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Index du forum > Culture générale > [Role Play Onirique 4] Europa

Aller à la page 1 2


Saka - posté le 27/04/2019 à 02:04:15 (17831 messages postés) - modero -

❤ 0

Réalisateur de chez Lidl

RP Onirique n°4
Europa
##########

Le topic discussion

Pour cette histoire je vous propose à nouveau quelque chose dans un univers futuriste, plus proche du Cyberpunk que la précédente aventure sur la lune.

Univers:

2289, avec son milliard d'habitants, Europa est la plus grande mégapole du monde. Englobant Paris, Bruxelles et Amsterdam, cette région urbaine est une ruche en perpétuelle expansion.
Il n'y a plus de frontière, plus vraiment de pays à proprement parler. La politique, la justice, les lois, tout est géré par les corporations, et quelques multimilliardaires. Tous les services sont privatisés. Il est facile de mourir de l'impitoyable glaive de la Justice. La moindre infraction peut coûter la vie au citoyen sans le sou.
Non, il ne fait pas bon vivre à Europa. Hors des quelques quartiers riches, Europa, c'est des milliers de kilomètres carrés de bidonvilles, de décharges urbaines, de piles d'immeubles monumentaux composés de tous petits appartements où s'entassent les petites gens quand ils ne sont pas au travail, et de ruines diverses.
Il s'agit d'un univers futuriste cyberpunk, sont autorisées les technologies poussées et les modifications corporelles cybernétiques. N'hésitez pas à inventer des trucs.

Pitch:

"Ces derniers temps nous assistons à une recrudescence de gangs technologiquement augmentés, et il semblerait qu'ils aient tous un fournisseur commun. Il ne tient qu'à nous d'en trouver la source et de mettre un terme à ce cirque.", a déclaré Maxime Nox, commissaire supérieur des Hauts de France.

Règles:

/!\TOUS les posts doivent comprendre une partie RP, c'est à dire, pas de post monoligne pour faire un commentaire hors-sujet./!\

Quelques règles de syntaxe à respecter:

- Les textes RP normaux
- Les paroles des personnages en italique
- Les textes hors-RP en turquoise
- Les éditions de posts plus anciens en blanc clair

/!\ATTENTION :
Si vous vous joignez à l'aventure, vous vous engagez à rester le plus longtemps possible. Si vous souhaitez abandonner, faites partir votre personnage, ne lâchez pas l'aventure sans laisser de trace.

Danke pleaze.
Les personnages des membres qui ont ragequit Oniro (ou qui sont simplement partis définitivement) seront écartés.

Pour éviter de se faire griller, on prend la main ! Pensez à upper quand vous avez fini.

Personnages:

Fiche à remplir lors de votre première apparition :

VOTRE PSEUDO
NOM:
Sexe:
Age:
Alignement:
Description physique:
Caractère / comportement:
Relation avec les autres membres de l'équipe:

Ce serait cool d'avoir un petit artwork de votre perso aussi :D

Personnages :

Spoiler (cliquez pour afficher)



Dico:

Spoiler (cliquez pour afficher)



##########

Début de l'histoire

##########

Citation:

Saka
NOM: Ridley Hanson
Sexe: Femme
Age: 24 ans
Alignement: Neutre bon
Description physique: 1m65, cheveux noirs lisses, l'œil gauche vert, l'œil droit bleu ciel.
Caractère / comportement: Calme et posée, il ne faut cependant pas l'énerver sous peine de subir sa terrible colère.
Relation avec les autres membres de l'équipe: Très sociale, cherche toujours le contact amical, a tendance à faire confiance facilement. Passe son temps à gérer le tempérament de sa sœur jumelle Eva.

NOM: Eva "Patchwork" Hanson
Sexe: Femme
Age: 24 ans
Alignement: Chaotique neutre
Description physique: 1m65, cheveux noirs courts, l'œil gauche bleu ciel, l'œil droit vert. Le visage et le corps couverts de cicatrices grossièrement raccommodées, d'où son surnom "Patchwork".
Caractère / comportement: Brutale, agressive, impatiente mais avec un bon fond qu'elle fait son possible pour dissimuler.
Relation avec les autres membres de l'équipe: Distante, ne discute que si nécessaire, cherche à éviter le contact à tout prix, excepté avec Ridley, sa sœur jumelle dont elle est très proche.

Spoiler (cliquez pour afficher)



- Ta respiration !

Ridley leva les yeux au ciel.

- Ça va, ça va...
- Concentre-toi, ne te crispe pas comme ça, tu vas tirer à côté. Et ne mets pas le doigt sur la détente tant que t'es pas sûre de toi.
- Si tu la fermes pas il va nous entendre.


Dans la rue en contrebas, l'homme chauve avec un tatouage sur le crâne ne semblait pas se douter qu'Eva et Ridley s'apprêtaient à répandre sa cervelle sur le mur. Perchées sur un vieil immeuble à moitié en ruines, les jumelles Hanson se préparaient. Ridley, couchée au sol, tenait maladroitement le fusil sniper de sa sœur. Eva quant à elle était adossée contre un mur à proximité, les bras croisés, s'impatientant.

- On dirait qu'il attend quelqu'un. C'est un symbole chinois sur son crâne ?

Les divagations de sa sœur avaient tendance à irriter Eva. Il semblait impossible pour Ridley de rester concentrée sur une seule chose à la fois.

- Il s'est fait arnaquer par son tatoueur, répondit Eva, ça veut rien dire du tout. Sinon tu comptes le buter un jour ?
- Arrête de me mettre la pression alors.
- Il va finir par se barrer ce con.


PAN !

La cervelle de l'homme chauve fut réduite en bouillie, et un énorme trou vint remplacer son visage. Tous les passants à proximité s'enfuirent en courant.

- Hahaha yes tu l'as eu !
- Tu vois, pas la peine de me mettre la pression.
- Alors pour une première fois ? Des impressions ?
- Ça défonce l'épaule.


Ridley se releva, et replia l'imposant fusil sniper. Eva, dissimulant à peine sa fierté envers sa sœur, sortit de sa poche son hypercom*, qu'elle activa aussitôt. Quelques secondes plus tard, un hologramme montrant une silhouette sans visage et des ondes sonores apparut devant elle.

- Patchwork, vous avez de bonnes nouvelles ?
- Cible éliminée, j'attends les crédits sur mon compte.
- La preuve ?


Eva s'approcha du rebord de l'immeuble, d'où le cadavre du chauve était visible, le montrant à son interlocuteur.

- Transfert accepté.

Eva coupa la communication, après quoi elle afficha un grand sourire.

- Et BIM ! 1 000 crédits dans la poche ! Allez bouge, il faut que j'aille le prendre en photo, pour ma collection.

Les deux sœurs ramassèrent leur matériel et descendirent de l'immeuble. Le cadavre du chauve était là, baignant dans son sang. Eva prit une photo de son visage (enfin de ce qu'il en restait), mais Ridley restait focalisée sur son tatouage. C'était peut-être du chinois ou peut-être pas, mais ça ressemblait beaucoup à une marque de gang.
Le coup de feu ayant terrifié tout le quartier, la rue était maintenant déserte, mais un homme apparut, et s'approchait des jumelles d'un pas brutal. Eva le remarqua et se dirigea vers lui.

- Chasseuses de prime, on fait notre boulot, barrez-v-...

Avant de finir sa phrase, elle remarqua sur le front de l'homme le même tatouage que sur le chauve. L'homme était grand, très grand, très musclé aussi. Il continuait de marcher dans leur direction d'un pas de plus en plus brutal. Eva et Ridley sortirent leurs armes, l'homme s'arrêta net. Il avait quelque chose de bestial, il aurait été probablement capable de leur arracher la tête avec une seule baffe.

- Ton copain a fait des bêtises, il a été puni. On n'a rien contre toi alors dégage.

L'homme poussa un cri animal et se jeta sur elles. Eva et Ridley firent feu, elles vidèrent leurs chargeurs sur lui, mais il vivait toujours. Il était au sol, le corps criblé de balles et pissant le sang, mais encore en vie. Il commença à se relever péniblement. Elles rechargèrent rapidement leurs armes et firent à nouveau feu sur lui, lui éclatant la tête. Il ne se releva pas.
Ridley et Eva se regardèrent mutuellement, effarées. Un autre cri similaire se fit entendre bien plus loin, puis un autre. Les jumelles se mirent à courir.

* : L'hypercom est un appareil de communication holographique permettant les appels en conférence mais aussi la navigation sur l'hyperweb, descendant d'internet. La forme la plus courante de l'hypercom étant le bracelet, il existe aussi sous forme "pocket", une petite plaque tenant dans la poche.

##########

C'est parti !



Réalisateur ça veut dire que je fais des films. Viens les voir si tu l'oses. | ༼ つ ◕_◕ ༽つ | Saka ressuscite les angles morts. | Gloria Papoum 1, 2, 3 | ( ͡° ͜ʖ ͡°) | L'avenir se demande ce que Saka lui réserve. | Père Clochard | Saka a dépucelé la forêt vierge. | Viens découvrir les coutumes Oniromanciennes. | (ง ͠° ͟ل͜ ͡°)ง | Coucou, tu veux voir mon site ? | ꀎ 囧


brikou - posté le 30/04/2019 à 09:41:50 (282 messages postés)

❤ 0

Citation:

Brikou
NOM: Marc Savary
Sexe: Homme
Age: 30 ans
Alignement: Loyal bon
Description physique: 1m76, cheveux blonds, coupe undercut avec des mèches ébouriffées retombant sur le front, menton rasé, yeux bleus, chemise blanche et cravate desserrée. Il fait plus jeune que son âge et a plutôt l’air d’avoir la vingtaine.
Caractère / comportement: Tireur prodige à son école militaire, le voilà devenu l’un des inspecteurs de la police privée des Hauts-de-France, un poste honorable mais pour lequel il passe le plus clair de son temps dans un open-space devant un écran plutôt que sur le terrain. Il s’est rangé toute sa vie du côté de la loi de son secteur et a une vision assez manichéenne et niaise du monde dans lequel il vit. Cet état d’esprit lui permet de rester droit malgré toutes les frustrations qu’il a traversé.
Relation avec les autres membres de l'équipe: Avec les autres, il est poli mais ne cache pas sa méfiance vis à vis des citoyens lui paraissant douteux.




Dans son bureau, l’inspecteur Marc consultait une étrange vidéo de surveillance. Sur son écran, deux femmes tiraient à plusieurs reprises sur un colosse, en pleine rue. Les tueuses s’enfuirent et sortirent du champs de la caméra. Alors que Marc zoomait sur le visage de la victime, il fut soudain interrompu par la sonnerie de son hypercom. Il décrocha et l’hologramme miniature d’un gardien au nez pointu et aux rouflaquettes volumineuses apparut au dessus de son bracelet.

- Un interrogatoire pour toi, Savary. Affaire C-127. Le hold-up de la Central Data Bank.
- Entendu Peyron, j’arrive.


Marc traversa une longue rangée de bureaux de la nouvelle génération d’inspecteurs criminels connectés, enquêtant toute la journée sur l’hypernet sans quitter des yeux leur écran. Puis, il prit l'ascenseur. Seul dans la cabine, il approcha le micro de son bracelet de son visage.

- Affaire C-127, mémo.

Une voix robotique féminine lui répondit.

- Affaire C-127. Hier 15h16. Trois hommes en noir, chacun avec un tatouage référencé motif A8, braquent la Central Data Bank secteur Lille-Dunkerque et prennent en otage cinquante-deux citoyens. Leur plan échoue quand l’un des otages les prend par surprise, blesse deux des braqueurs avec un pistolet semi-automatique et menace le dernier pour qu’il lâche son arme. Seul ce dernier malfrat survit, Edouard Tobbes, possible affiliation à trois organisation criminelles. Il est prisonnier de notre bloc.

Marc descendit de l'ascenseur au sous-sol -20. Peyron, en chair et en os et à taille réelle, l’attendait. Il guida l’inspecteur jusqu’à une porte noire sans poignée. Le gardien plaqua sa main au milieu de la porte, laissant une empreinte lumineuse bleutée. La porte s’ouvrit, et quand Marc entra dans la pièce, il fut surpris de rencontrer un autre prisonnier que celui auquel il s’attendait. Celui-ci était un quadragénaire roux, habillé en costume et menotté à une chaise au milieu de la cellule. Marc s'offusqua auprès du gardien.

- Je devrais interroger le méchant, pas le héros. C’est d’Edouard qu’on obtiendra des informations !
- Le “héros” a abattu de sang froid deux criminels armés, on va pas le relâcher dans la nature comme ça. Il est louche.


Marc soupira.

- Louche ? Vous en pensez quoi, monsieur ?

Le roux regarda l’inspecteur dans les yeux, il lui parla sur un ton grave.

- Hypertro*, boulot, dodo. Et ça recommencera tous les jours jusqu’à mes 100 ans, voir peut-être plus avec ces conneries de transhumanisme. Jour après jour, je me fais chier à mort dans la même entreprise de merde à faire semblant de servir à quelque chose. Risquer ma vie, risquer celle des autres, franchement qu’est ce que ça vaut ? J’aurai pu mourir et cinquante otages avec moi. J’en aurai eu rien à foutre.

Pendant un instant, Marc s’imagina vieillard dans son bureau, fatigué et apathique. Il se recoiffa et décida de mettre fin à cet interrogatoire inutile.

- Monsieur, vous avez été d’une grande aide à notre police. Merci.
- Ne me remerciez pas.


L’homme paraissait vexé. Marc tourna les talons.

- Peyron, libérez-le. J’ai des affaires plus importantes. Je suis certain que la presse se fera un bonheur d’interviewer le nouveau héros du secteur.
- Mais… Vous n’avez même pas utilisé l’accélérant mémoriel* !
- Pas besoin. Ce n’est pas un hors-la-loi.
- Vos collègues ne prendraient jamais une décision pareille.
- Vous n’aviez qu’à faire déplacer quelqu’un d’autre.


L’inspecteur quitta la cellule.


