Pré Teste
Fra-4062-3
Nouvelle littéraire : Obscurcia
Écrit par : Gilles-Christian Berger
D’après la série d’obscurcis romancia
Date de création : 2007-05-11
Je suis devant l’écran LCD de mon ordinateur. Il est tard et je somnole comme cents brebis égarées. Je décide donc, d’ouvrir ma messagerie. Je le scrute, mais plus le temps avance, plus je suis engourdi par le sommeil. Lorsque soudain, je suis aspiré bêtement. Agressivement, je suis projeté dans un endroit qui est invraisemblable.
-Où suis-je ?
Mais nul ne me répondit.
Tranquillement, je repris le contrôle de mes émotions. Autour de moi, l’environnement ressemble à une boîte sans fond. D’ailleurs, la noirceur consume entièrement l’opacité de l’air. J’ai du mal à respirer. La peur me guette judicieusement. En me relevant du sol, j’aperçois une horde de microbes et me dévisagent comme si je serais un phénomène inexpliqué. Une entité sombre comme la nuit, apparu soudain et commence à me causer.
-Tiens, tiens, tiens…Qui êtes-vous?
Son visage est inqualifiable et son corps semble robotique. Ses yeux incandescents ne me disent rien qui vaille.
-Je suis un humain. Répliquai-je aussitôt.
-Nous avons là un magnifique spécimen. Il va nous amener de terribles ennuis.
Ses sbires le regardent avec une intensité quasi-surnaturelle. S’abreuvant de ses belles paroles.
-Je dis qu’il faut l’exterminer ! L’effacer ! Il est le formateur !
Tous me pointent alors, avec leur griffe en symbole de haine.
-Formateur ! Formateur, effacez-le !
La foule suivit.
-Effaçons-le ! Formateur !
Ils se mirent à m’attacher les jambes, puis quelques secondes plus tard, les bras. Ils m’amenèrent jusqu’à un immense bûcher.
-Purifions ce jeune fou !
-Laissez-moi ! Rétorquai-je.
La peur est à son paroxysme et mes os se fracassent. Mon sang ne semble plus s’oxygéner comme il devrait se faire normalement.
-Son sang impie doit être versé mes amis ! Au nom de notre existence !
Les microbes applaudissent leur maître. Pour ma part, il est évident que je suis dans la merde.
-À l’aide ! Criai-je.
Lorsque soudain, une armée derrière le tronc surgît. Elles sont par milliers et se ressemblent tous. Leur chef s’avance vers moi et observe d’un air amusant le camp adverse.
-Spy ! Libère l’enfant ! Ordonna t-il.
Mais hélas, les virus informatiques tiennent tête à la recommandation.
-Ha ! Mon cher ennemi depuis toujours.
-Lâche le gamin tranquille ! Il n’est pas de ce conflit.
-Pas de ce conflit ? Il est un humain ! Il va nous formater, nous anéantir !
-Peut-être bien, qui sait?
L’angoisse s’infiltre d’un cran et dans ma chair tout se cancérise d’effroi !
-Laissez-moi ! Hurlai-je impudemment.
Quelques minutes passèrent…
-Nous voulons que cet univers soit en paix. Il est dans notre devoir de libérer ce jeune gosse !
-Alors, tu ne me laisses guère le choix…
L’ennemi se recule à pas pesant et se met avec aisance en position de combat.
Malicieusement, je reçois un coup près de ma jambe. Ce qui provoqua les autres soldats à débuter l’engagement. Sur le fait, une ouvrière m’offre une magnifique faux flamboyante. Comme je suis blessé, elle me guérit grâce à une technologie extraordinaire. Je me sentis dès lors, revigoré.
-Allez p’tit gars ! Tu sais te servir de cette arme ?
-Je crois que oui ! Répondis-je.
-Je suis le chef de l’infanterie.
-J’ai cru le comprendre…
Par surprise, je vois une bactérie menacer mon compatriote. Avec l’énergie de l’impossible, je me précipite vers la créature et la transperce. Elle finit par tomber, mais d’autres commencèrent à nous encercler. Par mal chance, du sang jaillit de ma jambe gauche. Le mal est endurable.
-Ça va petit ?
-Je ne suis pas un enfant, l’ancien ! Affirmai-je.
-Du calme l’ami ! Rétorqua t-il.
Le combat dura nombreuses heures, mais il restait encore un…l’infâme Spy ! Les morts jonchaient le sol comme de la nourriture avarié. L’odeur est pestilentielle. Notre victoire se rapprochait, néanmoins. La bête maléfique tua la dernière source de vie avec son immense épée. Il ne restait que le chef et moi…puis Spy !
-Laisse-moi en terminer avec lui ! Dit-il.
-Tu es seul ! Baisse ta garde ! Ordonna t-il.
-Jamais !
Les deux puissances débutèrent un jeu de maniement d’arme, que rare aurait survécu. Pour ma part, je suis affaissé sur un cadavre ensanglanté. Je suis extenué.
-Tu ne peux me vaincre, petit commandant !
-Prends garde ! Je me nourris de tes craintes Spy !
La bataille prit fin lorsque le mauvais Spy enfonça son épée acérée dans la poitrine de celui-ci. Le commandant tomba et mourut bêtement. Tout d’un coup, l’ennemi s’avance de plus en plus près de moi. Tel un prédateur. Tristement, je suis encore affaissé et épuisé avec l’arme de braise à la main.
-Au revoir, humain ! Tu retourneras à la toile éternelle.
Il lève sa garde et brandit la lame. Ce qui laissa un son aigu à travers la ventilation. Mais d’un geste héroïque, je lui lacère l’extrémité du corps. Il tombe par terre, mais je le laisse sans répit. Je pivote en 360 degrés et je lui transperce son visage meurtri. Son sang se déverse sur moi comme une fontaine de jouvence. Par épuisement, je deviens inconscient. Un long moment.
Quelques heures passèrent…
J’ouvre mes yeux et chose surprenante, je suis de retour chez moi. C’est d’ailleurs le matin. En prenant une bonne inspiration, je scrute l’interface de mon mac. Je me rends compte, qu’il est formaté.
Fin
Donner moi votre avis s.v.p.
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