produit dans mon réseau
Bitch si t'as faim monte dans le vaisseau
Mange-moi les yeuks illico-presto
Pas besoin d'appeler Allô Resto
Mon couplet viendra s'abattre sur toi comme la peine de mort
Tu te comportes comme si on t'avait conçu avec du sperme de porc
Bitch arrête de mentir je suis mignon que quand je dors
Pas de réchauffement climatique, ça devient chaud que quand je sors |
|
Héros ou Fléau ? Devenez le Roi de Quineroy ! ~ Plongez dans l'univers sombre du Darkans ! ~ Dimens Reis... Allez y faire un tour. ~ Rangez votre chambre ! ~ Avez-vous peur du noir ? ~ Sauvez le futur, en allant dans le passé: BOCALATOR... |
Boustifouette -
posté le 07/12/2023 à 00:48:02 (237 messages postés)
| | Ouais c'est plus la diss la performativité.et l'humour le but de celui là, perso j'ai du mal quand ça met tout dans la diss, je trouve ça dommage c'est un peu gâcher son talent.
Après je trouve ça cool d'utiliser la poésie pour l'humour, genre "je bois de la limonade de chatte" on peut pas dire que c'est pas marquant comme phrase.
|
AzRa -
posté le 08/12/2023 à 00:49:45 (11304 messages postés)
| 418. I'm a teapot. | Le meilleur poète français c'est Renaud.
Change my mind.
Citation:
Tu m'excuseras mignonne d'avoir pas pu marcher
Derrière les couronnes de tes amis branchés.
Parce que ton dealer était peut-être là,
Parmi ces gens en pleurs qui parlaient que de toi,
En regardant leur montre, en se plaignant du froid,
En assumant la honte de t'avoir poussée là.
P'tite conne tu leur en veux même pas.
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi.
Tu fréquentais un monde d'imbéciles mondains
Où cette poudre immonde se consomme au matin
Où le fric autorise à se croire à l'abri
Et de la cour d'assises et de notre mépris
Que ton triste univers nous inspirait malins
En sirotant nos bières ou en fumant nos joints.
P'tite conne tu rêvais de Byzance
Mais c'était la Pologne jusque dans tes silences.
On se connaissait pas aussi tu me pardonnes
J'ai pas chialé quand t'as cassé ta pipe d'opium.
J'ai pensé à l'enfer d'un téléphone qui crie
Pour réveiller ta mère au milieu de la nuit.
J'aurais voulu lui dire que c'était pas ta faute
Qu'à pas vouloir vieillir on meurt avant les autres.
P'tite conne tu voulais pas mûrir.
Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir.
Et t'aurais-je connue que ça n'eût rien changé.
Petite enfant perdue, m'aurais-tu accepté ?
Moi j'aime le soleil tout autant que la pluie
Et quand je me réveille et que je suis en vie.
C'est tout ce qui m'importe bien plus que le bonheur
Qu'est affaire de médiocres et qui use le cœur.
P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne
Et qu'personne n'était là.
Tu m'excuseras mignonne d'avoir pas pu pleurer
En suivant les couronnes de tes amis branchés.
Parce que ton dealer était peut-être là
A respirer ces fleurs que tu n'aimerais pas
A recompter ces roses qu'il a payé au prix
De ta dernière dose et de ton dernier cri.
P'tite conne allez, repose toi. Tout près de Morrison
Et pas trop loin de moi.
P'tite conne allez, repose toi. Tout près de Morrison
Et pas trop loin de moi.
P'tite conne allez, repose toi. Tout près de Morrison
Et pas trop loin de moi.
|
Et en anglais, The Highwayman, d'Alfred Noyes, ça fait mouche à chaque fois pour moi :
Citation: PART ONE
The wind was a torrent of darkness among the gusty trees.
The moon was a ghostly galleon tossed upon cloudy seas.
The road was a ribbon of moonlight over the purple moor,
And the highwayman came riding—
Riding—riding—
The highwayman came riding, up to the old inn-door.
He’d a French cocked-hat on his forehead, a bunch of lace at his chin,
A coat of the claret velvet, and breeches of brown doe-skin.
They fitted with never a wrinkle. His boots were up to the thigh.
