trotter -
posté le 22/09/2022 à 21:53:26 (10673 messages postés)
❤ 4Sylvanor Nemau Roi of the Suisse Qb!k
Sylvanor a dit:
Bon, alors, y a du neuf sur ce projet depuis le temps?
T'as pas abandonné Trotter, hein? J'aime ce jeu moi, je veux la suite!
Ah c'est rigolo que tu poses la question justement j'ai avancé un peu.
Maintenant on peut offrir des objets à n'importe qui :
Par défaut tous les PNJ refusent tout avec un message générique aléatoire (selon le sexe) mais on peut affiner ça bien sûr. Ci-dessus le mec est programmé pour accepter le lapin mais sa femme n'est pas programmée du tout, donc elle fait un refus générique.
Pour faciliter le système j'ai donné des catégories aux objets lors d'un don.
Comme ça dans le code il y a juste à vérifier "SI PNJ AIME LES FLEURS, ALORS ACCEPTER" (au lieu de "PNJ aime lavande ? PNJ aime bruyère ? PNJ aime aigremoine ?...."):
Dans ce gif je donne de la lavande à Josie :
Bien sûr on peut toujours faire réagir le PNJ en se basant sur l'id de l'objet si on veut être plus précis.
Et j'ai commencé à coder les PNJ du village des marais. Taille similaire au premier village.
L'originalité c'est qu'il faudra apprendre leur langue, il y aura 4 niveaux :
1)On le parle pas.
2)On le baragouine.
3)On maitrise les choses courantes.
4)On est super fort et on peut aller dans des discussions philosophiques etc (ça sera assez rare de devoir maîtriser ça).
Exemple avec un PNJ qui ne nous aime pas :
Exemple de première rencontre, dialogue impossible/dialogue vaguement compris :
Ephy -
posté le 03/09/2022 à 22:26:02 (30086 messages postés)
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❤ 1Nemau
[BIG SHOT]
Je viens de finir Magical Vacation.
Magical Vacation, c'est un RPG très sympa sorti en 2001 sur GBA au japon uniquement (soit 8 mois après la sortie de la console). C'est le premier jeu de Brownie Brown, un studio pas très connu à l'origine entre autre de Sword of Mana et d'un petit jeu totalement inconnu nommé Mother 3 ou quelque chose comme ça. Bref, c'est pas n'importe quoi et pour un coup d'essai, c'est réussi.
J'ai découvert le jeu il y a longtemps ici même avec la tentative de remake de Prince Strall. Et après beaucoup de galère, j'ai fini par trouver une rom fan-trad anglaise et un émulateur GBA qui acceptait de le faire tourner.
On suit un groupe d'enfants étudiants dans une académie de magie partis au bord de la mer pour un camp de vacances. Mais pelote twist improbable, ça tourne mal. Et on se retrouve embarqué dans une grosse aventure dans un monde rafraîchissant et improbable à la recherche de nos amis éparpillés.
Les plus + Les graphismes
Brownie Brown exige, les graphismes sont une claque énorme, de la même qualité que Sword of Mana. C'est très joli, très travaillé et d'une qualité impressionnante pour un premier jeu du studio et du début de la GBA.
Mais c'est pas seulement beau, c'est aussi très varié, très coloré et ça se permet même des concepts complètement barrés comme une tour de gruyère.
+ L'univers
C'est pas seulement les graphismes. L'univers est vraiment chouette également. Que ce soit les lieux visités ou les races rencontrées, c'est toujours surprenant, frais, varié et plaisant. L'univers est un peu bordélique avec tous ces lieux et toutes ces races plus ou moins randoms mais le tout fonctionne très bien et donne quelque chose de magique et crédible à la fois.
Il en va de même pour les donjons où chacun a sa propre petite particularité. Ca fait pas très homogène à première vue avec les règles qui semblent changer tout le temps mais ça fait qu'on ne s'ennuie jamais.
+ Le système de combat
C'est un système très simple. Une attaque physique qui sert à rien, des objets, une commande défense et des magies élémentaires. Le tout en 6vs6 sur une grille de 3x2 avec les magies qui ciblent différentes parties de la grille (1 case, horizontal, vertical, carré, etc.). Et on ajoute à ça un système d'esprits à invoquer pour booster les dégâts de la prochaine attaque de l'élément correspondant de 2, 4, 8, etc. selon le nombre d'esprits.
C'est un peu monotone au début quand on a qu'une magie et peu de perso à disposition mais dès que le jeu progresse, le combat se transforme en puzzle de comment se débarrasser des ennemis le plus vite possible avant que ça dégénère et que ça tourne au carnage.
+ Les magic dolls
Un type de personnage très particulier à utiliser au combat. Il s'agit de poupées vides auxquelles ont peut lier l'âme d'un membre du groupe. La poupée prendra l'attribut élémentaire et les stats du perso (ajustées par plusieurs facteurs déterminés par les équipements de la poupée) pour en faire une copie généralement plus puissante.
Couplé aux mécaniques d'esprits élémentaire en combat, ça permet de faire des combos dévastateurs. Mais surtout, ça pallie à l'un des gros points noirs du jeu selon moi.