*L’Hypertro est le moyen de transport de demain pour les villes de plus de 500 000 km². Sorte d’Hyperloop souterrain, l’Hypertro d’Europa permet de voyager de Cergy-Pontoise à Amsterdam en moins de vingt minutes. (sauf s’il y a un malaise voyageur sur la ligne A…)

*L’accélérant mémoriel est un outil utilisé par tout service d’enquête qui se respecte. C’est un masque permettant de vivre les souvenirs de suspects pour vérifier qu’ils ne mentent pas.


Chromochimi (Arcade / Terminé) ||| La Question (Mini-jeu narratif / Terminé !) ||| Blade Converter (A-RPG ~ Beat them all / En cours !) ||| Des mini-projets Unity !


esziaprez game - posté le 30/04/2019 à 14:30:35 (441 messages postés)

❤ 0

Je suis dans le game !

Citation:


OmniPr3z:
NOM: Mosay Wesword
Sexe: Homme
Age: 45 ans
Alignement: Neutre Bon
Description physique:
1m82, cheveux gris lisses, l'œil droit vert, l'œil gauche bleu gris (Implants rétinien ?).
Une épaisse barbe grisonnante et crasseuse recouvre son visage abîmé par le temps et les affrontements.
Des implants militaires vieillissants traversent ses joues et son front, s'incrustant dans sa chaire, à travers sa peau rongée par la consommation de toute sortes de substances psychotropes et une trop longue absence d'hygiène.
Son corps massif, imposant, est parsemé de cicatrices qui témoignent des nombreux combats de sa vie.
Caractère / comportement:
Plus rien ne compte pour Mosay. Seulement trouver une autre dose. Pas de fonction, pas de travail, pas même d'Hypercom.
Il passe son temps à planer sous les voies de l'Hypertro, en essayant d'oublier son existence. Affalé sur une pile de Gravats et de déchets.
A l'abri de l'amoncellement des piliers et des structures métalliques, il s'est créé un terrier. C'est son petit territoire, une petite cabane au dessus d'une colline de résidus puants de l'urbanisme, où il agglutine le bric à brac qu'il récupère chaque jour.
Le lieu n'est pas fréquenté par des anges, mais il se défend des intrus avec une agressivité hors du commun, une brutalité presque animale. Faisant fuir même les plus téméraires.
Cette violence, il l'a en lui depuis des temps qu'il a presque oubliés. Seules des cauchemars de batailles sanglantes, dans lesquels il se voit trucider des gens, viennent lui rappeler ce passé enfoui sous les vapeurs de Grash*. Il se réveille en sursaut, hurlant, l'arme au point. Cette arme qu'il ne quitte jamais. Comme s'il se savait en danger mais sans se souvenir pourquoi ?...enfin...après tout la mégapole est un endroit dangereux.

image





Mosay est courbé fasse à un mur. Il a la bouche collée à un petit tuyaux d'où sort une sorte de pâtée verdâtre qui s'écoule en continu à destination d'une grille sur le sol. La gelée gluante, légèrement translucide et dégageant une odeur nauséabonde afflue dans sa gueule béante et il l'avale à grosses gorgées.

- Les restes du SaniProcuteur* de MacDoner* c'est délicieux. Tout ces restes alimentaires mélangés, broyés et compactés qui se déverse directement dans l'estomac. Même pas besoin de mâcher. Et les gens des niveaux supérieurs prennent ça pour des déchets.
Bon il faut reconnaître que le gout des chiottes ressort un peu.
Pense t"il en ingurgitant la substances.

Soudain... PAN ! ...un coup de feu retenti.

Mosay sort son arme en sursautant. Et se tourne en direction de la ruelle d'où provenait la déflagration.:hurle Son souffle s'accélère et il sent son cœur battre la chamade.

Tandis qu'il braque toujours l'arme de sa main droite, avec la main gauche, sans même réfléchir ni tourner le regard, il plonge sa main dans l'une des poches de sa ceinture, en sort une dose de Grash* et se l'injecte directement dans la tempe. Il jettent l'injecteur puis s'essuie la barbe encore dégoulinante du liquide verdâtre avec la manche de sa veste.

Puis, il se met à avancer lentement, l'arme solidement serrée dans son poing... aux aguets...:doute2

Soudain... PAN ! PAN ! ... PAN ! PAN !PAN ! PAN ! ...les coups de feu se multiplient et des cris... puis deux formes féminines jaillissent de la ruelle au pas de course... Il semble voir une arme avec l'une d'elle mais son inquiétude retombe aussitôt qu'il les identifie.

Il ramasse un détritus assez lourd sur le sol et le balance en direction des jeunes femmes en hurlant de sa voix gutturale :

- Hého ! C'est quoi ce bordel !!! On peut pas grailler tranquille ici !!! :grah2

* Grash Une drogue très courante dans les bidonville de Haut-de-France. On la surnomme le grand brouillard parce qu'elle a la particularité brouiller les souvenirs comme dans un nuage de fumée. Elle a été crée pour servir d'inhibiteur émotionnelle pour le service de sécurité de Geneth une multinationale pharmaceutique et elle s'est rapidement répandue dans les ruelles d'Europa.

* SaniProcuteur Le Saniprocuteur est sensé transformé n'importe quel déchet en produit biodégradable. Mais en réalité il sert surtout à déverser une tonne d'immondice dans la nature sans scrupule.

* MacDoner Une chaine de resto rapide réputée pour ses célèbres Big Crasty composés à plus de 13% de produits naturels transformés...


Projet en cours: INRAL / En pause :NEOTORI /// Pause : L'ANKH DE KINBRA /// Pause : GRASS SHOPPER  /// GALERIE


Maelstorm - posté le 30/04/2019 à 16:48:56 (3982 messages postés)

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Une chance sur un million

Citation:

Maelstorm
NOM: Samael Milekievich, Le faussaire
Sexe: Homme
Age: 55 ans
Alignement: Loyal Mauvais
Description physique: Il possède un physique tres fin, les cheuveux blancs et fins, une fine barbe taillée a la perfection, Samael est atteint d'une maladie orpheline qui aurai du le tuer. Son corps est couvert de différents implants, qui ne jurent jamais avec son physique mais le maintiennent en vie. Il a le regard froid et ses prothèses oculaires lui donnent un aspect terrifiant si on le regarde avec trop d'insistance.
Caractère : Le Faussaire a commencé en bas de l'échelle en vendant des drogues dans la rue et aujourd'hui il est en haut, il est puissant et il terrifie même ceux qui ont beaucoup d'argent. Pourtant c'est un homme d'art qui ne jure que par le "Beau", il est a la recherche de la perfection artistique et il possède l'argent et les moyens pour y arriver. Il est a la tête de la corporation " Titan " une des sept plus grosses corporation d'Europa.



C'était sans aucun doute la plus belle vue de la ville. A la fenêtre du dernier étage de la tour Titan, Johnson tenait sa serviette serrée contre lui. Il ressentait une certaine gène dans sa poitrine, s'entretenir avec le faussaire était toujours un exercice. Il tentais vainement de se rassurer en regardant la vue. D'ici on voyais tout l'aero-trafic * et ses millier de passagers qui se rendaient sûrement comme tous les jours a leur travail. Ces bienheureux qui n'auraient jamais a croiser la route du plus terrifiant des corporatistes.
La secrétaire s'éclairci la gorge, Johnson se retourna, quittant le spectacle hypnotisant de la ville grouillante des yeux pour fixer un visage parfait en silicat *.
Il va vous recevoir Dit elle en actionnant une commande d'un geste de la main, affichant un sourrire d'une perfection impeccable.

Il était là, fixant un hologramme aux couleurs chatoyantes, il tournait le dos à la porte d'entrée. Son bureau d'un blanc pur aurai marqué la rétine d'un aveugle, sur le bureau en bois blanc était rangé de manière impeccable des dossiers avec une précision millimétrique, l'hypercom était posé sur le bureau en veille.

-Asseyez vous Johnson fit il d'une voix presque robotique. Vous pouvez nous laisser Rebbeca, ce ne sera pas long. Le faussaire se retourna doucement pour faire face a Johnson.
-Monsieur je ...
-Du Modigliano le faussaire le coupa, Vous aimez ? Il a mis plus de dix ans avant de terminer cet hologramme. C'est une de ses œuvres que je préfère. Modigliano a du vendre un rein, un œil et douze litres de sang pour pouvoir subvenir a ses besoins lorsqu'il l'a réalisé .
-Euh, oui, c'est très ...
-C'est son abnégation que j'admire par dessus tout, c'est ce qui me fait tenir dans les moments de doutes Il s'assit a son bureau Je vous ai fait venir pour que vous m'expliquiez. Pourquoi des prototypes de plusieurs milliards de crédits se retrouvent en pleine rue ? Pourquoi mes créations ne sont elles pas a leur place, c'est a dire dans les laboratoires cybernétiques de Titan ?
-Et bien monsieur tout d’abord il y a eu une fuite d'information, un groupe de terroriste a fait une brèche dans la sécurité du labo 12 et ils se sont enfuis avec plusieurs contenaires ainsi que quelques bioprothèses, mais la situation est sous contrôle nous avons engagé des spécialistes pour éliminer les spécimens et retrouver les bioprothèses. tout devrais rentrer dans l'ordre sous peu Baffouilla Johnson

Le faussaire soupira, il saisit un boitier dans un des tiroirs de son bureau et alluma une grande Holotélé *. Johnson se retourna. Une reportaire faisait une allocution devant un bouge malfamé.
-... et je me trouve sur les lieux, dans la rue saint Jul ou une fusillade a eu lieu. les motifs de la fusillade ne sont pas encore connus mais la police penche déjà pour la thèse du règlement de compte entre gangs rivaux, les corps ont été mutilés et ... Le faussaire arrêta l'hologramme.

-Ce n'est pas ce qu'il nous faut, si d'autres corpo viennent a découvrir ce que nous faisons, il est tres probable que nous ayons quelques soucis. Et je n'ai pas envie d'avoir des soucis, vous comprenez Johnson ?
-Oui monsieur
-Bien, alors je ne vous retiens pas plus longtemps

* Aero trafic : réseau filaire qui relie les différentes tours des corpo, pour un déplacement plus rapide et plus sur. ça ressemble a un téléphérique mais les cabines sont propulsées avec des réacteurs
* Visage en Silicat : Le nec plus ultra en chirurgie plastique, on remplace les muscles du visages par un dérivé de silice et de fibres de carbone ce qui fait paraître jeune a jamais.
* Holotélé : Une télé holographique ( je suis allé le chercher loin celui là )



Saka - posté le 30/04/2019 à 17:22:36 (17831 messages postés) - modero -

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Réalisateur de chez Lidl

- Merde, merde, merde, merde !

Les cris se faisaient plus lointains mais étaient toujours là. Dans les étroites ruelles boueuses, Eva et Ridley couraient aussi vite que possible, manquant de tomber à chaque virage dans le labyrinthe que composait ce quartier miteux.

- Hého ! C'est quoi ce bordel !!! On peut pas grailler tranquille ici !!!, leur hurla dessus un homme imposant à côté duquel elles passèrent en trombe.
Mais au coin de la rue, un type plutôt baraqué aux cheveux longs, et le même symbole tatoué sur la joue les braquait avec son fusil.

- On n'échappe pas à la Meute, les putes.

A ce moment, deux autres colosses tatoués firent irruption. L'un d'eux tenait l'immense homme qui leur avait gueulé dessus peu avant, il semblait inconscient, un fil de liquide vert sortait de sa bouche.

- Il vous a fait quoi lui ? Demanda Eva en pointant Mosay du doigt.
- Il était sur mon chemin. Répondit un colosse chauve avec une voix d'homme de cro-magnon.
- Lâchez vos armes, leur ordonna l'homme aux cheveux longs.

Ridley et Eva se regardèrent. Doucement, elles posèrent leurs pistolets au sol. Eva laissa également tomber son fusil sniper. Elles se mirent toutes deux à genoux.

- Gné ? Qu'est-ce que...


Mosay semblait se réveiller tel un lendemain ce cuite, le colosse lui mit un coup de pied dans la tête. L'homme aux cheveux longs s'approcha de lui.

- T'as de beaux implants dis-moi. T'as dû en baver, ou alors beaucoup t'amuser.
Il s'accroupit juste à côté de lui.
- Voyons ça... Un Onyx ! Wow ce fils de pute a un implant Onyx planté directement dans la tempe ! Je crois que tu vas faire notre fortune.
Il se releva.
- Et les deux pouffiasses alors !
Il se pencha vers Ridley.
- Fais-voir tes yeux toi.
L'homme lui saisit la tête, mais elle ferma très fort les yeux, il lui mit alors une énorme gifle qui retentit dans tout le quartier. Elle finit par se laisser faire.
- Traces de greffe, il est pas à toi cet œil vert hein. Sinon pas de trace d'implants quelconques, on va te mettre dans les donneurs d'organes.

Elle regarda Eva avec des yeux terrifiés pendant que l'homme se penchait vers elle.

- Ah toi t'as une sale gueule. Je vois que tu as quelques implants, au final tu vas peut-être nous servir à quelque chose. Tiens, toi visiblement c'est les deux yeux qui t'ont été greffés. C'est bizarre ta peau à gauche est pas tout à fait de la même couleur que le reste. Oh c'est pas la tienne !
- C'est la peau de celle qui m'a dépecée vivante, sac à merde !


La main gauche d'Eva se détacha de son bras et tomba au sol, un canon sortit de son avant-bras et elle lui tira dans la tête, sa cervelle éclata en morceaux. Les deux autres criminels, surpris, commencèrent à faire feu sur les jumelles et sur Mosay, qui se mirent rapidement à couvert.
La main robotique d'Eva traînait toujours par terre.