And he rode with a jewelled twinkle,
His pistol butts a-twinkle,
His rapier hilt a-twinkle, under the jewelled sky.
Over the cobbles he clattered and clashed in the dark inn-yard.
He tapped with his whip on the shutters, but all was locked and barred.
He whistled a tune to the window, and who should be waiting there
But the landlord’s black-eyed daughter,
Bess, the landlord’s daughter,
Plaiting a dark red love-knot into her long black hair.
And dark in the dark old inn-yard a stable-wicket creaked
Where Tim the ostler listened. His face was white and peaked.
His eyes were hollows of madness, his hair like mouldy hay,
But he loved the landlord’s daughter,
The landlord’s red-lipped daughter.
Dumb as a dog he listened, and he heard the robber say—
“One kiss, my bonny sweetheart, I’m after a prize to-night,
But I shall be back with the yellow gold before the morning light;
Yet, if they press me sharply, and harry me through the day,
Then look for me by moonlight,
Watch for me by moonlight,
I’ll come to thee by moonlight, though hell should bar the way.”
He rose upright in the stirrups. He scarce could reach her hand,
But she loosened her hair in the casement. His face burnt like a brand
As the black cascade of perfume came tumbling over his breast;
And he kissed its waves in the moonlight,
(O, sweet black waves in the moonlight!)
Then he tugged at his rein in the moonlight, and galloped away to the west.
PART TWO
He did not come in the dawning. He did not come at noon;
And out of the tawny sunset, before the rise of the moon,
When the road was a gypsy’s ribbon, looping the purple moor,
A red-coat troop came marching—
Marching—marching—
King George’s men came marching, up to the old inn-door.
They said no word to the landlord. They drank his ale instead.
But they gagged his daughter, and bound her, to the foot of her narrow bed.
Two of them knelt at her casement, with muskets at their side!
There was death at every window;
And hell at one dark window;
For Bess could see, through her casement, the road that he would ride.
They had tied her up to attention, with many a sniggering jest.
They had bound a musket beside her, with the muzzle beneath her breast!
“Now, keep good watch!” and they kissed her. She heard the doomed man say—
Look for me by moonlight;
Watch for me by moonlight;
I’ll come to thee by moonlight, though hell should bar the way!
She twisted her hands behind her; but all the knots held good!
She writhed her hands till her fingers were wet with sweat or blood!
They stretched and strained in the darkness, and the hours crawled by like years
Till, now, on the stroke of midnight,
Cold, on the stroke of midnight,
The tip of one finger touched it! The trigger at least was hers!
The tip of one finger touched it. She strove no more for the rest.
Up, she stood up to attention, with the muzzle beneath her breast.
She would not risk their hearing; she would not strive again;
For the road lay bare in the moonlight;
Blank and bare in the moonlight;
And the blood of her veins, in the moonlight, throbbed to her love’s refrain.
Tlot-tlot; tlot-tlot! Had they heard it? The horsehoofs ringing clear;
Tlot-tlot; tlot-tlot, in the distance? Were they deaf that they did not hear?
Down the ribbon of moonlight, over the brow of the hill,
The highwayman came riding—
Riding—riding—
The red coats looked to their priming! She stood up, straight and still.
Tlot-tlot, in the frosty silence! Tlot-tlot, in the echoing night!
Nearer he came and nearer. Her face was like a light.
Her eyes grew wide for a moment; she drew one last deep breath,
Then her finger moved in the moonlight,
Her musket shattered the moonlight,
Shattered her breast in the moonlight and warned him—with her death.
He turned. He spurred to the west; he did not know who stood
Bowed, with her head o’er the musket, drenched with her own blood!
Not till the dawn he heard it, and his face grew grey to hear
How Bess, the landlord’s daughter,
The landlord’s black-eyed daughter,
Had watched for her love in the moonlight, and died in the darkness there.
Back, he spurred like a madman, shrieking a curse to the sky,
With the white road smoking behind him and his rapier brandished high.
Blood red were his spurs in the golden noon; wine-red was his velvet coat;
When they shot him down on the highway,
Down like a dog on the highway,
And he lay in his blood on the highway, with a bunch of lace at his throat.
. . .