Les meh ~ La difficulté
Le jeu n'est pas extrêmement difficile. Ni trop facile. Le début est un peu compliqué à cause du manque d'option mais globalement la difficulté est très correcte. Suffisamment élevée pour ne jamais être en sécurité mais toujours bien dosée pour ne jamais être en danger. Sauf à partir de la 3ème partie du jeu. Les ennemis lambdas commencent à être vraiment forts, les combats sont difficiles et on peut facilement se faire massacrer en un tour sur un coup de malchance.
J'ai fini par me retrouver avec une team de un héros qui carry tout, 2 persos qui s'en sortent et 3 poids morts qui font 1 dégât. Et c'est pas une question de sous level. Juste de certains persos à la traîne et d'un retard qui fini par être impossible à combler.
Après, c'est possible de passer outre. Mais c'est frustrant d'avoir des combats qui deviennent ingérable parce que les 3 derniers membres du groupe ne peuvent pas gérer les 30 derniers PV d'un monstre.
~ Le donjon final
Je ne peux pas dire qu'il soit mauvais. Mais c'est plus une succession de coup bas qui finissent par devenir vraiment pénible. Le donjon fait tout pour vous mettre à poil en demandant de sacrifier des objets et force plus ou moins certains persos pour passer (à moins de vouloir enchaîner un nombre irraisonnable de combats).
Rajouter à ça que le donjon interdit l'utilisation des magic dolls citées plus haut (et casse la super synergie de votre équipe pour encore plus de galère). Et le boss au fond est dans le même ton.
Les moins - Les éléments
C'est simple, il y a 16 éléments. C'est trop. Beaucoup trop.
Les relations élémentaires n'ont pas de sens, 90% du temps les magies seront neutres de toute façon. Avec 6 persos dans l'équipe, c'est impossible de gérer tous les éléments. Et surtout, c'est impossible de gérer tous les esprits invoqués en combat. Si vous avez personne pour désinvoquer les esprits de feu, bonne chance si un ennemi se décide à utiliser une magie de feu.
Il y a autant de héros jouables que d'éléments (excepté lumière et ténèbres) mais un seul de chaque (à part l'élément du héros qu'on choisi qui sera en double du coup). De fait, c'est impossible d'exploiter le système d'esprit au maximum et de faire des combos puissant. Un perso combote seulement avec lui même sur 2 tours ou plus. Heureusement les magic dolls viennent sauver ça.
C'est vraiment dommage parce qu'avec moins d'éléments, ça aurait été beaucoup plus intéressant et il y aurait eu beaucoup plus de possibilité d'exploiter les relations entre les éléments et les invocations/désinvocations d'esprits.
Sur la totalité du jeu, j'ai réussi à exploiter ce système 2 fois. Une fois dans un donjon un peu quelconque et une fois dans le donjon final.
- Les amigos
Un concept bien Brownie Brown qu'on retrouve aussi dans Sword of Mana de vouloir rendre multijoueur un jeu solo. Comment? En poussant les joueurs à connecter leurs jeux et en cachant du contenu derrière.
D'après les infos in-game, connecter son jeu avec un autre permet de débloquer de nouveaux éléments magiques pour son héros, de gagner des bonus de stats et même de rendre dispo les éléments Lumière et Ténèbres qui sont normalement inaccessibles!
Sauf qu'on est en 2001 sur GBA. Y'a pas de mode online, y'a pas de code ami. C'est que du local sur un jeu de niche du début de la console. Pour obtenir l'élément Ténèbres, c'est 100 amigos qu'il faut. Donc connecter son jeu avec 100 autres jeux différents. Qui en 2001 peut avoir 100 amis IRL? Avec une GBA? Et le jeu? Même avec 2 consoles et 2 jeux, il faut au moins passer l'intro. Disons ~1h (à la louche, j'ai pas compté). 100h à refaire en boucle l'intro d'un jeu fini en 30h? Non merci.
Vous me direz, pas très grave. Un peu quand même. Déjà parce qu'avoir accès à plus d'un élément pour le héros règlerait en partie le manque de diversité de sort et de possibilité de combo. Mais également parce que les éléments Lumière et Ténèbres cachés derrière le multi donnent accès à des fins différentes et des donjons bonus exclusifs en post-game. Grosse déception.
Le c'est pas la faute du jeu mais C'est pas un problème du jeu mais de la rom. Certains dialogues du jeu ne sont pas passables. Vous restez bloqué sur la boite de dialogue pour toujours avec le reset comme seul échappatoire. Pénible quand ça arrive sur un PNJ random à quelques heures de la dernières sauvegarde, très anxiogène quand ça arrive dans un dialogue indispensable au déroulement du scénario à la moitié du jeu. Heureusement, la rom japonaise n'a pas ce souci.
Et pour des raisons certainement similaires, les textes de la cinématique de fin sont bugués et rien ne s'affiche à part des chiffres et des caractères bugués. très dommage de pas pouvoir profiter de la fin de l'aventure.