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Le Kno - posté le 01/05/2019 à 13:48:27 (4159 messages postés) - admin

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IV L'Empereur

Citation:

Le Kno
Nom: Alissa Guitz
Sexe: Femme
Age: 53 ans
Alignement: True neutral
Description physique: 1m78, métisse afro-européenne à la peau légèrement mate, un port altier, une carrure athlétique sculpté par plusieurs décennies de pratique des AMU-FSP*, une abondante chevelure coiffée en fines dreadlocks, la moitié supérieure du visage couverte par un imposant implant cybernétique.
Caractère / comportement: Distante et calculatrice, elle a développé au cours de son ascension au sein de la Friedman-Larssen Global Corporation* une très haute estime de soi et se montre souvent hautaine et intransigeante avec les gens de son entourage.
S’il est difficile de gagner sa confiance et son estime, elle peut à terme se montrer plus ouverte et bienveillante avec ceux qu’elle juge dignes.

Spoiler (cliquez pour afficher)




Elle se tenait assise, droite et parfaitement immobile, au milieu d’une petite pièce de 3 mètres par 3, vide, faiblement éclairé par une lueur émanant des murs parfaitement lisse. Même la porte, ajustée avec précision, ne laissait pas la moindre jointure visible une fois fermée. C’est dans ce cube aseptisé que l’analyste s’installait pour réfléchir. Le complet épurement du lieu la protégeait de toute source de distraction. Ainsi les micro-processeurs de son implant cybernétique traitaient les données qu’elle sélectionnait et rien d’autre. Goran, son denier assistant, avait baptisé la salle « la demeure souterraine », en référence à Platon. Goran ne faisait pas l’affaire, elle avait demandé sa mutation. Elle regrettait tout de même un peu ses saillies poétiques. Son café, aussi.

Isolée depuis près d’une heure déjà, Alissa étudiait un curieux symbole, semblable à un idéogramme d’Asie de l’Est mais ne correspondant à aucun alphabet connu. Le dossier était arrivé le matin même. Une série d’attaques coordonnées, majoritairement contre des filiales de la corporation Titan assurées par FLG Corp. On l’avait charger de tirer cette affaire au clair, d’évaluer l’impact économique sur le long terme et de détecter un éventuel montage financier de Titan. Un dossier infiniment plus stimulant que les habituels analyses de flux bancaire.

Bien qu’organisé, le groupé armé n’avait laissé aucune trace sur l’Hyperweb, même dans les strates les plus hermétiques. Pour l’heure sa seule piste était le symbole. Au fil de sa réflexion son implant piochait les données pertinentes dans le système informatique de la corporation, les décortiquaient, et les résultats précis et détails émergeaient dans son esprit comme un flash. Faute d’avoir trouvé un sens au symbole en lui-même, elle s’attardait maintenant sur les images des criminels. La corporation avait déjà pu se procuré à bon prix les dossiers de différentes polices privées. Les vidéos de télésurveillance étaient de qualité trop faible pouvoir confirmer son intuition. En revanche la référence A8 du dossier C-127 (courtoisie de la Sécurité des Hauts de France) contenait des photos de tatouages d’une qualité remarquable qui lui arrachèrent un sourire. Comme escompté, les tatouages présentaient de subtiles variations de teintes, imperceptible pour un œil organique nu et différentes d’un individus à l’autre. Il lui faudrait une vidéo d’une qualité comparable pour valider son hypothèse mais son enquête était déjà en bon chemin.


FSP : Fédération Sud-Pacifique. Fédération commerciale regroupant les pays d’Océanie et d’Asie du Sud-Est.
AMU-FSP : Arts Martiaux Unifiés de la Fédération Sud-Pacifique, une nouvelle forme d’arts martiaux regroupant les différents arts martiaux pratiqués dans les pays de la FSP.
Friedman-Larssen Global Corporation : « Petite » corporation émergente dans le secteurs des banques et assurances.


Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.


brikou - posté le 02/05/2019 à 07:32:11 (282 messages postés)

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C’était toujours quand il était absent qu’il se passait des choses intéressantes. Un brouhaha intense s'échappait de la salle de réunion. Marc traversa en vitesse l’open-space déserté et entra. Il s’installa au premier rang de l’amphithéâtre. Derrière lui, une vingtaine d’autres inspecteurs débattaient et se concentraient sur leurs écrans de commande de nano-drones.
Un hologramme géant, face au public, donnait une vue d’ensemble de l’attaque dans le quartier pauvre. Les deux femmes de la vidéo surveilllance, accompagnées d’un nouveau venu, étaient à couvert derrière un vieux tacot, et avaient des icônes rouges au dessus de leurs têtes. Une des deux filles avait un canon à la place de la main gauche. De l’autre côté de la rue, deux hommes à la carrure impressionnante, marqués d’icones vertes, mitraillaient le trio, faisant exploser les vitres de la voiture. De multiples fenêtres vidéos, des points de vue de divers nano-drones, montraient différents angles de l’altercation.
Une voix robotique féminine retentit.

- Intervention dans 50 secondes.


Au sommet de l'hologramme, deux pourcentages de culpabilité, un rouge et un vert, démontraient la justice absurde de la police privée. Celui du trio était à 82%, celui des gorilles à 4%. La méthode d’expiation du groupe coupable était indiquée en dessous : élimination. La brigade d’intervention rapide était déjà en route. Marc doutait de l’innocence de ces deux hommes effrayants. Comme souvent, le service semblait prendre pour cible les mauvaises personnes. Il approcha son bracelet de sa bouche.

- Justification du pourcentage de culpabilité ?

Une nouvelle fenêtre apparut dans l’hologramme principal, sur laquelle était diffusée en boucle une vidéo des deux femmes en haut d’un immeuble, tirant au sniper sur un homme chauve en contrebas. La voix robotique expliqua :

- Groupe suspecté à 84%. Justification : Initiateurs de la fusillade.


Marc soupira, impuissant. Soudain, un élément éveilla son attention quand un drone s’approcha du visage d’un colosse. Marc se leva et parla haut et fort, coupant les discussions de ses collègues :

- Corrélation à l’affaire C-127 ! Les tatouages du duo en face sont des motifs référencés A8, tout comme ceux des hommes impliqués dans le braquage de la banque de données centrale !

Il y eut un silence de quelques secondes dans la salle. Les chiffres de pourcentages se mirent alors à défiler. Les culpabilités furent réestimées à 28% pour le trio et à 99% pour les deux colosses. La voix robotique féminine valida l’argument.

- Corrélation confirmée. Modification de la cible de l’élimination.

Les deux femmes et leur compagnon redevinrent verts, les icônes rouges se replaçant au dessus des deux tatoués.

- La brigade d’intervention rapide sera sur place dans 10 secondes.

Autour de lui, les collègues de Marc, silencieux, lui jetaient un regard noir.

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Saka - posté le 02/05/2019 à 11:45:24 (17831 messages postés) - modero -

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Réalisateur de chez Lidl

Les jumelles étaient impuissantes. Leurs armes étaient là, à deux mètres hors de leur couverture. Le canon d'Eva n'avait pas d'autre munition que celle qui avait refait la déco du quartier avec la tête de l'autre ordure. Seul Mosay avait encore une arme, et bien qu'il sache la manier, cela ne semblait pas suffisant face aux deux colosses qui les mitraillaient non-stop.

Un très bref son de sirène assourdissant se fit entendre.

- Oh non.

Ridley vit au ciel deux drones de surveillance braqués sur la scène du crime. Elle savait pertinemment qu'Eva ayant déclenché la fusillade serait la cible prioritaire de la police. Elle se tourna vers Eva, mais la vit au sol, en position fœtale, les larmes aux yeux et se bouchant les oreilles.

- Hey gamine qu'est-ce que tu nous fait ? Cria Mosay à Eva, qui semblait dans un autre monde.
- Elle fait une crise d'angoisse !

Ridley s'agenouilla à côté d'Eva, qui la saisit très fort par le col.

- S'il te plait la laisse pas m’attraper, je t'en supplie, aide moi !
- Elle ne te fera plus rien, tout va bien...


Ce son, cette sirène de police, brève et terrifiante, faisait ressurgir chez Eva des souvenirs insupportables. Elle pleurait, hurlait, se débattait contre rien du tout. Une balle tirée par l'un des gorilles faillit atteindre sa cheville, heureusement Ridley savait comment s'y prendre et la décala légèrement au bon moment tout en lui murmurant à l'oreille.

Un transporteur de police* se posa au centre du carrefour, une dizaine d'hommes armés et masqués en sortirent. Cette fois c'était la fin. Eva commençait tout juste à se calmer, mais Ridley savait pertinemment que la police était sur le point de les exécuter.

PAN PAN PAN... PAN PAN... PAN !

Ridley ouvrit les yeux. Le transporteur s'envola, laissant derrière lui deux cadavres criblés de balles. Incrédule, elle serra Eva dans ses bras. La police venait de faire du bon travail. Quelles étaient les chances ? Qu'est-ce qui avait bien pu changer ça ? Les drones avaient certainement vu Eva tirer en premier, alors pourquoi les épargner ?
Eva se remit doucement. Ridley l'aida à se relever, puis alla aider Mosay, quelque peu secoué également mais entier. La rue était un champ de bataille. Déjà pas vraiment sexy à la base, le quartier venait de prendre très cher. Les vitres des commerces étaient toutes brisées, il y avait des impacts de balles sur tous les murs, sans compter le sang qui ruisselait des cadavres des gangsters.
Séchant ses larmes comme si rien ne s'était passé, Eva sortit son hypercom.

- Ça va pas se passer comme ça.
- Tu fais quoi encore ?
Demanda perspicacement Mosay.
- On est tous les trois dans leur viseur maintenant. Ils nous lâcheront pas.

Eva peinait à cacher les tremblements dans sa voix. Elle s'approcha d'un cadavre, ramassant sa main au passage, et scanna le tatouage avec son hypercom. Une silhouette holographique apparut.

- Patchwork ?
- J'ai découvert un nouveau gang qui se fait appeler la "meute", je vous ai envoyé leur marque. Demande statut serpent** pour nous trois.
- Hors de question.
- C'est qui votre meilleure agente bordel ?!
- Patchwork, votre propension à la destruction assure un coût beaucoup plus élevé pour nous si nous vous laissons agir librement. Vous étiez une bonne agente, si vous vous faites tuer, reposez en paix. Statut serpent refusé, c'est définitif.
- Accordez-le au moins à ma sœur !


L'hologramme disparut. Folle de rage, Eva se dirigea furieusement vers le cadavre de l'homme aux cheveux longs et lui écrabouilla violemment la tête avec ses bottes encore et encore en hurlant, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que de la purée.

- Il faut qu'on se tire de là, dit Ridley. Toi, (pointant Mosay du doigt) soit tu nous suit, soit tu pars de ton côté mais un conseil, rase les murs. Voire même quitte la ville.

Après avoir mis son fusil sniper sur le dos, Eva s'approcha de lui en lui montrant de près son visage scarifié.

- Regarde ce qui arrive quand on se met un gang à dos.

* Les transporteurs de police sont semblables à de grosses briques, des conteneurs volants, conçus pour acheminer des troupes d'une trentaines de personnes par les airs pour une efficacité optimale.
** Le statut serpent permet d'être au-dessus des lois et d'être totalement ignoré par la police. Cependant le statut étant temporaire, le bénéficiaire peut à la fin, si un jury décide qu'il en a abusé, subir des conséquences.


Réalisateur ça veut dire que je fais des films. Viens les voir si tu l'oses. | ༼ つ ◕_◕ ༽つ | Saka ressuscite les angles morts. | Gloria Papoum 1, 2, 3 | ( ͡° ͜ʖ ͡°) | L'avenir se demande ce que Saka lui réserve. | Père Clochard | Saka a dépucelé la forêt vierge. | Viens découvrir les coutumes Oniromanciennes. | (ง ͠° ͟ل͜ ͡°)ง | Coucou, tu veux voir mon site ? | ꀎ 囧


Fistan - posté le 06/05/2019 à 23:04:32 (6239 messages postés)

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[base d'avatar par Mael - merci m'sieur :) ]

Citation:

Fistan
NOM: ???
Sexe: Femme
Age: ???
Alignement: ???
Description physique: ???
Caractère / comportement: ???
Relation avec les autres membres de l'équipe: ???
Oui y'a peu d'infos c'est normal, ce personnage apparaîtra sans doute plus tard, j'ai juste profité du blanc pour en faire une petite intro. Stay tuned :p



La pièce n'était éclairée que par la faible lueur de l'holovision* et les premiers rayons de soleil filtrant au travers des stores baissés.

Une fusillade ce matin...
*clic*
...l'intervention de forces de l'ordre...
*clic*
...vivement qu'ils fassent sauter tout ces bidonvilles !...
*clic*
Nous avons pu nous procurer les images des drones de surveillance, attention ces scènes pourront choquer les plus jeunes...
*clic*


La jeune femme assise sur le bord du lit, la jambe gauche repliée en tailleur, coupe le poste et jette négligemment la commande vers la tête de lit avant de s'étirer langoureusement. Elle lance un regard par dessus son épaule, sur une silhouette endormie à moitié prise dans la fine couverture de soie. Ses yeux s'attardent sur les griffures à vif sur son dos et elle note sa respiration sifflante, sans doute l'effet des deux côtes qu'elle lui a cassé lors de leurs étreintes de la nuit.
Comme tout ceux qu'elle séduisait pour partager son lit, il avait été jeune, fougueux, et désespéré de lui plaire. Et, comme à chaque fois, elle n'avait pas fait l'effort de retenir son nom. Pendant un instant, elle réfléchis à le réveiller, mais se détourne rapidement en faisant une moue dégoutée. Ce jouet là ne l'intéresse déjà plus. Comme tout les autres, ce n'était qu'un passe temps, un distraction momentanée, à peine capable de satisfaire ses instincts.


En se levant, son regard tombe sur son reflet dans le miroir mural. Son corps nu aurait pu être sculpté par un artiste grec, ou peint à la Renaissance italienne - deux sources qui, de fait, ont servi de modèle aux esthéticiens. Elle est belle, indéniablement, et pourtant sans attrait. C'est une beauté froide, irréelle, surnaturelle, qui manquerait presque d'imperfections. Elle note une rougeur sur sa fesse gauche, une trace de la nuit dernière, et fronce les sourcils. Après un regard noir en direction de l'homme endormi, elle ferme les yeux et la rougeur disparaît, remplacée par les chaudes teintes caramel du bronzage intégral qu'elle a choisit pour la journée.

