LA PAROUSIE
Il y a un temps pour vivre et l’autre pour mourir.
Ce qui semble être valable à vos yeux ne l’ait pas pour moi.
Dans le firmament, se trame un céleste dessein.
À propos d’un avènement appelé : « la fin ».
Les années passèrent en silence.
Le temps prit l’empreinte sur nos âges.
Notre jeunesse fut menacée par le pouvoir.
Et notre société a été jugée pour la parousie.
Sachez que vous n’êtes pas seul.
Que la Terre porte un lourd fardeau.
Elle pardonne notre éternelle cupidité.
Malgré le fait, que nous allons continuellement l’ignorer.
Les anges existent, mais ne sont pas de cette ère.
Ils ont des ailes, mais ne sont pas d’acier.
Des cieux, ils parviennent à nous avertir.
Que bientôt, vous déciderez de rester ou de repartir.
Refrain :
Pardonnez-nous notre inconscience!
Pardonnez-nous notre manque d’amour!
C’est l’histoire de notre vie entière!
C’est l’histoire de notre guerre!
Le salut grandira lorsque la maison de Dieu sera renversée.
Il n’existe que la parole d’une seule âme.
Depuis l’ancien monde, nous la proclamons injustement.
Oh! Saranda, pardonnes-nous pour toute cette souffrance.
Ce qui nous parait différent, on l’élimine en souriant.
J’ai compris que je suis unique, tout comme vous l’êtes.
Aimeriez-vous que l’on vous efface?
Apprenez donc à vous aimer !
L’image naît de la femme et l’homme du savoir.
Il n’y a pas d’inégalité possible. Nous sommes ce que nous sommes.
Sans amour, on naît pauvre. Sans famille on meurt jeune.
Pardonnez ceux et celles qui vous ont offensés.
En 2012, tout ce que vous croyez avoir oublié, sera restauré.
Pendant la grande noirceur, nous serons liés.
Pendant la gloire des anges, nous serons purifiés.
La fin du monde n’est que le début d’une nouvelle ère!
Refrain :
Pardonnez-nous notre inconscience!
Pardonnez-nous notre manque d’amour!
C’est l’histoire de notre vie entière!
C’est l’histoire de notre guerre!
Déchéance d’une prostituée
Elle était belle.
Se parfumant de rose séchée
Mais elle est morte cette nuit-là.
Un soir, je passais par la Principale.
Il faisait sombre comme la nuit.
La bruine valsait tout autour.
Je me rappelle d’une odeur de souffre.
Les flammes du chaos crépitaient inlassablement.
Dans ce petit coin de pays…
Un terrible froid engourdissait mes chevilles.
Le ciel n’existait plus jusqu’alors…
Mais, la pénombre me sécurisait néanmoins.
Devant un parc, gisait une femme.
Mystérieuse comme la lune.
Mais belle comme personne.
Ces yeux ont touché mon visage.
J’ai eu peur, je me suis retiré.
Une terrible erreur de jugement.
Elle avait des mains de pianiste.
Des yeux de cristal et un corps svelte
Créé par le meilleur architecte.
Je ressentais un désir étrange.
Un souvenir me dévisagea aussitôt
La morte était-elle parente?
Le temps continuait à s’assombrir
Une neige perçait le tambourinage des voitures.
J’étais seul au monde…
Seul au monde…
Seul au monde…
Soudain, un autre souvenir prenait forme.
Mes membres tremblait tel un squelette
Étais-je encore le maître de ma destinée
Hormis le fait qu’elle m’était complètement inconnue
Je ressentais un profond respect.
Des larmes se sont aussitôt précipitées vers sa poitrine
Je souffrais tellement!
Pardonnez-moi parce que j’ai péché.
Oh! Sainte-Marie pleine de grâce.
…Pardon…
…Pardon!
Des images grotesques s’entremêlaient
La blessure saignait encore…
Pauvre femme, pauvre fou!
Par terre, j’étais accroupi
Plus rien ne semblait réel
De mon blouson une lame y était rangée.
Du sang encore frais me glaça l’échine
Ma terreur était palpable!
Son visage semblait faillir par la mort
Je lui avais enlevé la vie
Pour lui en extraire l’âme.
Afin de devenir un être éternelle.
Je le lui ai faite l’amour tendrement
Je les butinée jusqu’à l’aurore
Et tué par la même occasion.
L'univers est l'homme
À travers le regard de l’infiniment petit
Un univers infiniment grand y réside
De milliard de vie à l’intérieur du tronc
Duquel nous avons pour résidence depuis le premier souffle
De trinité en éternité pour en venir à la vérité
C’est apercevoir par les yeux d’un être
Un toute autre monde provenant de l’infini
Duquel le temps ne s’écoule apparemment plus
De planète en planète gravitant autour d’un soleil
Tout comme l’atome par ces électrons et son noyau
Reconstitue une matrice dont la possibilité de Création semble immuable
La source dont le synonyme est l’énergie
Parvient en outre terme d’évoluer au sein d’un ensemble
Car celui ou celle qui parviendra a proliféré en toute autre organisme
Choisira de partir ou de rester en réduisant considérablement l’omnipotence
Prenant comme exemple les poupées russes
De l’infiniment grand jusqu'à la plus petite
De l’évidence qu’est l’existence et sa destinée
D’atomes en atomes nous y installons pour y évoluer
Envers et contre toute nous progressons
De pars et d’autre nous y régressons
Mais en toute exactitude
Nous y faisons avancer toute de même l’évolution
Ne perdez guère l’objectivité
Ne perdez nullement votre curiosité
Mais prospérer dans un tout nouveau contexte
Ce que je vais présenter comme une révélation
L’importance de vivre provient de l’imaginaire
Car si nous imaginons plus, nous existons plus
Et cela est la plus grande liberté de l’existence
De pouvoir poursuivre nos rêves en imaginant
Triste pardon
Couplet I
J'ai chanté, mais le ciel ne m'a pas écouté
J'ai crié, mais la terre ne m'a pas remarqué
Combien de nuit j'aurai encore à m’repentir?
Troublantes sont mes défaites et peu ne m’rendent grâce
Couplet II
J'ai pleuré, mais l'enfer ne m'a pas approuvé
J'ai tué, mais la morte ne m'a pas oublié
Combien de vérité j'aurai encore à me convertir
Perfides sont mes crimes, mais peu ne m'enlacent
Refrain
Les larmes d’mon existence sont des réalités ne pouvant être dévoilées
Couplet III
J'ai prié, mais Dieu ne m'a guère accepté
J'ai sacré, mais le prêtre ne m'a guère pardonné
Combien de mélodie j'aurai encore à m'attendrir
Nombreuses sont mes victoires, mais peu ne m’enlacent
Couplet IV
J'ai blessé, mais la vierge ne m'a point apaisé
J'ai donné, mais l'intention n'y a point été
Combien de sang j'aurai encore à faire jaillir
Atroces sont mes péchés, mais peu ne m'encrassent
Refrain
Les larmes d’mon existence sont des réalités ne pouvant être dévoilées
Scène 1 : Obscène Anxiété
Couplet I
Je suis engourdie comme un bourdon
Mais quelque chose d’étrange se produit
Je ressens donc une démangeaison
Mais quelque chose d’inepte me poursuit
Un temps d’arrêt me surprend alors…
Couplet II
Cette obscène envie de me gratter
Est une obsession sans impureté
Cette obscène envie de me frotter
Est une schizophrénie inavoué
Un temps d’arrêt m’éprend alors…
Couplet III
Je m’introduis ainsi dans mon corps
En n’me souciant que d’une sensation
Je frôle mes viscères ensanglantés
En n’me souciant que d’une pulsation
Refrain
…Gratte… Gratte… Gratte…
…J’ai une malédiction!
…Frotte… Frotte… Frotte…
…J’ai une aberration!
Peut-être trouverais-je mon âme?
Peut-être accepterais-je se blâme?
Peut-être mourrais-je avant de survivre?
Peut-être psalmodierais-je avant de pourrir?
…Gratte… Gratte… Gratte…
…J’ai une malédiction!
…Frotte… Frotte… Frotte…
…J’ai une aberration!
Couplet IV
Que mon sang soit digne d’être versé!
Par ce mal qui est injustifiable…
Que mon sang soit digne d’être versé!
Par ce mal qui est impénétrable…
Car cette malédiction m’est infiniment imposé!
Couplet V
Cette pénible tentation d’me chatouiller
Ne parviendra plus à me terrasser
Car le tord n’est plus à la décadence
Ne prospérant que dans la véracité
Couplet VI
Cette offusquante réalité me scandalise
Ne parvenant point à satisfaire mes désirs
Car le sort en est jeté miraculeusement
En me réveillant d’un rêve brusquement
Refrain
…Réveil… Réveil… Réveil…
…Obscène anxiété!
…Revient… Revient… Revient…
…Obscure Destinée!
Voilà bientôt seront mes compositions en MIDI !
| 
Chat