Le mot de la fin Globalement, malgré les deux premiers points négatifs qui font vraiment du mal au jeu, j'ai beaucoup apprécié l'expérience. C'était très chouette, une bonne aventure que j'aurais rêvé pouvoir faire sur GBA étant plus jeune. Mais comme le jeu n'est jamais sorti du japon j'ai pas pu avoir cette chance.
En tant que grand fan de Sword of Mana, j'a adoré retrouver cette patte artistique, cette ambiance, ces petits trucs repris, des bruitages similaires. un gros nostalgia-trip tout en découvrant quelque chose de nouveau.
Je recommande! Mais si vous tentez, attention aux bugs de la rom anglaise.
Kno -
posté le 02/09/2022 à 22:07:57 (4274 messages postés)
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❤ 2Nemau Roi of the Suisse
IV L'Empereur
Nouvelle vidéo de Fouloscopie sur des expériences de création collective... auxquelles j'ai participé.
En plissant les yeux on peut me voir au dernier rang
C'est moi qui ai écrit la dernière phrases (en oubliant des mots... u_u).
Comme j'étais le dernier il fallait que j'essaye de conclure en connectant les différentes pistes laissés en suspend, c'est intéressant comme exercice.
Avec mon binôme on s'est occupé de la correction orthographique au début, et puis de la structure et la cohérence globale quand on a vu qu'il commençait à y avoir pas mal de morceaux éparpillés. C'était relativement simple parce que notre groupe était relativement "sage", même s'il écrivaient un peu chacun dans leur coin ils ont quand même assez vite adopté un lore commun, contrairement au Groupe 1 où ça avait l'air de partir un peu dans tous les sens.
J'ai écris un peu sur la fin pour faire des jonctions manquantes. Par exemple le passage où la protagoniste écrase le monstre : on avait un paragraphe où
elle trouve le buggy dans le garage et un autre où elle découvre le cadavre.
Il me semble aussi qu'à la base elle cherchait un véhicule juste pour quitter la ville, que le monstre passait par hasard au moment où elle sortait, et qu'après l'avoir tué l'idée de quitter la ville disparaissait sans raison. Du coup on a corrigé en indiquant que c'est spécifiquement pour tuer le monstre qu'elle cherchait le véhicule et qu'elle avait pas spécialement l'intention de quitter la ville.
Ni moi ni mon binôme ne connaissions bien Mehdi Moussaid, et vu que les autres avaient l'air sûr d'eux on les a laissés mettre des infos, et on s'est occupé de les classer par catégorie pour structures les documents et puis de rédiger des paragraphes avec.
J'avais le resto du midi inclus dans ma contrepartie, et j'ai eu la chance d'être à la même table que Mehdi. Ce mec est vraiment une crème et il est super intéressant. Ils nous a parlé des implications de sa chaîne Youtube vis à vis de son poste de chercheur, le fait que ça engageait indirectement l'image de l'université où il travaille, que tant ça renvoyé un bonne image l'Université est plutôt contente mais qu'il devait faire attention à éviter les drama et les shitstorms sinon ça pouvait vite lui retomber dessus.
Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.
Kno -
posté le 29/08/2022 à 22:08:01 (4274 messages postés)
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IV L'Empereur
La formule "Tout est politique" c'est une hyperbole, il faut pas la prendre au pied de la lettre. Ce qu'il faut comprendre c'est que tout peut potentiellement prendre une dimension politique, même des choses qui nous paraissent anodine et allant de soi au premier abord.
"boire un verre d'eau c'est politique ?"
L'action en elle-même non, mais si on est en période de pénurie et qu'il y a un risque que tout le monde n'en ait pas, le fait d'avoir pu se procurer ce verre d'eau peut être politique. Et même hors pénurie, le fait d'avoir de l'eau courante potable au robinet, que l'eau du robinet soit dégueulasse et que tu sois obligé d'en acheté en bouteille, ou que tu n'ai pas d'eau courante du tout et que soit obligé de creuser des puits artisanaux pour t'en procurer, ça résulte de choix politique.
"La Terre qui tourne autour du soleil c'est politique ?"
Les lois qui régissent le mouvement des planètes ne sont pas décidées par les humains donc ils ne sont pas politique, par contre il y a eu une période de l'Histoire où affirmer que la Terre tournait autour du Soleil était extrêmement politique.
Comme dit dans mon message précédent, c'est surtout une question de contexte. Évidemment si tu te focalises sur une action très spécifique et purement personnelle, l'action en elle-même n'est pas politique. Mais le fait que tu sois en mesure de faire cette action (parce que tu disposes des biens matériels ou les infrastructures pour le faire, parce les lois ou les normes socio-culturelles de l'endroit où tu vis ne t'interdisent pas ou ne te dissuade pas de le faire) c'est très souvent une question politique.
Ou alors cette action peut en réalité ne pas être si personnelle que ça et avoir un impact sur la vie d'autres personnes sans qu'on s'en rend compte, et laisser les gens continuer à le faire librement malgré les conséquences ou les contraindre pour éviter ces conséquences est aussi une question politique. Comme le fait de prendre la voiture ou de consommer de la viande qui produisent du CO2, ou la diffusion de certaines œuvres ou contenus qui peuvent propager des idées néfastes à certaines personnes ou groupes de personnes.