Elle avance à pas feutrés, sans bruit, vers sa salle d'eau. Contrastant avec son corps désirable, sa démarche est celle d'un prédateur : souple, économe, dangereuse. En entrant, elle effleure un boitier fixé au mur. Quand elle reviendra dans la pièce un quart d'heure plus tard, le lit sera fait, sa collation matinale de fruits frais l'attendra dans le séjour et le jeune homme aura été discrètement reconduit par la sécurité de l'immeuble. Elle repense aux nouvelles alors qu'elle se glisse sous les jets d'eau tiède. Elle anticipe le "travail" qu'elle imagine lui être bientôt confié et un fin sourire carnassier s'esquisse sur son visage...



* holovision : la version poste de TV 56" 8K de l'hypercom


brikou - posté le 12/05/2019 à 11:04:31 (282 messages postés)

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Peyron accosta Marc dans les sous-sols. Celui-ci se dirigeait vers les cellules d’un pas décidé.

- Deux… Tu as pris deux décisions stupides aujourd’hui, Savary ! Qu’est-ce-que tu viens faire ici ?!
- Me racheter en faisant avancer l’enquête. Je veux interroger le braqueur qui a survécu, Edouard Tobbes.
- Il a déjà été interrogé, par d’autres !
- Et quelle était leur conclusion ?
- Possibles affiliations à trois organisations criminelles différentes. Les trafiquants d’organe de Seeds, la famille Mancini, ou une milice clandestine encore non identifiée.
- Possibles affiliations ? Ils ont des accélérants mais sont incapables d’être sûrs d’eux ?


Ils arrivèrent devant la porte noire de la cellule de Tobbes. Marc renchérit :

- C’est moi qui doit l’interroger, et pas des incompétents. Quand j’aurai résolu l’affaire, le bloc se rendra compte qu’ils ne peuvent pas se passer de moi.


Peyron soupira et plaqua la paume de sa main contre la porte, laissant une empreinte lumineuse et bleutée. La porte coulissa, dévoilant un homme imposant, chauve et à la barbe broussailleuse, avec une sorte d’étoile tatouée sur le front, assis sur son lit de prisonnier. Le gardien s’adossa contre la porte qui s’était aussitôt refermée derrière lui et l’inspecteur. Ce dernier s’approcha du malfrat en lui faisant le discours protocolaire.

- Edouard Tobbes. Vous êtes impliqué dans l’affaire C-127 et semblez lié à une fusillade qui s’est déroulée aujourd'hui dans les quartiers pauvres. Quelles sont les motivations de la prise d’otage de la Central Data Bank ? Quelles données espériez-vous voler ?

- J’ai déjà été interrogé ! répondit Edouard agressivement, avec une voix rocailleuse.
- Pour qui travaillez-vous ?
- Pour des types si rancuniers qu’ils n’hésiteraient pas à nous faire sauter la cervelle, la tienne et la mienne si jamais j’avouais quelque chose. Laisse tomber tes questions inutiles si tu veux pas avoir de gros problèmes.


Marc enfonça deux boutons de son bracelet. Une trappe s’ouvrit alors au plafond et un bras mécanique en sortit, tenant à portée de l’inspecteur un étrange masque blanc et lisse, semblable à une demi coquille d’oeuf. Marc attrapa le masque et l’accrocha aux contours de son visage.

- Le refus d'obtempérer de l’accusé, ou des incohérences menant à des doutes sur le discours de l’accusé, peuvent justifier l'utilisation d’un accélérant mémoriel, permettant d'analyser les véritables souvenirs de l’accusé.

Le bras mécanique remonta dans sa trappe et Marc activa l’accélérant placé sur sa tête, diffusant un bruit aigu et sifflant dans la cellule. Il se concentra sur le visage de Tobbes. Celui-ci se leva, furieux et menaçant.

- Tu crois que tes amis n’ont pas déjà essayé !

Peyron se dépêcha de faire reculer l’homme en poussant son épaule et en le faisant se rasseoir sur la couchette. La masque blanc sans expression continua de fixer le barbu quelques secondes. Le sifflement finit par cesser, et Marc retira l’accélérant.

- Rien… Que du noir.

Edouard Tobbes ricana. Il pointa du doigt le centre de l’étoile tatouée sur son crâne.

- C’est une représentation d’un cristal de grash. Les premières branches à la base sont toujours parfaites et similaires, mais plus les branches se multiplient et s’éloignent du centre, plus elles sont irrégulières et chaotiques, rendant chaque cristal unique et impossible à identifier. Le grash brouille la mémoire, tout comme l’encre magnétique de ce tatouage empêche n’importe quelle technologie de lire mes souvenirs.

Il se leva à nouveau, rapprochant son visage sauvage de celui de l’inspecteur.

- Tu ne sauras jamais rien !

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Kenetec - posté le 15/05/2019 à 20:19:02 (12998 messages postés)

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~°~

Citation:

Kenetec
NOM: Guido Van De Maas
Sexe: Homme
Age: 54 ans
Alignement: Loyal Mauvais
Description physique: Taille moyenne et corpulence normale. Cheveux grisonnant. Plaqué sur le côté. Visage abimé, fatigué, avec cicatrices, révélant un passé qu’on imagine mouvementé
Caractère / comportement: Passé trouble. Carré et méthodique. Ne mens jamais et va droit au but. Méfiant et froid avec les gens qu’il ne connait pas. Très aimant envers son chien, Naad. Loyal envers ceux pour qui il s’engage.
Relation avec les autres membres de l'équipe: Il a un objectif clair et il n’hésitera pas à ses servir de ses alliés pour arriver à ses fins. Il se moque que cela puisse leur faire du mal du moment que cela sert sa cause.

Guido
image

Naad, son chien augmenté
image



Ils étaient de retour.
Tandis qu'il préparait le repas du soir avec les légumes récoltés la veille, Guido ne pouvait pas s'enlever cette idée de la tête.

Cela faisait 14 ans qu'il avait quitté Europa pour les montagnes de Bavière, dans cette région que les anciens appelaient l'Allemagne.
Plus grand monde n'osait vivre hors des mégalopoles désormais. Des régions entières étaient retournées à l'état sauvage. Les gens étaient trop effrayés de vivre loin de tout, loin des autres, loin du confort et de la marche infernale du monde.
Même si bidonvilles et misère était le lot quotidien de nombreux habitants d'Europa, peu franchissaient le cap de quitter cet horizon de grisaille et de déchets qu'ils avaient toujours connu.

Mais Guido s'en moquait. Cette vie dans la crasse et la puanteur d'Europa appartenait au passé.
Il s'occupait désormais de ses 4 enfants dans cette petite communauté isolée qui avait bien voulu l'accueillir, faisant fi de son passé.
Ils faisaient pousser leur légumes, élevaient leurs animaux et menaient une existence quasi autonome, au milieu de la forêt et des montagnes.
La vie était spartiate, parfois rude, mais pacifique.

Naad s'avança vers lui, attiré par l'odeur du repas qui se préparait.
Naad n'était pas un chien comme les autres. A vrai dire il n'y avait plus grand chose d'un berger allemand à l'intérieur de cette bête.
Il avait été augmenté pour devenir plus qu'un compagnon. Un guerrier, une arme, une sentinelle, un espion. Un chien cybernétique bourré d’implants en tout genre, dont l'utilité n'était plus à prouver.
Cela faisait 24 ans qu'il accompagnait Guido dans sa vie, et c'était devenu plus qu'un chien. Presque un prolongement de sa personnalité.
Guido en revanche, avait su garder son corps vierge de tout implant. Il était anti-augmentation depuis toujours et refusait de se faire charcuter.

- Naad, joue le journal de la veille
Une projection holographique sortit de l'œil du canidé et joua le flash d'information d'Europa.
On y voyait deux femmes prises dans une fusillade face à plusieurs gros bras décidés à en découdre. Plus tard, le cadavre de l'un deux ou l'on distinguait clairement une étoile sur le front.

Ils étaient de retour.
La meute avait été lâchée. A nouveau. Pourquoi ? Par qui ? Guido bouillonnait de rage à l'intérieur.

Mais sa décision était faite depuis longtemps. Il avait une promesse à tenir.
Il prépara son paquetage et sortit du faux plancher son fusil. Il était en parfait état, prêt à faire feu.

Guido détestait les au revoir. Alors, pendant de longues minutes, avec une certaine mélancolie, il se contenta d'observer de loin les jumelles et ses deux derniers enfants en train de jouer avec les autres gamins de la communauté.
Il laissa une note sur la table et parti avec Naad en direction du secteur Oldenbourg, à la frontière Est d'Europa. (à l'opposé de Lille/Dunkerque, qui sont bien plus à l'Ouest)

A peine monté dans l'hypertro, il se rappela pourquoi il avait quitté cette ville.
Il traversa à toute vitesse les kilomètres de cette décharge qu’on appelait Europa.
Groningen. Et ses centrales énergétiques à perte de vue.
New Amsterdam. Ravagée par la montée des eaux suite à la fonte des pôles, il ne restait plus rien de la vieille ville. Toute la nouvelle ville avait été reconstruite au-dessus du niveau de la mer, sur des pilotis géants.
Rotterdam. Le port gigantesque par lequel tous les biens de consommation des quartiers riches entraient. Légaux comme illégaux.
Anvers. La région favorisée ou les riches vivaient et se reproduisaient entre eux, tenant bien à l’écart les crasseux des environs.
Bruxelles. Et ses kilomètres de bidonville. Aux portes des quartiers riches d'Anvers se trouvaient tous les miséreux qui voulaient se faire une place au soleil. (Quand on pouvait le voir à travers les nuages de pollutions bien entendu)
Lille-Dunkerque. Terminus.

Guido et Naad se mirent immédiatement à la recherche de ces deux gamines.
Elles avaient descendu un gars de la meute. Elles feraient donc l’objet d’une traque sans relâche par les autres membres. Guido le savait.
Et il comptait bien se servir de ces deux appâts pour renvoyer la meute au chenil une bonne fois pour toute.

Le Miroir de Philéas (Jeu complet)


Saka - posté le 17/05/2019 à 11:01:02 (17831 messages postés) - modero -

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Réalisateur de chez Lidl

La rue commençait à reprendre vie. Les enseignes holographiques se rallumèrent* et les piétons recommençaient timidement peu à peu leur routine quotidienne. Un véhicule de la morgue vint embarquer les cadavres laissés par le petit groupe.
Ridley et Eva marchaient d'un pas rapide dans les rues, suivies de loin par Mosay. Plus ils avançaient, plus les rues étaient animées. Au bout d'un moment, ils finirent par sortir du ghetto pour arriver en zone plus civilisées. Finis les blocs de béton écaillés et les routes pleines de nids de poules, place aux gratte-ciels d'acier et de verre, aux publicités holographiques de partout, aux trottoirs suspendus sur plusieurs niveaux et à la foule compacte et bruyante.

Mosay finit par rejoindre les jumelles. Eva pointa du doigt vers le nord.

- Par là il y a l'hypertro vers l'aéroport de Bruxelles.

Ridley s'arrêta net. Eva le remarqua et s'arrêta également.

- Un problème ?
- Attends, c'est ça ton plan ? Tu veux fuir ? Qu'on se planque à Mexico ?
- Je pensais plus à Tokyo-Hamamatsu à vrai dire.
- A cause d'un pauvre gang de merde ? Eva sérieusement tu nous fais quoi là ?


Pendant qu'elles se disputaient, un drone de la police les observait de loin. Une escouade d'agents les abordèrent.

- Eva Hanson ?, demanda l'agent d'une voix un peu robotique dûe à son masque.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Vous êtes chasseuse pour Oracle, exact ?
- Exact.
- Vous avez participé à une fusillade dans le quartier Houck, vous et vos complices.
- Attendez c'était un gang, vos collègues les ont abattus, on était en droit de défense.
- Nous n'avons pas été envoyés pour vous arrêter mais pour vous recruter. Vous trois.


Il pointa du doigt un transporteur de police posé non loin.

- Nous recruter pour quoi ?
- Embarquez. Donnez-nous vos armes.


Les jumelles et Mosay s'exécutèrent, donnant toutes leurs armes aux agents. Le policier les poussa brutalement en direction du véhicule, ils entrèrent avec les autres agents et le transporteur décolla.

* Il est habituel à Europa de couper les enseignes et publicités pendant les fusillades de rue afin de ne pas obstruer la vision des caméras et drones de surveillance.