And still of a winter’s night, they say, when the wind is in the trees,
When the moon is a ghostly galleon tossed upon cloudy seas,
When the road is a ribbon of moonlight over the purple moor,
A highwayman comes riding—
Riding—riding—
A highwayman comes riding, up to the old inn-door.
Over the cobbles he clatters and clangs in the dark inn-yard.
He taps with his whip on the shutters, but all is locked and barred.
He whistles a tune to the window, and who should be waiting there
But the landlord’s black-eyed daughter,
Bess, the landlord’s daughter,
Plaiting a dark red love-knot into her long black hair. |
Le dernier paragraphe (avant l'épilogue en italique) j'arrive pas à le lire sans un pincement au coeur.
|
Agus fagaimid suid mar ata se. |
NanakyTim -
posté le 08/12/2023 à 23:20:55 (23817 messages postés)
| | Citation: Le meilleur poète français c'est Renaud.
Change my mind. |
Il fait des fautes de langue horribles et c'est pas un emprunt stylistique comme Hugo avec Gavroche !
Il a une belle plume cela dit, c'est un excellent parolier. Mais "meilleur poète" c'est injustifiable
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Héros ou Fléau ? Devenez le Roi de Quineroy ! ~ Plongez dans l'univers sombre du Darkans ! ~ Dimens Reis... Allez y faire un tour. ~ Rangez votre chambre ! ~ Avez-vous peur du noir ? ~ Sauvez le futur, en allant dans le passé: BOCALATOR... |
AzRa -
posté le 09/12/2023 à 18:36:03 (11304 messages postés)
| 418. I'm a teapot. | C'est le seul style dont il est capable, mais c'est son style, le français de banlieue.
Il y a beaucoup de facilités dans son style, c'est sûr. Comparé à un poète scolaire, si ce qu'on compare c'est le niveau de langue, c'est clair qu'il va pas loin. Enfin c'est juste un critère parmi d'autres, le niveau de langue. C'est dans sa plume qu'il est inégalé, à mon sens en tout cas. C'est juste un avis, après. Non je ne l'ai pas formulé comme tel sur le moment mais c'est évident : c'est pas possible d'être objectif sur ce critère, contrairement peut-être à celui du niveau de langue justement, mais un type qui parle comme un Bescherelle, s'il a une mauvaise plume, lui sa poésie elle vaudra juste zéro, alors qu'un type qui parle comme un trouffion, s'il sait écrire, bah voilà c'est Renaud, aka le meilleur à mon sens .
|
Agus fagaimid suid mar ata se. |
NanakyTim -
posté le 09/12/2023 à 19:34:41 (23817 messages postés)
| | Oui je suis d'accord que c'est subjectif, et que le niveau de langue n'est qu'un critère parmi d'autres.
Je partais du principe que s'il faut choisir un "meilleur" il faut qu'il excelle sur tous les critères, et Renaud il lui manque celui-là, donc "meilleur parolier" / "meilleur lyriciste" ça me paraît plus légitime
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Boustifouette -
posté le 18/12/2023 à 10:41:43 (237 messages postés)
| | C'est quoi ce truc de niveau de langue ? Vous voulez dire "savoir utiliser différents registres" ?
Parce que après la manière de parler, le fait de "faire des fautes de français", je trouve que ça n'a strictement rien à voir avec la poésie, ça a à voir avec une vision stricte de la linguistique à la limite.
Est-ce qu'on dit que c'est des fautes de français quand la syntaxe est chamboulée dans un poème pour créer une rime (par ex. mettre l'adjectif après le nom ou parler à la Yoda) ?
D'ailleurs je trouve qu'il y a une sorte d'admiration de cette inversion de l'ordre syntaxique qui fait presque oublier que, c'est une "faute de français", bien utilisée dans certains contextes, mais qu'on se permet quasi-systématiquement dans le cadre de la poésie de recueil. De nos jours c'en est un peu devenu un cliché de la poésie, ce qui rend un peu moche ce procédé lorsqu'il est utilisé pour "avoir l'air d'être de la poésie", je trouve.
Alors utiliser un parlé qui existe pour créer une poésie comme le fait Renaud, en se passant de modifier la langue, je trouve que c'est plutôt malin.
|
Valentin13 -
posté le 12/02/2024 à 14:46:58 (5 messages postés)
| | Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène…
Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
Gérard de Nerval
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