Ulkunudu a dit:
Je parle avec mon expérience tout de même, ayant fait des études d'art et fréquenté des personnalités bourgeoises, discuter d'art avec certains et certaines était vraiment jouissif. Et même avec un médecin esthétique une fois ! Je n'ai pas cette image du bourgeois superficiel. Toi si ?
C'est quelque chose que j'ai entendu dire, mais ça concerne peut-être plus les classes moyennes-supérieures en fait.
Après le point important c'est que c'est le marché de l'Art qui a pris une valeur institutionnelle, en donnant une valeur artistique aux œuvres en fonction de leur valeur marchande.
Ulkunudu a dit:
C'est pas le fait qu'elle soit dessinée nue que je trouve degradant. Rose dans Titanic par exemple, je trouve pas ça dégradant, je trouve ça magnifique.
C'est la situation. Notamment le fait que des PNJs dans la rue lui feront des remarques méchantes ou misogynes. Là oui je trouve que ça pince le coeur de la voir humiliée, et j'y développe une forme de compassion.
D'accord. J'avais pas le contexte complet de ce partie du jeu.
Du coup je suis assez d'accord avec toi, le fait que des PNJ fasse des remarques misogynes après coup c'est intéressant, et c'est déjà une dénonciation de la misogynie en soit.
Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.
Kno -
posté le 26/08/2022 à 16:34:52 (4274 messages postés)
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IV L'Empereur
Ulkunudu a dit:
N'importe qui peut s'auto-proclamer artiste non ? Il n'y a qu'à regarder les galeries d'art dans les rues ou les statuts d'intermittents, auto-entrepreneur etc. Avec à la clé des artistes qui se foutent royalement de la norme institutionnelle !
De nos jours oui, mais si on remonte dans le temps, le statut d'artiste a longtemps été conditionné au fait d'avoir pu se former dans une académie officielle et réussi son examen de sorti, d'avoir l'approbation du roi, le soutien d'un mécène, etc. C'est ça que j'entends par "institutionnel", il y a des institution comme les académie des arts ou le gouvernement qui définissent ce qui est de l'art ou ce qui n'en est pas.
Depuis, il y a eu des générations successives d'artistes qui ont transgressé les normes établies par ces institutions, au point que cette transgression est devenu, Et en parallèle le capitalisme s'est emparé de la culture populaire ce qui lui a donnée beaucoup plus de visibilité et d'impact. Cela dit il y a toujours des institutions qui promeuvent ce que , comme l'académie des oscars ou des césars qui distribuent des récompenses pour mettre en valeur le "bon cinéma", les galerie et les salons d'art réputés, etc. Et les galeries et les salons en question sont souvent possédés par des gens fortunés et ce qu'ils considèrent comme du "bon art" est souvent associé à une valeur marchande élevé, ils achètent des œuvres parce que ça donne une bonne image de les avoir chez soi, sans s'intéresser à leurs signification, si seulement il y en a une. Je pense que c'est ça Rots entends par "art bourgeois".
Ulkunudu a dit:
Et d'ailleurs je ne crois pas que l'élite artistique ait le monopole de l'institutionnel, l'art populaire est instituionnalisé aussi, comme tu le soulignes avec les normes d'inclusion :
Citation:
Par exemple ces dernières années il y a de vives polémiques sur le fait de ajouter des personnages "minorisés" dans les films, parfois en modifiant un personnage existant dans le cas d'une adaptation.
On définit la norme avant de produire une oeuvre.
On se retrouve avec des séries et des films populaires (par opposition à bourgeois) qui se ressemblent tous : une bande d'ados composée d'un noir, un roux, un handicapé, un homo, une fille, un geek etc. Or je trouve que ça limite fortement le champs de création.
Pourquoi ne pas simplement faire un film avec que des handicapés, ou des noirs qui se battent contre des roux, ou un film sans hommes... (Sans que ça ait nécessairement un lien avec l'histoire d'ailleurs). Je trouve que ça aurait beaucoup plus de saveur, et ça respecterait la diversité sociale et poserait des enjeux plus
Evidemment je sais que ce genre de film existe, je parle simplement de la norme.
Ca me fait penser à ces boites américaines qui produisent des musiques de bande-annonce. Les réals viennent se servir comme au supermarché. C'est totalement impersonnel et au final toutes les bandes annonces se ressemblent.
La diversité dont tu parles, on peut considérer ça comme une norme mais ça n'a rien d'institutionnel. Il n'y a aucun organisme que a décrété que si toute les minorités sont représentées c'est de l'art, et sinon s'en ai pas. C'est juste les grands producteurs audiovisuel comme Disney et Netflix qui se sont dit que c'était mieux pour leur image, et donc pour leur business, de faire ça comme ça.
Et je suis d'accord avec toi que c'est plutôt un frein à la créativité. D'ailleurs les militants qui défendent ces minorités dénoncent aussi cette diversité de façade qui est plus marketing qu'autre chose, et qui n'abordent pas du tous les problèmes que peuvent vivre ces minorités. Donc oui, je suis d'accord avec toi qu'il vaut mieux promouvoir des œuvres qui parle d'un groupe social spécifique et de son vécu, plutôt que de forcer une représentation exhaustive de ces groupes dans un seul film qui ne raconte rien d'intéressant.