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Le Kno - posté le 05/06/2019 à 00:09:53 (4159 messages postés) - admin

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IV L'Empereur

C’était heureux. Un peu trop heureux, à vrai dire. Un gang qui était passé sous les radars pendant probablement plusieurs années se retrouvait subitement impliqué dans une fusillade, en pleine rue, à l’heure de pointe. Leurs sales trognes faisaient déjà le tour des JH*. Le braquage raté pouvait être un coup de malchance, mais ce coup-ci ne subsistait pas l’ombre d’un doute. D’ailleurs les vidéos étaient assez explicites. Les deux jeunes femmes avaient abattu un premier gangster au fusil de précision avant de descendre scanner son visage. Des chasseuses de primes, aucun doute là-dessus. Assez douées, vraisemblablement. Un joli tir. Le troisième larron ne payait pas de mine mais il pouvait bien en être un aussi. Leur partenaire, sans doute.
La question était de savoir qui avaient émis ce contrat. Il y avaient peu de chance qu’elles le sachent elles-même mais les interroger pouvait toujours être utile. Elle devait s'en occuper au plus vite. Après une pareille mésaventure il était probable qu’elles demandent le Statut Serpent. Et si elles l’obtenaient, les retrouver deviendrait délicat, même avec le réseau de Friedmann-Larssen, même pour elle. Il était aussi possible que la police veuille leur mettre le grappin dessus. Qu’ils ne les aient pas abattues à vu relevait déjà du miracle. Tout bien réfléchit, une petite visite aux quartiers généraux de la SHF** était sans doute sa meilleure option.
- Svan, les noms des inspecteurs en charge du dossier C-127, je te prie.
Un spectre translucide se matérialisa dans un coin de son champ de vision, la mine aussi radieuse qu’à l’accoutumé, un mug de thé tchaï dans la main gauche.
- J'en déduis que tu t’es déjà séparé de Goran?
- Goran… Gentil garçon, intelligent, sensible, mais totalement dépourvu de flair. Je l’ai envoyé sur un poste de comptable, un truc rangé, bien plus dans ses cordes. Je lui ai rendu service, crois-moi.
- Certes, comme à tous les autres. Bienheureux soient-ils d’avoir croiser un jour ta route et bénéficié de tes enseignements… aussi bref qu’ils furent. C-127, tu m’as dis ? Laisse-moi regarder…

Baratineur de génie, Svan travaillait dans les relations publiques. Sa gouaille et son impressionnant carnet d’adresses étaient des ressources précieuses. Svan aurait fait un merveilleux assistant, si seulement il avait pu supporter d’être l’assistant de qui que ce soit. Et tous les assistants qu’on pourra bien lui envoyer auront tous le défaut de ne pas être Svan.
Tandis que ce dernier s’était détourner pour passer des coups d’hypercom, l’implant d’Alissa poursuivait l’analyse des images de la fusillade. Les drones avaient filmé les gangsters – leurs visages – sous toutes les coutures. Les tatouages étaient restés inertes pendant l’essentiel de altercation, et puis…
Et puis le transporteur de police arrive, dans un sacré raffut. Les visages se tournent, des regards interloqués s’échangent, et les tatouages s’animent.
Les images s’affichèrent en grand devant ses yeux. La séquence était évidemment bien trop courte pour pouvoir déchiffrer quoi que ce soit, mais elle tenait la preuve qu’elle cherchait. Alissa laissa échappe un petit soupir satisfait.
- Ça varie ! s’exclama Svan.
Alissa revient à sa silhouette éthérée.
- Marc Savary, inspecteur de la SHF, bureau R212. Je t’ai obtenu un rendez-vous pour 14h.
- Parfait, merci Svan. Tu es un amour.
- Tout pour tes grands yeux vitreux, ma belle.

Alissa singea un sourire mielleux.
- Je te revaudrait ça, bonhomme.
Svan lui fit signe de sa tasse.
- Hé bien ! Tu sais où me trouver…
L’analyste se leva et toutes les projections devant ses yeux s’évaporèrent, libérant son champ de vision. Elle sortit de sa « demeure souterraine » et traversa son appartement en direction de l’ascenseur. L’heure était déjà bien avancé, il valait mieux partir tout de suite pour éviter les va-et-vient des pauses déjeuner. Elle grignoterait quelque chose en chemin. Elle revêtit sa cape en élasthanne dorée et sortit.

* Journaux Holovisés
** Sécurité des Hauts de France


Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.


Saka - posté le 11/06/2019 à 11:01:48 (17831 messages postés) - modero -

❤ 0

Réalisateur de chez Lidl

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*Aucun pouls détecté, procédure de redémarrage cardiaque immédiate*
...
...
*Échec de la procédure. Nouvelle tentative.*
...
Eva se réveilla, dans une boîte de conserve en feu, entourée de cadavres de policiers. Un bras coupé net était coincé plus loin, écrasé par de la ferraille, le sang coulait encore. A moitié consciente, elle chercha sa sœur du regard mais ne la vit nulle part. Elle sentit soudainement une main l'attraper par la taille, la faisant glisser sur le côté. Elle s'évanouit à nouveau.

...

Elle reprit progressivement conscience, voyant défiler des lampes au plafond. Des gens parlaient juste à côté d'elle mais elle peinait à comprendre leur discussion. Tout ce qu'elle comprenait, c'était qu'elle était allongée, et qu'elle avançait dans un long couloir.

- ...est dans un état préoccupant, elle est actuellement au bloc. Quant à l'homme qui était avec elles, il est conscient, on l'a mis en observation.
- J'ai son dossier, Eva Hanson, 24 ans, chasseuse pour la société Oracle. Regardez ça, plus de 60% de son corps est artificiel, une partie de sa peau et ses deux yeux viennent d'ailleurs. Le dossier dit qu'il y a trois ans elle a été partiellement dépecée et énucléée, sa sœur lui a fait don d'un œil, l'autre vient d'un donneur non identifié, certainement une opération clandestine. Tout le reste, ses bras, ses jambes, une partie de ses organes sont artificiels.
- Docteur, elle est réveillée !


Eva se redressa légèrement, avant de s'effondrer à nouveau.
...

Elle se réveilla dans une chambre, en chemise d'hôpital. Ridley était sur un lit juste à côté.

- Ridley ! Oh !

Cette dernière dormait profondément. Eva ramassa à l'aveugle la première chose qui lui tomba sous la main, soit la télécommande de son lit, et la jeta sur Ridley, ce qui actionna le mécanisme de redressement de son lit, qui fit s'asseoir Eva dans une position très inconfortable.

- Debout connasse ! M'oblige pas à me lever, et rends-moi cette télécommande !

Ridley n'eut aucune réaction, elle dormait encore. Eva posa les pieds au sol et se leva péniblement, manquant de tomber. Elle fit quelques pas maladroits et s'arrêta net. Le bras droit de sa sœur avait été amputé. Elle était maintenue endormie par une machine.

- Non, non, non...

Un homme en blouse blanche entra dans la chambre. Il était un peu rondouillard, partiellement chauve et portait des lunettes. Il vit Eva les larmes aux yeux devant le moignon de sa sœur.

- Vous devriez vous asseoir madame, vous avez eu une sérieuse commotion cérébrale.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?


Le médecin aida Eva à se rassoir sur le lit, il ramassa la télécommande et le déplia. Il s'assit sur une chaise.

- Vous étiez dans un transporteur de police, vous vous souvenez ?
- Oui ils voulaient nous recruter pour je sais pas quoi.
- En vol vous avez été violemment percutés par un transporteur de marchandises. Cinq policiers sont morts, les autres sont grièvement blessés. L'homme qui était avec vous, un certain Mosay Wesword s'en est sorti avec un choc à la tête, moins important que le vôtre. Votre sœur a eu son bras écrasé, les secours n'ont pas eu d'autre choix que de l'amputer pour l'extraire du véhicule.
- Merde, merde...
- Il y a dans cet hôpital un étage entier consacré aux prothèses, d'ici quelques jours elle sera opérable. Vous êtes vous-même en partie composée de prothèses, mais vous êtes toujours vivante et debout, vous êtes bien placée pour comprendre que ce n'est pas la fin.
- J'aurais préféré garder mes membres.
- Pardon, je ne voulais pas vous offenser.


Quelqu'un toqua à la porte. Une infirmière entra.

- Madame Hanson ? Vous avez la visite de la police.

Une jeune inspectrice à lunettes entra.

- Et merde. Marmonna Eva.
- Bonjour, j'aurais des questions à vous poser.




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brikou - posté le 14/06/2019 à 14:09:35 (282 messages postés)

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- L’accident de transporteurs, vous pensez que c’était une attaque ?

Marc entra dans la chambre de soins. C’était une jeune inspectrice avec des lunettes épaisses et des longs cheveux frisés qui venait de poser la question à Eva, la témointe rescapée, encore alitée. Les deux femmes cessèrent aussitôt leur conversation.

- L’enquête n’a pas été déclarée ouverte. déclara Marc à la binoclarde. Aucun interrogatoire n’a été planifié. Vous n’êtes pas autorisée à être ici.
- Tout comme vous, non ?
lui répondit-elle en redressant ses lunettes, méprisante.

Il la dévisagea. Il lui semblait ne jamais avoir vu cette prétendue collègue.

- Nouvelle ? Quel est votre numéro d'identification ?
- Je ne pense pas que…
- Foutaises ! Vous êtes une trafiquante d’informa...
- ...Journaliste !
- C’est la même chose ! Vous allez avoir de gros problèmes !


La frisée fit un petit rire insolent :
- J’infiltre votre police depuis ce matin. Vos interventions irraisonnées, vos interrogatoires clandestins… Beaucoup de bruit circule sur vous, Marc Savary. Vous êtes au courant ? Et si j’envoyais à vos supérieurs un petit reportage privé sur vous, dans cette pièce ?

Elle pressa un minuscule bouton sur la branche de ses lunettes, déclenchant le flash d’un micro appareil photo.

Marc grimaça, aveuglé :
- C’est moi qui vais vous signaler !
- C’est ce qu’on va voir !
- Tous les deux ! VOS GUEULES, PUTAIN !


Les deux chamailleurs, choqués, se retournèrent vers la patiente au langage fleuri : Eva Hanson, l’une des deux femmes impliquées dans la fusillade des quartiers pauvres et dans l’accident de transporteurs. Assise sur un lit voisin à celui de sa soeur jumelle encore endormie, elle ne supportait pas être ignorée.

- Cette meuf a réussi à entrer dans votre bâtiment comme ça, pépère ?! déplora-t-elle. On est vraiment en sécurité dans cette infirmerie de merde ?
- Assurément.
attesta le policier. Des centaines de nano-drones sont uniquement dédiés…

Soudainement, l’alerte d'urgence retentit. C’était la troisième fois de la journée. On entendait dans les couloirs des brigadiers et des inspecteurs délégués criant des ordres confus mêlés au bruit des sirènes. Une dizaine de sonneries de notifications sonnèrent dans la poche de la journaliste. Celle-ci consulta son hypercom.

Elle annonça, sarcastique :
- Eh bien… Je me demande ce qui fera la une de demain… La fusillade, l’accident, ou le tout récent meurtre de ce type juste devant votre commissariat ?
- Déguerpissez.
menaça Marc.
- Bien sûr. Je ne vais pas rater ce scoop alors que je suis sur place ! Allez, ciao !


L’intruse s’en alla enfin. Seul avec la chasseuse de prime et sa jumelle inconsciente, l’inspecteur claqua la porte, étouffant le bruit de la sirène..

- Que vous avait-elle posé comme questions ?
- Tu me prends pour une sourde ?!
s'offusqua Eva. T’es pas autorisé à me parler.
- Effectivement. Et c’est bien le problème.


Marc pianota sur son hypercom. Un petit ticket s’imprimma, sortant de son bracelet. Il arracha le ticket et le secoua, puis il le plaça dans la main d’Eva.

- C’est mon numéro. Vous serez rétablie bien avant votre soeur. Je veux m’entretenir avec vous ce soir, à l’extérieur.
- A l’extérieur ?! Des truands veulent me flinguer et tu veux que je sorte la nuit à un endroit précis ?
- Vous pouvez choisir le point de rencontre.
- Tu te fous de ma gueule ?!
- Vous êtes ma seule piste sur les tueurs tatoués. Peu importe les règles au point où j’en suis, cette enquête doit avancer. Le système est trop lent.
- Trop lent ?! Vous trucidez direct sans hésiter n’importe quel gus qui trouble l’ordre public !
- Oui, et c’est exactement ce qui aurait pu vous arriver quand vous avez initié la fusillade de ce matin. J’ai fait modifier la cible. Sans moi, vous ne seriez pas morte dans un accident de transporteurs, mais de cinq balles des forces de l’ordre dans le crâne. Alors faîtes moi confiance : contactez-moi.


Alors que l’inspecteur sortait de l’infirmerie de la police, il dû s’écarter pour laisser passer un cortège de médecins urgentistes. Il portaient sur un brancard le corps criblé de balles de la cible de la dernière attaque. La détestable journaliste prenait quelques photos indiscrètes avec ses lunettes. Elle fit un sourire narquois à Marc. Ce dernier eut un haut-le-coeur quand il reconnut l’homme roux du braquage C-127, couvert de sang, en phase terminale. Celui qu’il avait libéré quelques heures plus tôt venait de se faire exécuter par un tireur embusqué, juste à sa sortie du commissariat. Edouard Tobbes n’avait pas menti à propos de ses congénères. Ils sont rancuniers, et ne ratent aucune occasion de se venger.

Marc déglutit. Il les avait mis en colère. Le jeune policier reprit la route pour regagner son bureau. Il consulta l’heure sur son hypercom. Il avait un peu d’avance pour son prochain rendez-vous mais accéléra tout de même le pas, préférant ne pas rester à découvert.

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Saka - posté le 15/06/2019 à 15:46:47 (17831 messages postés) - modero -

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Réalisateur de chez Lidl

Ils ne lui foutront jamais la paix.
Eva enfonça sa tête dans son oreiller. Elle rêvait des plages de Tokyo-Hamamatsu et d'un repos bien mérité. Mais il fallait se rendre à l'évidence, malgré tout elle adorait son boulot. Maintenant elle voulait en savoir plus. Quelque chose d'énorme se tramait en ce moment-même, et fuir serait d'une lâcheté qu'elle regretterait toute sa vie. Aussi, l'envie de réduire les gangs en cendres la gagnait de plus en plus.

"J’ai fait modifier la cible. Sans moi, vous ne seriez pas morte dans un accident de transporteurs, mais de cinq balles des forces de l’ordre dans le crâne."

Est-ce que c'était des bobards ?... Eva regarda le petit ticket donné par l'inspecteur. Elle soupira et regarda sa sœur. Elle récupéra son hypercom dans la poche de son pantalon et pianota le numéro du flic. Pas de réponse, il devait être occupé. Elle lui laissa un message.

- Je veux bien vous voir, mais pas ce soir. Pas sans ma sœur. Et on joue avec mes règles. Rendez-vous dans deux jours à 19h, et pas en public mais chez moi. Vu toutes les infos que vous avez sur tout le monde vous trouverez bien où c'est.

Qu'est-ce qu'il y avait à faire dans un hôpital ?... Eva se souvint que le médecin avait parlé d'un étage consacré aux prothèses. Certainement des modèles basiques. Ça suffira pour commencer. Quand Ridley sera habituée, elles iront faire un tour au marché noir pour des modèles un peu plus... fun. Eva était sûre qu'un modèle avec scie circulaire intégrée plairait beaucoup à Ridley. Sinon elle s'en prendrait un pour elle-même. Eva enleva sa chemise d'hôpital et enfila ses vêtements. Elle vit juste à côté ceux de Ridley imbibés de sang. Elle sortit, espérant aussi trouver un magasin de vêtements au passage.