Ulkunudu a dit:
Pour moi c'était pas juste une femme nue, c'était surtout le personnage principal de l'histoire tourné en ridicule. Un peu comme Cloud qui doit se travestir en fille à un moment du jeu de ff7. Ca aurait été bizarre de proposer aux autres persos de se travestir pour éviter des reproches misogynes ou sexistes. J'aurais trouvé ça politique avant artistique. Ce que j'appelais la propagande.
Le fait de torturer un personnage (à petites ou fortes doses, le tourner en ridicule ou le maltraiter), c'est une technique que je vois beaucoup en scenario pour le rendre attachant (compassion etc.). Donc ça ne me choque pas que CLoud soit travestit ou Irzyka dessinée nue.
Pour toi le fait qu'Irzyka pose nue c'est dégradant pour elle, et tu considères que ça va de soi que c'est dégradant, donc si tu montres ça tel quel les joueurs verront tous ça d'un mauvais œil et auront de l'empathie pour elle. Quelqu'un d'autre pourrait considéré que c'est pas évident pour tout le monde que c'est dégradant, et que si tu ne montres pas clairement de le jeu que ça l'est, ces gens auront l'impression que tu montres ça comme quelque chose de tout à fait anodin, et ça les confortera dans leur idée que c'est anodin et non dégradant. Donc il faut faire en sorte de le montrer clairement, pour essayer de convaincre les joueurs. C'est là que se trouve l'enjeu politique. Alors c'est possible qu'au final c'est toi qui ait raison, c'est un autre débat. Mais c'est pour ça c'est important selon moi qu'un artiste prennent le temps de se demander quel image renvoie son œuvre. Pas juste comment lui perçoit la chose, mais aussi comme les spectateurs sont susceptibles d'interpréter son œuvre. Est-ce que les choses qu'il considère comme négatives seront bien interprété comme négatives ? Est-ce qu'il ne prend pas trop à la légère un sujet sensible qui affecte beaucoup de monde ? Est-ce qu'il ne risque pas de promouvoir involontairement des choses qui sont condamnables ?
Après je comprends que tu parles aussi de se forcer à présenter les choses d'une certaines manières pour faire plaisir à ou ne pas froisser X groupes, et je suis plutôt d'accord que les artistes devraient créer leur œuvres en fonction de leurs convictions et ne pas se forcer à faire des choses à contre-cœur. Mais je pense qu'ils doivent aussi être attentif à pourquoi ces groupes critiquent certaines représentations, et être capable de faire évoluer leur visions du monde et leur œuvres quand ces critiques sont légitimes.
Ulkunudu a dit:
Comment tu définis la politique ? Je suis pas sûr de comprendre. Comme tu le dis, l'art est un moyen d'expression (partager ses idées, sa vision du monde etc.). De la même manière qu'engueuler un gamin qui frappe son ptit frère est un moyen d'expression pour imposer sa vision du monde "on ne frappe son ptit frère ptit batard !". Est-ce que ça devient alors de la politique ? Ou est-ce simplement une affaire de statut légal sur un bout de papier qui te définit comme artiste ?
Quand on dit "tout est politique" on définit la politique au sens large : tout ce qui est relatif à la mise en place et à l'application des règles conditions de cohabitations d'une population donnée et des groupes sociaux qui la composent. Dans l'exemple que tu prends, c'est juste deux individus qui sont concernés donc je parlerais plutôt d'éducation. Par contre si tu diffuses un contenu qui encourages les parents à ne pas laisser leur enfants se battre (ou alors contraire, que c'est normal pour des jeunes garçons de se battre, ça forge leur caractère et ça leur apprends la vie), tu en fais une règle plus général que tu encourages tout le monde (ou en tout cas un large groupe de personnes) à suivre, donc là ça devient politique. Après ce contenu ne doit pas forcément artistique, ça peut être une note d'humeur sur un réseau social, un article d’opinion dans un journal ou un blog, ou même si tu défends cette opinion dans une discussion avec d'autres personnes.
KB a dit:
Au sens de la définition de Kno c'est politique.
Si on veut décortiquer toute la phrase, il y a des formulations d'appartenance sociale ("ptit", "batard", "on ne"), et une injonction qui impose une vision du monde précise comme contexte.
Alors oui mais c'est une lecture politique de la façon dont il a formulé la question, c'est pas vraiment ce qu'il demande
Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.
Kno -
posté le 24/08/2022 à 14:02:24 (4274 messages postés)
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❤ 3Verehn Roi of the Suisse Boustifouette
IV L'Empereur
Ulkunudu a dit:
L'art brut par exemple j'y vois rien de bourgeois, et ce n'est pas forcément politique : un enfant qui dessine une fleur parcequ'il trouve ça joli c'est par définition de l'art brut et je ne vois pas ce qu'il y a de politique
Alors je connaissais pas la notion d'Art brut, mais de ce que j'ai pu en lire, les dessins d'enfant n'en font pas partie, ni "l'art naïf" (créé par des adultes sans culture ou formation artistique), et ça désigne spécifiquement les œuvres produites par des populations marginale comme les malades mentaux ou les prisonniers.
Quoiqu'il en soit, le fait même de donner le statut d'art aux œuvres de personnes sans formation ou culture artistique est politique, puisque justement ça s'oppose à l'art bourgeois qui est un art institutionnalisé et élitiste où les classes dominantes définissent les codes du bon goût et s'en servent pour se placer au dessus de ceux qui ne maitrisent pas ces codes. Reconnaître l'art naïf et l'art brut c'est remettre en question cette hégémonie culturelle en établissant que tout le monde peut avoir une sensibilité ou des intentions artistiques, et que le respect de codes dépend uniquement des moyens (temps et argent) que l'artiste est en mesure d'invertir dans son art. C'est refuser que l'art servent de légitimation à une hiérarchie sociale.
A fortiori si on prend la définition strict de l'art brut puisque justement, on donne de la valeur à l'expression du point de vue et de la sensibilité de personnes marginalisées, qui sont habituellement dénigrées voire stigmatisées.
Ensuite, comme l'a fait remarqué KB, la valeur politique d'une œuvre, et surtout sa valeur politique perçue par le public, n'est pas intrinsèque (ce n'est pas forcément une volonté de l'artiste de lui donner cette valeur) mais fortement contextuelle. Par exemple ces dernières années il y a de vives polémiques sur le fait de ajouter des personnages "minorisés" dans les films, parfois en modifiant un personnage existant dans le cas d'une adaptation. Mais en réalité la tendance a commencé fin 1990/début 2000 sans que ça ne fasse autant réagir.
En fait la question de la représentation des minorités dans la culture populaire était déjà politique (des études sociologiques ont montré que le manque de représentation d'un groupe social dans le paysage culturel favorise la diffusion de stéréotypes concernant ce groupe, et donc la discrimination de ce groupe, tandis qu'une meilleure représentation permet de lutter contre ces stéréotypes), mais à l'époque les mouvements militants associés étaient moins visible. C'est avec l’émergence des réseaux sociaux qui leur a donné plus de visibilité que le public a pris conscience de la dimension politique de la question et a commencé à se positionner dessus.
Même chose pour l'histoire du portrait dans Aëdemphia qui a déclenché le débat. Il y a quelques années on aurait probablement tous vu le fait de faire poser une femme nue pour un tableau comme quelque chose de tout à fait anodin, et le fait de pouvoir proposer un homme nu à la place comme un blague un peu potache. C'est la prise d'ampleur du mouvement féministe qui nous a rendu conscience de la valeur politique de la sexualisation d'un personnage selon son genre. Mais l'influence que ça pourrait avoir sur nos représentations du monde à ce sujet auraient été la même dans les deux cas.
Dans le cas de Chopin, même si ses œuvres relevaient d'une expression purement personnelle de sa vie sentimentale, et pas d'une volonté de diffuser largement un message quelconque, au final elles sont certainement conditionnées par la vision qu'il a de la séduction, de la vie en couple et des relations homme-femme, et je pense qu'exprimer son point de vue sur les relations entre deux groupe sociaux est forcément politique.
Ce qui ne veut pas dire forcément polémique. Ce point de vue peut être conforme à un consensus profitable aux deux groupes en question, de sorte que personne n'y retrouve à redire (auquel cas c'est une bonne chose qu'il soit diffusé à travers une œuvre puisque il aide à propager et à rendre prédominante cet vision bénéfique).
Elle peut aussi être conforme à la vision dominante de l'époque, ce qui fait que le public la trouve anodin au point de ne même pas y prêter attention, même si elle est en réalité préjudiciable à l'un des deux groupes (voire aux deux). Mais dans ce cas elle peut être amené à devenir polémique si la vision dominante à laquelle elle se conforme est remise en question par des mouvements militants.
De manière général, diffuser une œuvre d'art c'est confronter sa vision du monde, son idéologie, a celle des autres et essayer de l'imposer (pas "imposer" au sens dur "obliger tout le monde à l'adopter", mais au sens "la revendiquer comme légitime, comme méritant d'être diffusée et partagée). Ce qui est forcément politique à mon sens. Ça peut ne pas être polémique suivant le contexte et l'idéologie dominante dans laquelle elle sort, mais c'est forcément politique.
Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.
Kno -
posté le 08/08/2022 à 19:55:59 (4274 messages postés)
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❤ 4Kenetec Nemau Roi of the Suisse AnthonyP
IV L'Empereur
Au sujet de Cigéo je viens de lire Le Droit du sol : Journal d'un vertige d'Étienne Davodeau
C'est un bédéaste qui raconte son pèlerinage symbolique entre Pech Merl (dont les dessins rupestres sont vieux de dizaine de milliers d'années) et Bure (où les déchets de Cigéo vont rester radioactif pendant des centaines milliers d'années).