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L`Équenau - posté le 16/06/2019 à 18:53:17 (4159 messages postés) - admin

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IV L'Empereur

La silhouette guindée et la démarche féline d’Alissa offrait un saisissant contraste au chaos ambiant lorsqu’elle s’engagea sur le parvis du commissariat. Au milieu des ordres et fulminations contradictoires, des brigades quadrillant des périmètres incertains, des drones aux trajectoires mal assurées, seul l’imposante statue de l’Ordre Triomphant, au pied des marches – cadeau de la corporation Titan à la SHF pour des décennies de bons et loyaux services – avait gardé sa contenance. « Et pour combien de temps ? », songea distraitement Alissa en passant à côté.

- Ça doit vraiment être sérieux pour que vous vous déplaciez en personne… », l’interpella une voix claironnante à sa droite. Son regard balaya le perron et rencontra deux yeux pétillants et vifs retranchés derrière des lunettes à grosse monture, éclipsés un instant par le flash d’un minuscule appareil photo. Du haut de son perchoir, Leanor Stravinsk scrutait victorieusement la scène, telle une carcasse encore tiède qu’elle disséquait à coups de stylet adroits sur son ardoise numérique, prenant une photo de temps à autre.
- ...Et ça continue d’empirer, je vois. Que s’est-t-il passé ?
- Un témoin s’est fait refroidir. Juste en sortant du commissariat, vous imaginez ? D’abord le transporteur, ça ensuite, la SCP n’est même plus capable de protéger ses témoins, c’est affligeant...
- Le transporteur ?
- Vous n’êtes pas au courant ? Un camion a percuté le transporteur qui rapatriait les rescapés d’une fusillade qui a eu lieu ce matin. Certainement pas un accident, si vous voulez mon avis... »

Alissa réprima une grimace. Arrivait-elle trop tard ? Malgré ses efforts pour rester composée, la journaliste parvint à lire à travers son visage impassible.
- Vous veniez pour ça, bien sûr. Alors, de quoi s’agît-il ? On ne vous aurait pas dérangé pour un bête règlement de compte, n’est-ce pas ?
- Vous devriez y songer à deux fois avant de fourrer le nez dans cette affaire, jeune fille. Les responsables de cette pagaille ont l’air d’avoir une politique assez radicale en ce qui concerne les fouineurs. »
- Oh, inutile de vous inquiéter pour moi Mme Guitz. Même les balles me trouvent insupportable, elles m’évitent comme une malpropre. Vous devriez plutôt vous soucier de vous. Courir après les gangsters à votre âge, c’est mauvais pour le cœur, non ?.  »
- Hmm... Tout compte fait, un peu de plomb dans le crâne ne vous ferait sans doute pas de mal.. Si vous voulez bien m’excuser... »


Alissa tourna le dos à un sourire narquois et franchit la porte à tambour. A peine entrée, son implant cybernétique en avait téléchargé le guide virtuel et intégrait à sa vision une ligne bleue azure qui la conduirait jusqu’au bureau R212. La ligne traversait le hall et la muraille de bureaux vitrés à l’extrémité de celui-ci, stoppait devant une rangée d’ascenseurs et reprenait deux étages plus bas pour s’enfoncer dans le dédale de cubicules où l’on reléguait tout agent qui essayait un tant soit peu de faire de faire son boulot.
- Inspecteur Savary ?
Elle tira le jeune inspecteur de ses ruminations. Marc Savary paraissait soucieux.
Elle lui tendit la main droite, il la serra fermement.
- Je suis Alissa Gutiz. Merci de me recevoir aussi vite.
- Votre collègue ne m’a pas vraiment laissé le choix. Je dois dire que ça tombe assez mal.
- J’avais remarqué... Promis, je ne vous retiendrais pas longtemps. J’ai seulement besoin d’un ou deux renseignements. J’enquête pour le compte de la Friedman-Larssen Global Corporation sur une série d’attaques visant des établissem…
- On est déjà sur le coup. Vous devriez laisser la police s’occuper de ça.
- Sans douter de vos capacités, inspecteur, FLG Corp. préfère avoir certaines garanties.
- Et vous, vous pouvez leur donner ces garanties ?
- J’ai fait mes preuves. Et puis au vu des circonstances, un peu d'aide ne serait pas de trop, vous ne croyez pas ?

Marc se renfrogna. A l’évidence, l’idée d’une civile interférant dans son enquête ne l’enchantait guère. Mais il pouvait difficilement lui donner tort.
- Qu’attendez-vous de moi, Mme Guitz ? », lâcha-t-il enfin.
- Qu’est-il advenu des deux chasseuses de primes impliquées dans la fusillade de ce matin ? J’ai entendu dire que le transporteur qui les ramenaient ici a eu un accident.
- Ouais, un beau foutoir. Par chance, les chasseuses s’en sont tirées. On les a hospitalisées il y a quelques heures.
- Je souhaiterais m’entretenir avec elles au plus vite.
- C’est impossible. Elles sont sous protection policière jusqu’à ce qu’elles se rétablissent, toute visite est défendue. Et il n’y a pas encore d’enquête ouverte les concernant. Même moi je ne suis pas autorisé à les interroger.
- Inspecteur, il est probable que ces personnes détiennent des informations capitales sur notre affaire et elles sont déjà la cible de...
- Je sais bien, bordel !»
, explosa Marc. «  Je sais tout ça. Tant que l’enquête n’a pas été ouverte j’ai les poings liés, je peux rien y faire.
Il marqua une pause, se laissa retomber contre le dossier de son fauteuil.
- De toutes façons, elles ne sont pas vraiment du genre coopératives.
Alissa esquissa un sourire.
- Donc vous les avez quand même interrogées...
- J’ai essayé. Sans succès, grâce à une de ces satanés fouille-merdes. Je leur ai laissé mon numéro, je pouvais difficilement faire mieux.
- Vous pensez qu’elles vous appelleront ?
- J’ose espérer que oui. Je leur ai sauvé les miches pendant la fusillade, elles me doivent bien ça.
- Vous voudrez bien me tenir au courant si jamais elles vous contactent ?

Elle tira une carte de visite d'un petit étui argenté et la glissa sur le bureau.
Marc la regarda quelques instants, haussa les épaules et la ramassa.
- Pourquoi pas. Après tout vous avez raison. Au point où j’en suis toute aide est bonne à prendre. Et on peut pas dire que ça se bouscule…
Alissa se leva avec un sourire affable.
- A la bonne heure. Alors je ne vous dérange pas plus longtemps. Merci encore de m’avoir reçue.
Elle le salua d’en hochement de tête et se détourna du bureau.
- De votre côté, vous avez trouvé des choses ? », l’interpella Marc avant qu’elle ne s’éloigne.
Alissa lui adressa un regard malicieux par dessus son épaule.
- Vous devriez examiner les tatouages de plus près, ils sont tout à fait fascinants.
- Les cristaux de Grash »
, commenta Marc avec un rictus, « l’encre magnétique qui masque les ondes cérébrales. Je suis courant, je l’ai découvert à mes frais.
- C’est encore mieux que ça. Je pense qu’ils s’en servent pour communiquer. Mais c’est encore un peu tôt pour l’affirmer, je dois poursuivre mes recherches. Je vous tiendrais au courant si j’ai du nouveau. Bonne journée, M. Savary.
Elle quitta le box et s’engagea dans l’allée en direction des ascenseurs.

Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.


Saka - posté le 24/06/2019 à 16:38:30 (17831 messages postés) - modero -

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Réalisateur de chez Lidl

[Je remets la chronologie en place en déplaçant une partie de mon post précédent après Kno pour éviter les wibbly wobbly temporels.]

Deux jours plus tard...

- Un bras avec quoi ?! Mais pour quoi faire ?
- Mais plein de trucs ! Tu m'emmerdes à la fin, c'est quand-même pratique d'avoir une putain de scie circulaire, t'imagines le gain de temps pour les interrogatoires ?
- Ouais t'es gentille mais là je me contenterai d'un bras tout simple. Puis c'est toi la chasseuse, moi je te donne des coups de.. main... ha, ha, ha.


On sonna à la porte. Eva leva les yeux au ciel et se leva du canapé en cuir noir à moitié écaillé. Elle ouvrit la porte au flic, qui découvrit l'appartement. En voyant son regard, Eva devinait très bien ce qu'il pensait à cet instant.
"Qu'est-ce que c'est que cette pagaille ! C'est rikiki et tout bordélique ! Ça rapporte une vraie fortune pourtant d'être chasseur, alors pourquoi vivre dans un tel taudis ?"
Effectivement l'appartement d'Eva ne payait pas de mine. Situé au trentième étage d'un énorme immeuble dans un quartier miteux, l'appartement non content d'être rikiki était un foutoir, comme si une tornade l'avait ravagé. De la vaisselle sale envahie de mouches trônait dans l'évier, des emballages divers recouvraient le sol et les meubles, sans compter les armes en vrac par ci, par là. L'inspecteur peinait à cacher sa grimace. Ridley l'interpella.

- J'ai l'impression qu'on est d'accord, un coup de balai ce serait bien.

Eva adressa un doigt d'honneur à sa sœur.

- Fais la maligne toi, pourquoi tu t'applaudirais pas ? Ah merde tu peux pas !

Elle dégagea difficilement une chaise pliante sur laquelle elle invita Marc à s'asseoir. Ce dernier sortit de sa poche un inhibiteur d'ondes, un appareil tout à fait illégal coupant toute communication ou enregistrement dans un court rayon. Personne ne pouvait ni les écouter à distance, ni les enregistrer.

- On va aller droit au but, vous allez me raconter tout ce qui s'est passé, sans omettre un seul détail.
- Comme vous le savez je suis chasseuse,
dit Eva, et j'ai été engagée pour liquider un criminel.

Elle tendit à Marc la fiche décrivant l'homme en question. Vincent Probb, assassin reconnu coupable de trois meurtres, aucune mention d'appartenance à un gang.

- Bref, j'ai mené mon enquête, j'ai pisté ce mec comme j'ai pu jusqu'à pirater ses messages, où il donnait rendez-vous à quelqu'un. J'ai embarqué ma sœur pour la former, on l'a trouvé, on l'a tué et fin de l'histoire. La partie qui vous intéresse arrive juste après. On a été attaqués par trois mecs avec des tatouages identiques.
- On sait toujours pas si c'est du chinois ou non,
intervint Ridley.
- Et ces trois mecs étaient pas normaux. A vrai dire ils avaient l'air à peine humains. Que ce soit dans leur voix, ou dans leur comportement.
- Des animaux. Ils en avaient après les implants du vieux, certainement des trafiquants. Eux-mêmes en étaient bourrés.
- Et vous dites qu'ils se font appeler comment ?
- La Meute. Ils ont l'air efficaces vu qu'ils ont réussi à réquisitionner un transporteur de marchandises pour nous foncer dedans. Écoutez-moi, normalement un gang ça fait pas de bruit, ça reste dans sa zone sans se faire remarquer, là, un braquage, une fusillade et des explosions ça fait très voyant. Donc soit ils sont complètement cons, soit ils préparent quelque chose de gros d'ici peu.


Marc sortit de sa poche un sachet en plastique contenant un implant recouvert de sang séché, une tête de loup était gravée dessus.

- On a extrait ça du cadavre d'un braqueur de la Central Data Bank, et je pense qu'ils font partie du même gang. On a fait des tests en simulation, et il semblerait que ce truc décuple la force de la personne quand il est activé. On n'a jamais rien vu de tel.

Ridley saisit le petit sachet avec sa main restante et examina la puce. Cette tête de loup... Elle lança le sachet à Eva.

- Cette tête de loup, ça te rappelle rien ?

Eva regarda attentivement le symbole.

- Merde alors. C'est le même logo que... Il y a deux ans, ma toute première mission chez Oracle, un gang foutait la merde dans son quartier. Ils avaient tous les membres remplacés par des prothèses spéciales, illégales, bourrées d'armes et très efficaces. Il y avait ce même symbole dessus.



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Diantre Slip - posté le 07/07/2019 à 11:57:56 (24 messages postés)

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Nageuse

[Jingle énergique avec des images du monde entier qui défilent rapidement.]

La présentatrice était assise derrière un bureau tout en verre, un gigantesque globe terrestre holographique tournait lentement derrière elle. La petite trentaine, blonde aux yeux bleus, Elita Dulin affichait comme à son habitude un air extrêmement sérieux lorsqu'elle s'adressa à la caméra.

Nous sommes mardi, il est 20h, bienvenue dans votre journal.
Que s'est-il passé dans les hauts de France avant-hier ? C'est la question que se posent les habitants de la région depuis qu'un transporteur de marchandises a foncé dans un véhicule de police, faisant au passage 5 morts et une trentaine de blessés. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un acte délibéré et que les personnes aux commandes sont les membres d'un gang émergeant appelé la meute.
Pour rappel : la meute est un gang n'ayant commencé à faire parler de lui qu'il y a trois semaines après une violente attaque dans une banque de Bruxelles. Il semblerait que ses membres soient technologiquement augmentés grâce à des implants illégaux.


[Jingle]

Restons du côté des gangs avec cet effrayant nouveau groupuscule arrivé en force du côté de Paris : les ombres. Améliorés technologiquement eux aussi, ces derniers ont dévalisé un petit musée Parisien en traversant littéralement les murs selon des témoins. L'opération n'a duré que quelques minutes et le gang est reparti avec un butin d'une valeur approchant les 20 millions de crédits.
"Ces derniers temps nous assistons à une recrudescence de gangs technologiquement augmentés, et il semblerait qu'ils aient tous un fournisseur commun. Il ne tient qu'à nous d'en trouver la source et de mettre un terme à ce cirque.", a déclaré Maxime Nox, commissaire supérieur des Hauts de France.


[Jingle]

Le projet de colonie lunaire a désormais officiellement un nom : Projet Sélène, ont déclaré les organisateurs. Les premières fusées qui apporteront de quoi commencer la construction partiront de Mexico dans deux ans. D'après les prévisions, la colonie Sélène pourra commencer à accueillir des habitants dans une vingtaine d'années. Au total, deux milliards de personnes pourraient vivre sur la lune une fois les travaux terminés. "C'est déjà un bond de géant pour l'Homme, alors pour toute l'humanité je vous laisse faire le calcul", a déclaré Simon Hernandez, directeur de Coca Corp et leader du projet Sélène.

C'est tout pour ce soir, passez une bonne soirée !




L'avenir n'est pas dans le présent. Il est DTC


Maelstorm - posté le 29/07/2019 à 17:59:37 (3982 messages postés)

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Une chance sur un million

Coucou

Le soleil se couche sur l'horizon, un ascenseur descend le long d'une des tours de la mégacorpo Titan. Droit comme un I, le regard portant au loin, le Faussaire regarde Europa comme un requin regarde un banc de poisson.
A son poignet un petit boitier luit d'une lueur bleutée, un moniteur montre une salle de réunion faiblement éclairée.

Trois hommes solides sont installés autour d'une table, ils sont musclés, ils sont armés, ils sont tatoués.

- Antioch ! tu déconne mon gars, ta meute à foutu le bordel en plein centre ville, t'as laissé des cadavres partout bordel ! Le grand collosse au cou métallique se releva comme pour reprendre sa réspiration. Tu pense vraiment que le grand patron va te laisser foutre ses affaires en l'air ?! j'suis surpris que le grand patron ai pas encore désactivé le pseudoneurone qui te sert de caboche !
Antioch, 2 mètres dix, 200 kilos d'acier, de chair et de silice avait un air impassible, ce qui agaçais clairement son interlocuteur, Maroud, un mètre quatreving dix sept, tout en muscles et en tatouages.
- Tu pense que je serai là a discuter avec un tas de chair comme toi si je n'avais pas quelque chose a proposer au patron, Maroud ? fit Antioch avec un accent russe a découper a la tronçonneuse. Il posa une malette sur la table, d'un geste solennel.
Le troisième, qui n'avais alors pas encore bougé d'une augmentation cybernétique, releva un sourcil.
- Tout ce grabuge pour ça Antioch ? est ce que ça valais le coup ? fit le troisième larron, un monstre de muscle et de métal, plus large que haut, mais plus petit que les deux autres, son tatouage en étoile avait quelque chose d'intriguant.
- Ouais, bah a mon avis, le boss, il va mettre une prime sur ta tête pour incompétence, peut etre que je devrais le prendre de vitesse et lui apporter directement ta cervelle d'incapable Antioch, qu'est ce que t'en pense ? t'es pas d'accord ? Maroud et Antioch étaient front contre front, les muscles de Maroud jouaient de manière peu conventionnelles sur son corps alors qu'Antioch serrait la table de son poing de silice, l'inox en garda la trace impéccable.
La tension était palpable. Dans un battement de cil Maroud décrocha un coup de coude en direction du plexus d'Antioch mais ce dernier l’arrêta de sa main gauche, alors que ça main droite tenais encore la table en inoxydable.
- Ne fait pas ce que tu pourrais regretter, appuya le russe d'un ton ferme.

Une voix s'éleva du fond de la salle alors que la porte de l'ascenseur s'ouvrit
- Félicitation, bravo ! vous avez prouvé tous les deux que vous valiez autant que des singes ! ne suis je entouré que par des brutes ? ne pouvez vous pas, pour une fois, relever le niveau ?
Alors que le Faussaire entrait doucement dans la pièce, d'un pas mesuré, les trois gangsters se regardèrent et la tension retomba.
- Monsieur, ça n'arrivera plus, je vous prie de bien vouloir nous excuser. Antioch hocha la tête par politesse.
- C'est bien parce que je vous m’êtes encore utile que je vous paye, sans moi votre petit gang de pacotille serait encore a vendre de la came pourrie a des junkies, vous avez ce que j'ai demandé ?

Antioch présenta la malette, comme s'il s'agissait de l'arche d'alliance.
Le faussaire l’ouvris, puis se fendis d'un grand sourire. Il sorti un gant en tissu silicate, brillant de mille feux, comme s'il sortait du cœur d'une étoile.
- Il existe bel et bien, quelle incroyable beauté ! Tout en admirant son éclat, le Faussaire enfila le gant, puis tendis un doigt vers Maroud. Ce dernier se tordi de douleur, convulsant dans des positions que le corps humain ne peut prendre sans risquer de lésions définitives.
- Vous l'avez retrouvé ?! Le troisième colosse se releva de sa chaise brusquement, comme s'il venait de voir le diable.
- Il aura encore besoin de quelques modifications, en attendant j'aurais besoin que vous me gagnez encore un peu de temps. Je suis sur que c'est dans vos cordes, vous savez faire du bruit, vous allez en faire. Beaucoup. Vous allez organiser le hold-up du siècle a la banque centrale d'Europa.




Kenetec - posté le 07/08/2019 à 18:29:21 (12998 messages postés)

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~°~

Tandis qu'Eva, Ridley et Marc continuaient leur conversation, toutes les lumières s'éteignirent dans l'appartement.

- Putain, c'est quoi encore ça ? s'exclama Eva ! On est à jour dans nos paiements nan ?
- Je sais pas bordel, ça coupe tous le temps dans ces taudis qu'ils osent appeler "Condominium de qualité".


Alors qu'Eva se levait pour vérifier l'installation électrique, des bruits de pas lourds se firent entendre dans le couloir.
Elle eut à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait que la porte d'entrée fut soufflée à travers le salon dans une violente explosion.

Sonnée par l'onde de choc, Eva était à terre, la vision trouble, la tête qui tournait à pleine vitesse.
Elle eut brièvement le temps d'apercevoir une silhouette d'homme qui s'avançait vers elle, arme à la main. L'homme avait un tatouage de loup sur le crane.
Comment les avait-il retrouvées si rapidement ? Eva ferma les yeux et accepta que le chemin devait s’arrêter ici pour elle.

Quand soudainement une balle supersonique traversa la vitre du salon et vint s'encastrer en plein dans le crane du tatoué qui s'écroula brutalement.

3 autres membres de la meute rentrèrent aussitôt dans l'appartement pour terminer leur mission mais aussitôt une rafale de balles vint balayer la pièce de long en large de manière ininterrompue.

Tous se mirent à terre pour éviter le massacre, personne n'osant bouger de peur de se faire déchiqueter.

Alors que le calme revenait au milieu du chaos de débris qu'était désormais l'appartement, un chien cybernétique surdéveloppé rentra calmement par l'entrebâillement de la porte arrachée.
Il regarda à gauche, puis à droite, puis ouvra la gueule pour lâcher un objet rond et métallique.

Un flash blanc illumina la pièce et les 3 membres de la meute restant se prirent la tête dans les mains et semblèrent gémir de douleur.
Une grenade IEM venait de griller temporairement leurs implants, les laissant désorienter pour quelques secondes.

Quelques secondes suffisantes pour laisser le temps à Naad, le chien robotique, pour arracher violemment la jugulaire des 3 malfrats qui ne laissèrent rien d'autre qu'une mare de sang au milieu de l'appartement ravagée des deux sœurs.

Eva, Marc et Ridley reprirent calmement leurs esprits quand ils réalisèrent que l'assaut était terminé.

Alors qu'ils déambulaient dans l'appartement ravagé, comprenant à peine ce qu'il venait de se passer, Guido arriva calmement, fusil à l'épaule, son chien Naad, battant de la queue, visiblement très satisfait, près de lui.

Il jeta un regard sur Eva, Marc et Ridley, puis sur les 4 cadavres des membres de la meute.
Il se dit qu'il n'avait pas encore totalement perdu la main.

- B'joooour. C'est ici qu'on a demandé un tueur de loup ?

Le Miroir de Philéas (Jeu complet)


Saka - posté le 09/08/2019 à 03:17:50 (17831 messages postés) - modero -

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Réalisateur de chez Lidl

- Vous auriez pu faire ça plus proprement quand-même, répondit Eva, il y a du sang partout. Enfin bon, merci.

Eva mit un coup de pied dans la tête de l'un des gangsters, elle caressa au passage la tête du chien robot. Ridley s'avança vers leur nouvel invité.

- Et sinon, vous vous présentez ?
- Moi c'est Guido, lui c'est Naad. Vous avez la meute au cul, et ils vont pas vous lâcher.


Marc s'avança à son tour.

- Vous connaissez ce gang ?
- Euh... Oui.. Enfin disons qu'à une époque j'ai plus ou moins bossé pour eux... Au début c'était juste des trafiquants d'implants, un petit gang comme les autres, ils... On se faisait discrets. Mais là, ils s'enhardissent, ils se sentent subitement intouchables, ils préparent quelque chose c'est sûr.


Marc se pencha à la fenêtre pour réfléchir. Eva était assise par terre, caressant le chien robot. Elle souffla un grand coup.

- Écoutez, que vous vouliez leur faire la guerre je veux bien, vous avez sûrement une histoire tragique avec eux qui me ferait pleurer si j'avais des glandes lacrymales fonctionnelles, et sincèrement j'aimerais vous aider, mais ma sœur vient de perdre un bras, il faut que je m'occupe d'elle, je peux pas me jeter à corps perdu dans la bagarre dans ces circonstances.
- Ne me traites pas comme une gamine, je suis capable de me débrouiller.


Marc fit signe au groupe, il vit par la fenêtre un groupe d'homme armés arrêtés en bas de l'immeuble. Un autre commando de 4 personnes. Eva saisit un fusil d'assaut, puis prit un pistolet et le lança à Ridley qui le saisit au vol avec sa main restante. Marc trouva sur une table un autre pistolet dont il s'empara.

- Il s'appelle "revient", lui dit Eva. Maître chien, il te reste une grenade ?
- J'ai grillé ma dernière.
- Tant mieux, ça fait chauffer mes implants et ça engourdit mes membres.


Le petit groupe se positionna à couvert derrière la porte d'entrée. Ils attendirent quelques minutes en position, puis des bruits de pierres et de verre brisé se firent entendre dehors. Ridley se précipita hors de sa cachette pour aller voir à la fenêtre. Elle vit les quatre gangsters devenus colosses escalader la paroi de l'immeuble avec une facilité et une vitesse déconcertantes. Elle se mit à leur tirer dessus, en faisant tomber un, qui après une chute d'une dizaine d'étages se releva sans broncher et sauta à nouveau, escaladant encore plus vite.
Eva, Marc et Guido arrivèrent et firent feu à leur tour. Criblés de balles, les colosses continuaient d'escalader sans même ralentir. Eva parvint à atteindre la tête de l'un d'eux, qui s'écrasa au sol, sans se relever. Les trois autres ne réagirent même pas, ils continuaient d'escalader la façade de l'immeuble comme des singes enragés.
20 étages, 21, 22, 23... Ridley eut soudainement une idée, elle rentra dans l'appartement, renversa une étagère et sortit d'un trou dans le mur un énorme minigun. Eva la rejoint et saisit l'engin, elle se précipita vers la fenêtre et fit pleuvoir la mort sur les assaillants qui n'étaient plus qu'à deux étages en-dessous. Leur impressionnante résistance ne fit cependant pas le poids face à la puissance de l'arme, ils tombèrent comme des mouches.
Mais Eva, déstabilisée par le violent recul de l'énorme machine de mort, trébucha et chuta par la fenêtre.

- Eva !

Ridley se précipita vers la sortie, par chance l'ascenseur était déjà à leur étage. Il était très rapide, mais pour elle chaque seconde semblait un siècle. Arrivée au rez-de-chaussée, elle se précipita vers la sortie.
Eva était allongée sur deux cadavres criblés de balles, inconsciente. Le minigun était quelques mètres plus loin, détruit.
Dans la panique, Ridley avait oublié qu'elle avait son arme, elle lâcha le pistolet et se jeta sur sa sœur. Elle n'eut pas le temps d'arriver à elle que celle-ci commença à se redresser péniblement. Les passants avaient fui mais quelques curieux commençaient à pointer leurs nez. Ridley aida Eva à se relever. Des étincelles jaillissaient du genou gauche d'Eva, elle peinait à bouger sa jambe.

- Fait chier !
- Ça va ?
- C'est la jambe qui a tout encaissé, enlève la batterie avant que ça pète.
- On est en pleine rue là..
- J'ai pas envie d'exploser, fais-le bordel !


Ridley baissa le pantalon d'Eva, puis ouvrit un compartiment à l'arrière de sa cuisse et enleva une capsule luminescente fracturée, qu'elle jeta au sol. Les étincelles et bruits électriques inquiétants disparurent.

- Génial, je sens plus ma jambe maintenant.

Marc et Guido arrivèrent alors. Eva s'empressa de remettre son pantalon. Le chien de Guido se mit à scanner les cadavres, il émit un aboiement près de l'un d'eux, il semblait se focaliser sur une poche. Guido la fouilla et en sortit un petit appareil avec simplement un bouton. Il appuya sur le bouton, et le cadavre de son propriétaire dégonfla comme un ballon de baudruche. Le colosse se changea en un humain aux proportions tout à fait ordinaires.
Un drone de police s'approcha et scanna la scène, Marc le vit et lui montra son badge, le drone s'en alla aussitôt.

- Il faut partir. Vous n'êtes plus en sécurité ici.
- Je les connais,
enchaîna Guido, ils vont pas vous lâcher.

Alors qu'il disait ça, Guido sortit un couteau et le planta dans la nuque du cadavre, il en sortit un implant avec un symbole de loup.

- Ça par contre... Si on peut arriver à trafiquer leur télécommande, ça pourrait nous donner un avantage...



Réalisateur ça veut dire que je fais des films. Viens les voir si tu l'oses. | ༼ つ ◕_◕ ༽つ | Saka ressuscite les angles morts. | Gloria Papoum 1, 2, 3 | ( ͡° ͜ʖ ͡°) | L'avenir se demande ce que Saka lui réserve. | Père Clochard | Saka a dépucelé la forêt vierge. | Viens découvrir les coutumes Oniromanciennes. | (ง ͠° ͟ل͜ ͡°)ง | Coucou, tu veux voir mon site ? | ꀎ 囧


L`Équenau - posté le 12/09/2019 à 01:37:37 (4159 messages postés) - admin

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IV L'Empereur

Malgré l’heure plus que matinale le bar comptait déjà plusieurs plusieurs clients plus ou moins fortement éméchés. Difficile toutefois de passer à côté du groupe hétéroclite installé dans le dernier box. Ils avait piteuse mine, même comparés à la clientèle habituelle du troquet. Allongé en travers du passage, un énorme molosse cybernétique bondit sur ses pattes à son approche et montra ses crocs dans un grognement rauque. Alissa s’arrêta net. Le chien la toisa un instant, puis une voix ferme le rappela à l’ordre.

- C’est bon, Naad. Laisse-la passer.

Le chien se calma un peu et s’écarta, sans la quitter des yeux tandis qu’elle le dépassait, puis repris sa place au milieu de l’allée. Marc se leva pour l’accueillir.

- Mme Guitz, merci d’avoir fait si vite.

A côté de lui le propriétaire du chien, un cinquantenaire balafré, scrutait la rue à travers la vitre, tendu, aux aguets. Sur la banquette d’en face, une jeune fille, qu’elle reconnue comme l’une des deux chasseuses de prime, tira sa jambe cybernétique pour libérer la place. La jambe bascula lourdement sous la table et vint pendre mollement à côté de la seconde, inerte. Elle accorda un bref regard à Alissa lorsqu’elle s’assit, puis reporta son regard sur la porte d’entrée. Elle paraissait soucieuse.

- J’ai bien saisi l’urgence de la situation. Je vois que la nuit a été agitée…
- C’est le moins qu’on puisse dire. A peine j’ai eu le temps de prendre contact avec ces demoiselles que la Meute nous est tombée dessus.
- Et vos collègues ne se sont toujours pas décidés à intervenir ?
- Avec toutes ces attaques qui ont eu lieu sous leur nez, l’État major est totalement désemparé. Pour l’heure ils dépensent toutes leurs ressources à essayer de ne pas perdre la face. Si on leur rapporte quelque chose de suffisamment solide ils daigneront peut-être nous aider, mais attendant on ne peut s’en remettre qu’à nous-même. Du nouveau de votre côté ? Avec les tatouages et tout ça ?
- J’ai passé deux jours à à entraîner un réseau neuronal avec des photos de tatouages prises dans les jours précédant les différentes attaques. Avec des images plus récentes et un peu de chances, on devrait pouvoir découvrir les prochaines cibles.

- Vous inquiétez pas, des images récentes vous en aurez tant que vous voudrez une fois qu’ils nous seront tombés dessus, grommela Guido. On a la Meute au cul, je vous rappelle. On devrait rester mobile, pas taper la discu’ en prenant le thé.
- Agir dans la précipitation ne nous mènera nulle part, répliqua Marc. Nous devons prendre le temps de mettre les choses à plat, et définir un plan d’action.
- Un plan d’action, bien sûr… Avec les conseils éclairés d’une comptable…
- Si vous avez mieux à proposer nous vous écoutons, Monsieur… ?
Répondit Alissa, impassible.
- Guido. J’ai mieux à proposer, ouais. Je propose qu’on aille les trouver avant qu’ils nous trouvent. L’élément de surprise c’est notre meilleur atout contre ces bestiaux-là.
- Leur rentrer dans le lard, c’est pas l’envie qui me manque
, intervint Eva. Mais j’aimerais autant le faire avec deux jambes valides.
- Après les évènements de ces derniers jours je pense qu’on a tous besoin de souffler un coup
, poursuivit Marc.

Guido haussa les épaules.

- Vous comptez faire ça où ? Sous un pont ? Ou bien tu préfères aller vérifier s’ils connaissent aussi à ton adresse, "Blondie" ?

Marc lança un regard interrogateur à Alissa qui répondit d’un sourire malicieux.

- Trois chambres doubles nous attendent à l’Union Hôtel dans le bloc 572, réservées sous des noms différents. Si on s’y rend séparément ils pourront difficilement remonter jusqu’à vous.
- Le bloc 572
, répéta pensivement Eva, c’est dans…
- Dans le Nouveau Lille, compléta sa jumelle qui arrivait à leur table. Le royaume des culs-pincés. On va s’enterrer là-bas ?

Eva la fusilla du regard.

- Il t’en a fallu du temps, qu’est-ce que t’as branlé ?
- Doucement frangine, j’essayais juste de rester discrète, ok ? Et puis j’ai eu du mal à trouver ton gus, il a pas l’air du genre sociable. Mais bref, il accepte de nous rafistoler sous le manteau du moment qu’on allonge l’oseille. Ça risque de prendre quelques jours, par contre.

- Bon ! Lâcha sèchement Guido. Si vous êtes tous décidés à vous toucher la moule pendant que la Meute vous traque, soit, je me range avec la majorité. Mais y’a intérêt que la chambre ait un putain de mini-bar.

Plus tard dans la matinée, l’Union Hotel accueillait donc Alissa Guitz, analyste de la Friedman-Larssen Global Corp., et son assistance, puis un certain Monsieur Jung, qui dû payer une caution supplémentaire pour garder son imposant chien cybernétique avec lui, et pour finir Monsieur et Madame Stanford, un couple de jeune mariés en lune de miel.

Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.


Maelstorm - posté le 16/09/2019 à 21:12:33 (3982 messages postés)

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Une chance sur un million

- Bon je sais que vous êtes en plein travail, mais faut quand même que je vous précises quelques info.
On vous connait, on sais de quoi vous êtes capable mais cette fois on ne veux pas de débordements. Je sais que vous avez déjà été briefé mais cette fois par pitié pas de zèle, le patron aimera pas ça du tout, on a besoin des crédits, faites pas tout foirer.
Vous êtes là ? .... parfait, alors écoutez bien, la cible c'est le directeur principal général de la banque centrale d'Europa, avec les tas d'implants neuraux que ce mec se trimbale ça fait une cible facile pour un sniper de votre trempe, vous n'avez qu'a tirer la munition de détournement neurale en pleine tête pour qu'on ai accès a toutes les infos qu'il nous faut.
La chambre est au 115 em étage de l'Union Hotel, nos informateurs nous ont confirmé qu'il n'était pas seul.
Et oubliez pas vous n'avez pas le droit a l'err...


Elle arracha d'un geste gracieux l'oreillette et la jeta du haut de son perchoir.
Elle ne ratait jamais un tir, surtout un tir facile comme celui ci.
500m, ligne dégagée sur la chambre de la cible, pression atmosphériques parfaites, son fusil de haute précision révisé, sa couverture holographique posée, inratable.
Ce porc était en train de se farcir une pute, dans sa chambre.
Profite mon mignon, c'est ta dernière fellation.

Boum ! pleine tête.

Les débris de la tête fumante ne sont même pas encore froids qu'elle est déjà en bas, dans la rue se fondant avec la masse des ignorants qui ne se doutaient pas du carnage.
Elle regarda son boitier, données récupérées avec succès, elle hocha la tête avec un air insatisfait.

- Trop facile finit elle par lacher dans un soupir




Saka - posté le 16/09/2019 à 22:50:42 (17831 messages postés) - modero -

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Réalisateur de chez Lidl

La porte de garage en fer rouillé faisait un vacarme de tous les diables, et en plus elle était coincée. Ridley se faufila par dessous, aidant ensuite Eva à pénétrer dans le garage en rampant. L'homme qui les accompagnait, grand, noir, chauve, les deux yeux remplacés par des capteurs cybernétiques qui émettaient des lueurs rouges, entra à son tour et rebaissa violemment le rideau de fer en l'injuriant copieusement.

L'endroit n'avait rien d'un atelier d'implants cybernétiques. Une vieille voiture volante complètement cassée traînait au milieu, entourée d'outils et de manuels papiers en tous genres. Les meubles étaient principalement dédiés à la mécanique brute et au gros outillage. Bref, c'était un garage. Thomas, car tel était le nom de leur nouvel ami, ouvrit un boitier et entra un code. Une porte dérobée s'ouvrit alors de l'autre côté de la pièce. Ils pénétrèrent dans un couloir aux murs en acier poli, Ridley et Eva percevaient peu à peu des vibrations rythmées. Arrivés au bout du couloir, Thomas entra à nouveau un code devant une porte, celle-ci s'ouvrit. Les vibrations se changèrent en musique électronique très forte.

Aucun doute, elles étaient bel et bien dans un atelier, et pas n'importe lequel. "Le royaume de Tom" proposait le nec plus ultra de toutes sortes d'améliorations cybernétiques, allant des implants aux membres bioniques parfois absolument illégaux. L'endroit était grand, le sol, les murs et le plafond étaient en verre, avec des éclairages blancs derrière dessinant des motifs très variés. Il y avait un étage en mezzanine qui semblait réservé aux employés. En bas il y avait plusieurs sièges d'opération et même des lits. Divers modèles de prothèses étaient exposés contre les murs, sur des mannequins et même quelques uns pendaient du plafond. Au centre de la pièce se tenait un mannequin entièrement composé de prothèses, il avait presque l'air d'un robot. Une dizaine de personnes étaient dans l'atelier, quelques curieux, un homme sur le billard attendant sa jambe, et ceux à l'étage qui travaillaient sur l'élaboration de prothèses.

- Je vais te chercher une batterie, pépette, dit Thomas en s'adressant à Eva, en attendant fouillez le catalogue.

Thomas s'en alla vers l'étage. Ridley et Eva se focalisèrent sur un écran contre le mur qui montrait des dizaines de modèles de bras différents. Ridley commença à regarder mais Eva la bouscula pour chercher à sa place.

- Haha ils l'ont ! Regarde ça, à l'intérieur de la main il y a une mini scie circulaire, ta main s'ouvre en deux et elle en sort !
- Haha oui mais non. Laisse-moi choisir mon foutu bras.
- T'es chiaaaaaante !


Eva fit mine de faire la moue, Ridley esquissa un sourire et continua de parcourir le catalogue.

- Ils ont rien de... Normal ? Des canons par ci, des lames par là...
- En général les gens qui viennent là c'est pas pour avoir des prothèses normales. Les gens normaux ils vont à l'hôpital... Sauf que ça prendrait des semaines en passant par les voies officielles.
- Ils pourraient au moins avoir un modèle ordinaire pour les gens juste pressés qui cherchent pas à massacrer tout un quartier à mains nues.


Ridley s'arrêta un instant, focalisée sur un modèle. Le T-77 Tesla. Une prothèse à l'apparence plutôt ordinaire principalement bleue foncé avec des motifs de tonnerre. Nécessite une batterie supplémentaire pour...

- Celui-ci fait taser, dit Thomas en surgissant de nulle part, faisant sursauter Ridley. Vous pouvez choisir le voltage avec une molette au niveau de l'épaule. Ça va du petit choc marrant jusqu'à ce que j'appelle le mode barbecue, 2 000 volts. Ce modèle nécessite deux batteries séparées.

Voyant que Ridley commençait à ouvrir la bouche, Eva lui mit la main devant et dit à Thomas "Elle le prend !"

Eva inséra la nouvelle batterie dans sa jambe, qui finit par s'activer. Elle fit quelques bonds pour l'essayer. Thomas installa Ridley sur un fauteuil d'opération. La première chose à faire avant d'installer une prothèse était de mettre en place un dispositif connecté au système nerveux. Une opération particulièrement douloureuse. Malgré la boule de tissu dans sa bouche ses hurlements résonnaient dans tout l'atelier. Trois chirurgiens s'occupaient d'elle, Eva lui tint la main pendant toute l'opération qui dura presque trois heures, elle devait faire en sorte qu'elle ne s'évanouisse pas, il fallait que Ridley reste consciente tout le long de l'opération.
Une fois l'intervention finie, ils installèrent Ridley sur un lit pour qu'elle puisse se reposer.

- Ça c'est la partie de mon boulot que je déteste, confia Thomas à Eva, un si joli p'tit bout de femme qui hurle à pleins poumons parce qu'on la torture pendant des heures...
- Eh bien, tu deviens sentimental mon grand.
- Ta gueule. Je te facture le bras et la batterie, l'opération c'est cadeau.
- Tu sais dans combien de temps elle va se réveiller ?
- Ça dépend. Je peux pas trop me prononcer. En attendant on... Tu peux me rejoindre dans l'arrière boutique si tu veux. J'ai un autre cadeau pour toi... Si tu vois ce que je veux dire...



Quelques heures plus tard, Ridley se réveilla. Thomas lui apporta son bras. Elle l'examina, il était très léger, et pourtant il semblait aussi incroyablement robuste, il était recouvert d'une matière un peu élastique, et on voyait des contacts électriques au bout des doigts. Il semblait parfaitement correspondre à sa morphologie. Elle se rassit sur la chaise d'opération, et constata avec surprise que Thomas lui mettait à nouveau les sangles d'immobilisation.

- Pourquoi vous m'attachez encore ?
- Disons que c'est un poil douloureux.
- Genre ?
- Tout se passera bien.


Eva s'agenouilla près de Ridley et lui prit la main. Thomas saisit le bras et l'inséra dans le dispositif de connexion nerveuse. Il fit mine de compter jusqu'à trois, mais à deux, il tira une manette, Ridley hurla à pleins poumons et s'évanouit.

- La connexion au système nerveux, la pire douleur qu'on puisse imaginer... Tu sais comment gérer, les exercices de rééducation, tout ça tu connais par cœur.
- Tu peux nous ramener à l'hôtel ? Je pense que dormir dans un vrai lit ne lui ferait pas de mal. En plus on nous attend là-bas, et on a un peu tardé.


Eva saisit Ridley et la porta jusqu'à la voiture hors du garage, Thomas les reconduisit à l'Union Hotel où devaient les attendre leurs camarades de circonstances. Une fois arrivés, Eva sortit de la voiture, portant Ridley, toujours inconsciente.

- Merci encore.
- Pas de souci pépète, et si tu veux revenir faire un tour dans l'arrière boutique, c'est quand tu veux, pas besoin de rendez-vous héhéhé...


Eva porta Ridley jusque dans leur chambre et l'allongea sur le lit...



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