Son parti pris est ouvertement anti-Cigéo et j'ai trouvé assez agaçant ses envolées lyrique sur la randonnée qui lui permet de communier avec la Nature et avec l'homme de Cro-Magnon qui a laissé un gentil dessin aux générations futures, alors que l'homme moderne il a perdu le contact avec la nature et il va laisser de la méchante radioactivité aux générations future.
J'exagère un peu, c'est jamais présenté de façon aussi manichéenne, mais on tombe souvent dans cette approche New Age/Appel à la Nature.
La (face)palme revient à une sémiologue interrogé qui invoque Freud pour expliquer que l'enfouissement des déchets, c'est un peu comme un refoulement dans l'inconscience et que les pensées refoulements finissent par toujours par refaire surface tmtc.
Quand, au détour d'une case l'auteur évoque une autoroute qu'il a emprunté souvent pour rejoindre les pistes de randonnées du Massif Central, même si c'est de l'ad hominem un peu mesquin je ne peux pas m'empêcher de m'interroger sur le bilan carbone et énergétique de ses communions avec la nature.
Et à côté de ça les sujets qui pourraient être "à décharge" (sans mauvais jeu de mot ) du projet Cigéo ne sont pas abordés. La question de ce qu'on fait des déchêts si on abandonne Cigéo n'est évoqué que très brièvement. L'expert interviewé reproche à Cigéo de présenté trop de risque par rapport aux déchets qui émettent de la chaleur et de l'hydrogène pouvant causer des incendies ou des explosions si jamais la ventilation tombe en panne (mais d'après la vidéo de Osons Causez, le problème fait l'objet d'une attention spécifique et d'autres solutions sont à l'étude), et selon lui il vaudrait mieux enfouir les déchets à flanc de colline pour pouvoir les garder à l'oeil et les évacuer en cas problème, et aussi parce que ça permettra de les avoir sous la main si on arriva à développer une technologie qui permet de les neutraliser et de les recycler.
Proposition qui me laissent franchement perplexe. D'une part on a aucune garantie qu'une technologie pour neutraliser les déchets puisse voir le jour. De l'autre on sacrifie toutes les sécurités offertes par le projet Cigéo uniquement sur la base du problème d'émission de chaleur et d'hydrogène sans pour autant proposé de véritable solution à ce problème, juste "on pourra mieux surveiller".
Et surtout, déjà que les gens sont réfractaire à l'idée d'un enfouissement à 500 mètres près de chez eux, ça m'étonnerait qu'ils soient enthousiasmés par une stockage en surface. Donc au final ça ne résout aucun problème.
Par contre la façon dont l'Andra essaye d'imposer le projet et la répression que subisse les opposants sont assez scandaleuse. Les témoignages de militants qu'il a recueilli sont consternant.
L'Andra a fait en sorte que les discussions avec le conseil municipal et le vote du projet se fassent en huis-clos en postant des gorilles à l'entrée de la mairie, malgré une ferme opposition des habitants. Et tandis que ceux-ci lançaient des recours juridique contre ce vote, l'Andra a commencé déboisé une partie du bois Lejuc qui se trouvent sur le site du projet, sans avoir d'autorisation. Ils ont quand même du s'arrêter quand le vote a été invalidé, mais ils continuent d'occuper le site, et ils ont commencé à arroser la ville de subvention pour leur tavaux de voirie, bien indiqué par des panneaux "Cet équipement a financé par le laboratoire de traitement des déchets radioactif".
Et l'Etat a pas hésiter à utiliser les dispositifs antiterroriste pour réprimer les militants, les mettre sur écoute, les assigner à résidences, les poursuivre pour crimes en bande organisée, et a envoyer des régiments de gendarmes pour déloger ceux qui occupent le site.
Maintenant le coin ça à l'air d'être Vichy, avec des policiers de partout, tu peux plus t'approche du bois de Lejuc sans te faire contrôler (ce qui arrive à l'auteur à la fin de la BD, vu que le bois Lejuc est l'objectif de son périple).
L'auteur a aussi des réflexions plus personnelles et plus touchantes sur le temps que perdurera son œuvre à lui (par rapport à la durée de vie du papier, des livres imprimés...) et aussi du rôle qu'il pourrait jouer en tant que dessinateur dans un projet comme Cigéo, vu que sur la question des avertissements qui puissent être compris par des générations éloignés, les experts en charge du sujet opteraient plutôt pour des dessins et des pictogrammes. Personnellement j'aurais préféré qu'il approfondisse plus ses sujets-là.
Et sinon ses dessins de paysages sont sublimes, on peut pas lui enlever ça.
Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.
Kno -
posté le 27/06/2022 à 01:29:45 (4274 messages postés)
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❤ 1Roi of the Suisse
IV L'Empereur
Tadjélé, Récits d'exil de Léo Henry, Jacques Mucchielli, Laurent Kloetzer et Stéphane Perger
Un recueil de nouvelles un peu disparates mais qui ont toute pour point commun la ville de Yirminadingrad, située dans les Balkans, quelque part sur la côte de Mer Noire (ou sur une île peut-être), qui a été rasée ou mise à sac à cause de l'instabilité politique de la région, forçant ses habitants à fuir. On passe d'une décennie à l'autre et d'un pays à l'autre à la rencontre de ces exilés ou de leurs descendants, des marginaux, des parias, des déracinés en quête d'identité.
Au fil dans nouvelles, on recueille des informations sur la ville de façon parcellaire et souvent contradictoire, ce qui lui donne un dimension mythologique, une sorte de Babylone des temps modernes avec sa numérologie cryptique (les nombres 7, 19 et 21 reviennent régulièrement dans les textes), ses légendes - un mythe fondateur, mais aussi des légendes urbaines qui lorgnent du côté des creepypasta (un vidéo viral, capturant un crime de guerre, qui change à chaque visionnage) ou de SCP foundation (un bunker sous le désert de Bara Yare où est retenu et étudié le patient 0 d'un virus qui détruit la mémoire).
J'étais un peu perplexe au début vis à vis de la succession un peu décousu, même si la première nouvelle, qui se passe juste après la destruction de la ville et raconte la fuite d'un petit groupe de rescapés à travers l'Europe de l'Est et la Sibérie jusqu'à États-Unis, est une bonne entrée en matière. Mais le recueil gagne en cohérence à mesure qu'on saisi le contexte, et l'impression qu'il laisse sur les dernières nouvelles et après l'avoir terminé est vraiment singulière.
Au final c'est un gros coup de cœur et je le recommande chaudement.
Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.
Roi of the Suisse -
posté le 05/05/2022 à 16:27:33 (30168 messages postés)
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❤ 0
Chanter l'hyperchleuasme
Quelques cartes pokémon dessinées par Mitsuhiro Arita :
Dans la première édition de cartes, Mitsuhiro Arita est le seul à dessiner systématiquement un décor à la main. Les autres dessinateurs se contentent d'appliquer un filtre photoshop aquarelle à une photo, ou bien modélisent le décor et le pokémon en 3D (ce qui est parfois parfaitement adapté, exemple : porygon).
Nemau -
posté le 03/05/2022 à 21:29:03 (52921 messages postés)
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❤ 1Kenetec
Narrer l'autocatégorème
A Quiet Place Part II (John Krasinski, 2020) : Le début du film nous montre les premiers instants de l'invasion des monstres sensibles au son. Puis, juste après les évènements du premier opus, Evelyn Abbott et ses enfants quittent leur maison et tentent de trouver de l'aide.
Ce genre de scène me rappelle toujours les bonnes paroles de Mr Strickland : "prenez ça dans les gencives, tocards !"
Deuxième opus de la série A Quiet Place, ou Un coin tranquille au Québec. :') (Sans un bruit en France, c'est déjà mieux) Anecdote : l'actrice qui joue la fille sourde est réellement sourde. Pour le reste, le post de Kenetec au sujet de ce film est parfait pour une fois (non en réalité je suis tombé d'accord avec lui sur plusieurs films) :
Citation:
Le premier était une vraie bonne surprise. J'en attendais rien et ça s'était avéré être un bon petit film d'horreur/survie. Le deux reprend directement après le 1. Si je devais lui reprocher une chose c'est le manque de développement, et la sensation d'une œuvre qui n'est pas complète. J'ai eu l'impression de voir un gros épisode d'une série. Le film est court, on connait déjà les personnages, mais il ne se passe pas grand chose, d'autant plus qu'on a droit à des flashback. Après il y a Cilian Murphy, qui pète toujours autant la classe, peu importe le rôle qu'il a. Et le film reste très cool à suivre. Mais voilà, ça fait assez précipité/rushé.
En sortant je me suis dit qu'un 3 était certainement en route, et bingo, il est déjà prévu pour 2023. Du coup j'espère que ce troisième épisode viendra conclure cette franchise pour lui donner un aspect complet.
The Batman (Matt Reeves, 2022) : Costume de chauve-souris, méchant qui fiche le zbeul, policiers idiots... Batman quoi.
Le plan badass du film (non, je n'ai pas retourné l'image)
Mooouuueeef. C'est pas mal fait, et c'est exactement ce qu'on peut attendre d'un Batman (contrairement au dernier de la trilogie de Nolan), mais c'est peut-être trop respectueux de l'esprit Batman justement. Rien ne surprend vraiment, sur quelque aspect du film que ce soit. Du coup j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu ce film plusieurs fois, et je me suis ennuyé un peu. Paul Dano est au poil dans le rôle du type pas bien dans sa tête (j'ai l'impression qu'il est abonné à ce genre de rôle) mais c'est un type de méchant qu'on a vu trop souvent dans ce genre de film.
À noter, la présence de Colin Farrell dans le rôle du Pingouin (avec des prothèses faciales le rendant absolument méconnaissable) et John Turturro (Jesus dans The Big Lebowski) dans le rôle du mafieux Carmine Falcone (avec des lunettes tout du long, du coup je ne l'ai pas reconnu non plus). Et dans un petit rôle, Con O'Neill, l'acteur qui joue le chef de la centrale de Tchernobyl dans la série éponyme (j'adore la voix de cet acteur).
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 • Mon but dans la vie, utiliser un eierschalensollbruchstellenverursacher au sommet de Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu.