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Reprise du message précédent:

trotter - posté le 09/06/2022 à 18:11:47 (10527 messages postés)

❤ 0

Ah pardon même sans l'extrait j'ai cru que c'était une blague sur le fait que je lisais Musso.

Je remets le messages de rots :

Roi of the Suisse a dit:

Une vidéo sur Musso, l'écrivain de romans de gare que tout le monde dit détester pour faire élitiste, mais que personne n'a lu :



- Musso maîtrise très bien la narration pour que ses romans soient prenants.
- Il se concentre sur un enchainement de rebondissements plutôt que faire une histoire cohérente, ou qui sonde en profondeur la psychologie des personnages.
- Musso se fait surtout l'écho d'une idéologie néolibérale, bourgeoise, parisienne, prétentieuse, conservatrice, réactionnaire. Il a tout compris à la vie, se moque des hipsters et des chips bio, glorifie la police et ridiculise les manifestants, considère que c'est honteux d'être homosexuel, etc. C'est plein d'amertume et de "c'était mieux avant". C'est l'écrivain de BFM TV.
- C'est problématique parce que c'est l'auteur le plus lu en France.




Suite du sujet:

Kno - posté le 27/06/2022 à 01:29:45 (4159 messages postés) - admin

❤ 1

IV L'Empereur

Tadjélé, Récits d'exil
de Léo Henry, Jacques Mucchielli, Laurent Kloetzer et Stéphane Perger


image

Un recueil de nouvelles un peu disparates mais qui ont toute pour point commun la ville de Yirminadingrad, située dans les Balkans, quelque part sur la côte de Mer Noire (ou sur une île peut-être), qui a été rasée ou mise à sac à cause de l'instabilité politique de la région, forçant ses habitants à fuir. On passe d'une décennie à l'autre et d'un pays à l'autre à la rencontre de ces exilés ou de leurs descendants, des marginaux, des parias, des déracinés en quête d'identité.
Au fil dans nouvelles, on recueille des informations sur la ville de façon parcellaire et souvent contradictoire, ce qui lui donne un dimension mythologique, une sorte de Babylone des temps modernes avec sa numérologie cryptique (les nombres 7, 19 et 21 reviennent régulièrement dans les textes), ses légendes - un mythe fondateur, mais aussi des légendes urbaines qui lorgnent du côté des creepypasta (un vidéo viral, capturant un crime de guerre, qui change à chaque visionnage) ou de SCP foundation (un bunker sous le désert de Bara Yare où est retenu et étudié le patient 0 d'un virus qui détruit la mémoire).

J'étais un peu perplexe au début vis à vis de la succession un peu décousu, même si la première nouvelle, qui se passe juste après la destruction de la ville et raconte la fuite d'un petit groupe de rescapés à travers l'Europe de l'Est et la Sibérie jusqu'à États-Unis, est une bonne entrée en matière. Mais le recueil gagne en cohérence à mesure qu'on saisi le contexte, et l'impression qu'il laisse sur les dernières nouvelles et après l'avoir terminé est vraiment singulière.

Au final c'est un gros coup de cœur et je le recommande chaudement.

Je suis venu ici pour corriger des bugs et botter des culs, et chez moi ça marche.


Nemau - posté le 27/06/2022 à 20:28:11 (52124 messages postés) - honor -

❤ 0

The Inconstant Gardener

Citation:

- Musso se fait surtout l'écho d'une idéologie néolibérale, bourgeoise, parisienne, prétentieuse, conservatrice, réactionnaire. Il a tout compris à la vie, se moque des hipsters et des chips bio, glorifie la police et ridiculise les manifestants, considère que c'est honteux d'être homosexuel, etc. C'est plein d'amertume et de "c'était mieux avant". C'est l'écrivain de BFM TV.


Ah ce niveau-là c'est carrément l'écrivain de CNEWS. :c

Quel RPG Maker choisir ?Ocarina of Time PCPolaris 03 • Le matérialisme c'est quand tu as du matériel.


trotter - posté le 29/10/2022 à 20:31:44 (10527 messages postés)

❤ 0

Ravage (Barjavel)
De la SF en 2 parties : une plutôt naïve avec un futur imaginé dans les années 60. Les technologies sont bizarres, par exemple pour écouter des livres audio ils téléphonent à des gens qui leur lisent (alors qu'on savait déjà enregistrer à l'époque de l'auteur).

La seconde partie est extrêmement dure et le glauque avec effondrement de la civilisation, cannibalisme etc. Ca m'a retourné le ventre alors que j'ai lu la route par exemple.
Ca se barre un peu en couille de temps en temps, notamment un chapitre dans un asile psy pendant la fin du monde, mais très sympa à lire.

La nuit des temps (Barjavel)

Ca commence par une histoire prenante sur une extraordinaire civilisation puis ça devient une romance guimauve avec un peu d'action. Moyen. En plus apparemment c'est trèès largement pompé sur un roman anglophone paru quelques années avant.

American psycho
Rarement lu un livre aussi dégueulasse et perturbant. Le style haché est déroutant au début mais sert parfaitement le propos, en nous mettant dans l'esprit du protagoniste. J'ai pas réussi à le finir tellement il est horrible. Ce qui est dérangeant, c'est

Spoiler (cliquez pour afficher)




Guerilla T1 et 2 (en sautant des pages)
Une France où l'idéologie "woke" est poussée à son paroxysme entre en guerre civile. L’extrême droite essaie de rétablir l'ordre, les racailles et l'extrème gauche en profite pour tout casser, les islamistes montent des califats, des survivalistes/zafistes s'organisent... On dirait que c'est écrit par un ado, c'est un peu bizarre.
Je ne résiste pas à vous mettre cet extrait qui parle de jeu vidéo :

Citation:

Dans la galerie supérieure, on s’en prenait à une boutique de jeux vidéo, secteur depuis longtemps ciblé par les activistes intersectionnels, avec un traitement de faveur pour les articles du fabricant Nintendo : Mario, stéréotype binaire et misogyne, Wario, symbole homophobe de « l’inversion » prétendument maléfique, Donkey Kong, caricature racialisante à peine voilée de la force primitive, les Pokémons, jeu ultra-spéciste réduisant les animaux à leurs caractéristiques propres. Sans parler des déguisements cosplay, associés au travestissement récréatif, accusé de libérer la pensée contre les personnes transgenres. Personne n’avait en revanche touché au local associatif voisin, une maison d’éveil à la foi coranique, dont la région était partenaire. « Contre l’islamophobie, éduquez-vous, éduquez-les ! » proclamait l’affiche d’une campagne de « burqa solidaire », aux bénéfices reversés à l’édification de lieux du culte, et visant en outre à « démonter le mythe des attaques au couteau ».

Leur opération de sensibilisation terminée, les activistes anti-Nintendo s’étaient dispersés, laissant la vendeuse en pleurs, prostrée, vêtements déchirés, couverte de faux sang. Une fille aux cheveux bleus, indignée par ce slutshaming, tentait de la réconforter, mais une autre militante lui assura qu’il était paternaliste et misogyne de la sur-victimiser.



Voilà voilà...

Climats (André Maurois)
La vie amoureuse de bourgeois du début du 20e siècle du point de vue d'un homme la première moitié, puis d'une femme. Agréable à lire et personnages/réactions très humaines. Ca illustre ce qui disent certains "dans un couple il y en a toujours un qui s'ennuie et l'autre qui a peur de le perdre".


moretto - posté le 20/12/2022 à 10:20:44 (930 messages postés)

❤ 0

Quelques lectures récentes :

Journal d'Adam et journal d'Eve, Mark Twain

Je n'ai lu qu'un autre livre de Twain (Un Yankee du Connecticut à la cour du roi Arthur) et c'était vraiment à mourir de rire, entre Don Quichotte et Sacré Graal.
Celui-là est aussi très drôle, Twain a retrouvé une partie du journal intime d'Adam et nous l'offre, Adam est un peu concon et ne comprend pas grand chose. Eve débarque, curieuse du monde...et d'Adam. Ce dernier passe son temps à la fuir.
Ca se moque gentiment de la religion et de la société.


L'étranger, Albert Camus

Superbe livre. Je pense qu'il faut connaitre un peu la pensée de Camus pour comprendre l'intention qu'il y a derrière.
Ce livre se rattache très clairement au Mythe de Sisyphe, qui est un essai de Camus où il développe l'idée d'Absurdité du monde : le monde n'a pas de sens, il est indifférent à notre égard, à notre souffrance et à notre mort imminente.

On suit Meursault, employé de bureau, de la mort de sa mère à son procès pour le meurtre d'un Arabe sur la plage.

Spoiler (cliquez pour afficher)



Zazie dans le métro, Raymond Queneau

C'est truculent.
Zazie est confié à son oncle, Gabriel, qui vit à Paris pour quelques jours, le temps que sa mère profite de son nouveau jules.
Zazie est grossière et un peu trop franche.
On la suit avec Gabriel à travers un espèce de road trip dans Paris on l'on rencontre des personnages haut en couleurs.

Ca ressemble à du Audiard par moment.


Ddken - posté le 08/01/2023 à 17:51:57 (12252 messages postés)

❤ 0

Fieffé lecteur

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Avant de commencer ce livre, j’avais passé les 8 précédentes années à m’entrainer à la zététique : apprendre les sophismes, les biais cognitifs, comment éviter d’être biaisé dans la discussion. J’avais aussi 2 ans de lectures intenses sur la psychologie, de nombreux ouvrages, de nombreux articles scientifiques, de nombreuses vidéos YouTube. Vraiment, j’ai commencé cette lecture avec l’intime conviction que j’en apprendrais pas mal, beaucoup peut-être, mais sans plus. À la fin de cette lecture (qui s’est étendue sur cinq mois), je peux dire sans l’ombre d’une exagération que ma vie a changé.
J’ai eu vent de ce livre en lisant une réponse Quora, d’un marketeur qui prétendait qu’il fallait l’avoir lu pour prétendre s’y connaitre en psychologie. Je l’ai téléchargé de suite, mais j’ai vu 521 pages très chargées. Peut-être plus tard… Après avoir commenté le livre « Juste assez de psychologie pour briller en société » avec un ami, il a évoqué celui de Kahneman de nouveau. Finalement, je me suis décidé. L’une des meilleures décisions de ma vie.

Système 1 Système 2 est un essai écrit par un psychologue, pionnier de l’économie comportementale, de la théorie des biais et prix Nobel. Rien que ça… Son ouvrage est segmenté en trois grandes parties : analyse Vs. intuition, Econ Vs. Humains et moi expérimentant Vs. moi mémoriel. Pour convaincre le lecteur, Kahneman n’hésite pas à employer une technique : vous poser une question, vous faire comprendre que votre réponse était biaisée et expliquer le biais de manière plus générale, références bibliographiques à l’appui. Impossible que vous prétendiez que ce qu’il dit est faux, vu que vous êtes vous-mêmes tombés dans le panneau !
Le système 1 décrit en fait la pensée intuitive, rapide mais biaisée. Le système 2 quant à lui décrit la pensée analytique, plus exacte mais très paresseuse. Ainsi, si je vous pose l’énigme suivante : « une batte et une balle coûtent à deux 1,10 €, la batte coûte 1 € de plus que la balle, combien coûte la balle ? », vous serez très nombreux à répondre instinctivement 0,10 €. Votre pensée intuitive vous a fait rater un système d’équations simples, que vous auriez résolu en posant calmement votre problème (pensée analytique).
Des exemples de la faiblesse du système 1 sont légions :
- la cascade de disponibilité via laquelle une panique générale est créée pour un problème plus banal qu’il en a l’air
- l’effet d’amorçage qui modifie votre comportement de manière subliminale (au point que vous puissiez vous comporter instinctivement comme un vieil homme)
- les différents heuristiques, des raccourcis du cerveau qui substituent à un problème, un autre plus facile à résoudre (par exemple, à « est-ce qu'Emmanuel Macron était compétent », on substitue « est-ce que j’aime Emmanuel Macron – heuristique d’affect)
Et j’en passe. Je ne vais évidemment pas citer tous ces biais qui s’étendent sur près de 200 pages.

Si vous lisez sur l’économie, vous êtes sans doute au fait du sempiternel duel entre le laissez-faire et l’intervention de l’État. Et la révolution apportée par Kahneman et Tversky avec la théorie des perspectives, montre que le paradigme des libéraux (l’être humain est toujours rationnel en économie) est totalement infondé. L’aversion à la perte apporte une dissymétrie entre les potentiels avoirs et les potentielles pertes. Pour monsieur tout le monde, la douleur de perdre 10 € est largement supérieure au bonheur ressenti par le gain de la même somme. Ce qui rend les comportements en bourse très différents de ceux qui sont attendus par Friedrich Von Hayek ou Milton Friedman (deux économistes de l’école de Chicago). D’où le concept d’Econ (personne réfléchissant comme un économiste) Vs. Humain (personne ordinaire).
Au-delà de cette démonstration qui a valu à Kahneman le prix Nobel d’économie, de nombreux biais ont été présentés par rapport aux organisations. Comme le biais rétrospectif qui fait douter de l’efficacité d’un CEO à cause du hasard, la vision interne qui fait sous-estimer les sacrifices nécessaires pour réaliser des projets et le biais optimiste qui rend les dirigeants trop sûrs d’eux (un peu comme Zuckerberg avec la catastrophe qu’est le Metaverse).
Mais le highlight de cette partie est sans doute la discussion sur l’expertise. Philippe Tetlock a démontré que les politologues sont aussi nuls que des singes pour prédire l’avenir politique. Dans le même ordre d’idées, Paul Meehl a montré que les algorithmes, même les plus simples, sont plus efficaces que les experts quels qu’ils soient, pour faire des prédictions dans des environnements incertains. Les traders et les auditeurs feraient ainsi n’importe quoi (biais d’inconstance incorrigible). Kahneman a conclu en donnant les 4 conditions pour avoir une expertise valable.

La dernière partie du livre s’intéresse surtout au bonheur et à comment l’on se remémore les expériences (dés)agréables. Il utilise deux biais fondamentaux ici :
- règle de pic-fin : ce qui détermine notre ressenti, c’est la plus haute intensité de l’expérience (pic) et comment elle a été ressentie lors de son dénouement (fin)
- négligence de la durée : notre ressenti n’est en rien affecté par la durée de l’expérience (dés)agréable.
Il prend l’exemple des expériences douloureuses, du mariage (il ne fait pas le bonheur) et de la richesse (il ne fait pas le bonheur non plus). Et il fait même un clin d’œil intéressant à l’adaptation hédonique avec l’illusion de concentration (nous nous sentons plus (mal)heureux par quelque chose parce que nous y pensons, mais ça n’affecte pas notre bonheur au quotidien).

Au rayon des défauts de ce livre… disons qu’il y a des exemples que je ne comprenais pas. Mais après un moment j’ai compris que mon expérience non nulle de zététicien m’empêchait tout simplement de tomber dans de nombreux biais. Donc en fait, ce n’est pas un défaut ! Un réel défaut de Système 1 Système 2 ? Je pense que ça n’existe pas…

Ce livre a fait de moi un meilleur zététicien. Ce livre a fait de moi un meilleur psychologue. Ce livre a fait de moi un meilleur financier. Ce livre a fait de moi un meilleur manager. Ce livre m’a donné les ingrédients pour l’expertise. Ce livre a révolutionné ma personne.
Alors, Système 1 Système 2 est-il parfait ? Non : il est plus-que-parfait !
Note : 21/20

Apprenti polymathe - Fan de géopolitique et de Trotter - Calcul mental - Je suis une star


Gari - posté le 08/01/2023 à 18:02:51 (5899 messages postés) - honor

❤ 0

Citation:

Ce livre a fait de moi un meilleur zététicien. Ce livre a fait de moi un meilleur psychologue. Ce livre a fait de moi un meilleur financier. Ce livre a fait de moi un meilleur manager. Ce livre m’a donné les ingrédients pour l’expertise. Ce livre a révolutionné ma personne.

Pour toutes ces raisons, je pense ne pas le lire.
Mais très joli éloge !


Ddken - posté le 08/01/2023 à 18:58:52 (12252 messages postés)

❤ 0

Fieffé lecteur

Gari a dit:

Pour toutes ces raisons, je pense ne pas le lire.
Mais très joli éloge !


J'avoue ne pas bien comprendre. Tu trouves ce livre tellement bon que tu ne veux pas le lire ? Ou bien tu voulais dire autre chose ? :goutte

Apprenti polymathe - Fan de géopolitique et de Trotter - Calcul mental - Je suis une star


Gari - posté le 08/01/2023 à 20:32:40 (5899 messages postés) - honor

❤ 1

Je dirais que ce ne sont pas vraiment des compétences que j'ai envie d'améliorer (on pourrait dire que c'est un biais). Après savoir si il est bon ou pas, je peux pas te dire, je ne l'ai pas lu. :goutte
Mais c'est tant mieux si tu y as trouvé ton compte !


trotter - posté le 02/03/2023 à 20:31:25 (10527 messages postés)

❤ 0

Lu Soie d'Alessandro Baricco.
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C'est une sorte d'histoire d'amour. Assez court, ça se lit en une demi-heure, ça ressemble à un conte. Apparemment il a fait un peu de bruit à sa sortie. Me fait penser à Nothomb. Pas mal, j'ai un peu pleuré alors que je le lisais au restaurant avant de reprendre le boulot en plus mais je suis tout émotionnel en ce moment (ou alors mon boulot c'est de la merde).

Je conseille pas spécialement sauf si vous le trouvez gratuitement et que vous voulez tuer une demi heure.


Sylvanor - posté le 02/03/2023 à 20:55:44 (24559 messages postés) - webmaster -

❤ 0

Le gars chiant qui rigole jamais (il paraît)

Ah oui j'avais trouvé ça sympa. C'est un peu contemplatif un peu poétique. Y a moins d'humour, d'autodérision que chez Nothomb.
Euh y a du cul vers la fin si mes souvenirs sont bons?

D'Alessandro Baricco j'avais largement préféré Noveciento.

Les croissants croâssent en croix, s'ancrent ou à cent croîssent sans crocs à sang. Crois! Sens! ౡ


trotter - posté le 02/03/2023 à 21:03:37 (10527 messages postés)

❤ 0

Citation:

Euh y a du cul vers la fin si mes souvenirs sont bons?



C'est très confus, j'ai pas tout compris.

Spoiler (cliquez pour afficher)



Bref j'ai pas tout pigé.


Ddken - posté le 08/04/2023 à 16:47:59 (12252 messages postés)

❤ 3

Fieffé lecteur

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Avant de commencer ce livre, j'avais des dizaines de milliers d'articles lus sur Donald Trump. J'avais aussi lu 4 livres qui parlaient de lui (« Le Trumpisme » de François-Emmanuël Boucher, « A very stable genius » de Mike Luckovich, « Mensonges et vérités » de James Comey, « Too much and never enough » de Mary Trump).
Mais dans toutes les reviews, il y avait cette référence qui revenait : « Le feu et la fureur ». Au cours de mes échanges et lectures de ces dernières années, des anecdotes revenaient souvent. Et en fin 2022, quand j'ai demandé à un type d'où il tenait l'info selon laquelle Trump a déprimé après sa victoire à l'élection, il m'a référé à cet ouvrage que je possède pourtant depuis (va vérifier…) le 9 Septembre 2020. Voilà, il a fini par me convaincre de faire le grand saut. Et après avoir terminé cet ouvrage, je peux le dire en grand : ne vous avisez jamais de vous qualifier de Trumpologues si vous ne l'avez pas lu ! Je ne l'appréciais vraiment pas avant le début de cette lecture. Et si je vous disais que ce livre a beaucoup adouci ma position vis-à-vis de lui ? :)

Je vais commencer par le plus important. Car le livre ressemble à un gigantesque amas de potins niveau tabloïd. Il va donc falloir que je donne ses sources :
- L'auteur, qui a interviewé Trump et son équipe des centaines de fois entre Mars 2016 et Juin 2017 ;
- Donald Trump, qui se confiait allègrement à des journalistes et des civils, sans leur demander de garder le secret. Ces derniers ont donc fait toutes ces révélations dans la presse ;
- Jarvanka, surnom donné au couple Jared Kushner – Ivanka Trump, qui leakait des informations confidentielles à la presse, afin de faire du mal au chef du cabinet Reince Pribus et à Steve Bannon, ainsi que pour se protéger après de nombreuses gaffes ;
- Steve Bannon, justement, qui leakait des informations confidentielles à la presse, afin de faire du mal à Reince Priebus et à Jarvanka ;
- Katy Walsh, devenue très loquace après son départ de la Maison Blanche ;
- Beaucoup d'autres.
Ainsi, la plupart des informations du livre sont vérifiables par des sources externes, que Wolff s'est contenté de compiler dans une masterclass de storytelling. Je rappelle que les chapitres consacrés à Comey se recoupent parfaitement avec l'autobiographie du concerné (l'un des livres que j'ai cités plus haut), ce qui rajoute encore plus de crédibilité au tout.
Par contre, en faisant le fact checking de l'œuvre, j'ai été forcé de reconnaitre que certaines anecdotes ne sont pas vraies. Mais tous les critiques sérieux, dont les biographes de Trump, qualifient le travail de magistral et majoritairement factuel.

Le livre nous fait la révélation que Trump n'avait jamais voulu être président. C'était un « publicity stunt » pour relancer son business qui battait de l'aile. Il avait apprêté son excuse : fraude électorale (oui, 4 ans avant les événements de 2020). Sa victoire surprise l'a sidéré, laissé livide. Sa femme a éclaté en sanglots.
Et c'est là que les choses ont empiré : Trump ne s'intéressait absolument pas au poste, qu'il trouvait moins prestigieux que celui qu'il occupait avant. Il trouvait la Maison Blanche délabrée. Il ne comprenait pas la motivation des fonctionnaires à travailler, vu qu'ils sont sous-payés selon lui. Son administration a ainsi été formée de copinages, de personnes qui lui ont montré de la fidélité et de son gendre (Jared Kushner), Ivanka occupant un poste informel.
D'ailleurs, Trump s'est appliqué à casser la hiérarchie conventionnelle pour installer une sorte de gabegie où il est le seul vrai leader. Il a ainsi donné des pouvoirs équivalents à Reince Priebus, Jared Kushner et Steve Bannon, et provoqué d'interminables querelles intestines entre les trois camps, se soldant par des ordres contradictoires donnés au staff et par des leaks constants dans la presse.
Trump, comme je le disais, ne s'intéressait à rien, à part les gros coups. Il était incapable de lire des rapports d'une seule page, détestait les PowerPoint et faisait dévier toutes les conférences vers des inepties. Près de 100% des membres de son administration (je pense que Hope Hicks n'en faisait pas partie) le trouvaient idiot et incompétent. Le livre se résumait en fait à son administration qui faisait tout en background pour que la connerie de Trump ne soit pas exposée au grand jour.

Si Trump ne s'intéressait pas à la gouvernance, alors qui est l'auteur de toutes les actions Trumpistes ? La réponse : Steve Bannon. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est le numéro 2 de Breitbart News, média de l'Alt right (qui épouse les valeurs Trumpistes). Il est derrière le retrait des accords de Paris, le retrait des accords sur le nucléaire iranien et la géopolitique très abrasive des États-Unis, entre autres. Je pense personnellement que c'était lui le vrai personnage principal de ce livre (comme Hugo est le vrai personnage principal de « Juliette, Je T'aime »). À la fin de l'ouvrage, il quitte la Maison Blanche pour sauver le Trumpisme de Trump lui-même… et réussit à merveille, en faisant redéfinir ce qu'est un républicain conventionnel (pour ceux qui suivent la politique américaine).
L'autre personne qui gère la gouvernance, c'est Jared Kushner. Il est derrière les frappes de drone en Afghanistan, je pense qu'il est derrière les accords d'Abraham (un succès éclatant) mais il est aussi derrière l'éviction catastrophique de James Comey, qui a fait tomber de nombreuses têtes dans l'administration et provoqué (avec les déclarations de Trump sur les racistes à Charlottesville) des départs à foison.

Il y a vraiment trop de choses à dire sur cet ouvrage extrêmement complexe et détaillé, dans un storytelling excellent. Vous en arrivez même à croire que Donald n'a vraiment rien à voir avec les Russes au début… pour qu'à la fin, l'auteur dévoile la réunion avec les émissaires du Kremlin à la Trump Tower. Comme je le disais, mon avis sur Trump a évolué après, et j'ai dû me faire violence, me rappeler qu'il est personnellement responsable de plusieurs centaines de milliers de morts, pour ne pas ressentir de l'empathie pour lui comme on le ferait avec un enfant.
Mes lectures étaient initialement pour comprendre pourquoi il était aussi diabolique. Là, j'ai compris que le vrai diable, c'est Bannon, et Trump est en réalité comme un bébé qui s'est retrouvé à la tête d'une multinationale. Car Trump est ce qu'on appelle un man-child : il a beau être un septuagénaire, il a la maturité d'un adolescent. Ce en plus d'être un sociopathe incapable de comprendre les conséquences de ses actes, un limité intellectuel incapable d'assurer une fonction aussi technique et un escroc patenté. Bref, mon avis dorénavant est que Trump n'est pas un génie du mal, mais un attardé émotionnel et d'intelligence très moyenne qui était là au mauvais endroit au mauvais moment.

Apprenti polymathe - Fan de géopolitique et de Trotter - Calcul mental - Je suis une star


trotter - posté le 07/05/2023 à 14:48:34 (10527 messages postés)

❤ 1

Une vie de Maupassant.

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Ca raconte "une vie" de jeune fille riche de 18 à 55 ans, nostalgique avant d'avoir vécu, ayant des rêves, des principes mais rencontrant surtout des désillusions.

L'article indéfini du titre est bienvenu, c'est une vie assez vide de sens. Presque comme si l'héroïne était un personnage secondaire mais que le roman est centré sur elle.

Beaucoup de ce qui lui arrive arrive à d'autres personnages avant elle, ce qui la rend encore plus banale.

On pourrait se dire "oui mais sa spécificité c'est d'être banale/inintéressante !!". Même pas, car elle a une tante encore plus invisible qu'elle.

C'est pas mal quand même même si ya un côté un peu voyeur.


trotter - posté le 23/06/2023 à 02:04:05 (10527 messages postés)

❤ 2

Pyramides de Romain BENASSAYA.
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Des passagers se réveillent d'un sommeil cryogénique. Ils comprennent que les 200 ans de sommeil prévus ont été BEAUCOUP dépassés. Le vaisseau est posé mais à l'extérieur on ne voit aucune étoile.
C'est écrit assez simplement, ça se dévore vite malgré le nombre de pages. Le héros s'évanouit au moins 7 fois dans l'histoire ce qui est signe d'une histoire un peu au rabais. Mais bon ça se laisse manger comme une friandise un peu trop sucrée.


Ddken - posté le 15/07/2023 à 16:16:28 (12252 messages postés)

❤ 3

Fieffé lecteur

Après avoir lu :
- Est-il permis de critiquer Israël ?
- Atlas du monde
- Football & Mondialisation
- 50 idées reçues sur l'état du monde
- Le livre blanc du football

j'ai décidé de m'attaquer à un sixième ouvrage de Pascal Boniface :

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9 ans après avoir entendu parler de lui, me voici qui me suis lancé dans la lecture de ce fameux essai, très controversé. Et le niveau de background check que j'ai effectué est à la hauteur de cette controverse !
Alors, le titre de l'ouvrage ne laisse pas beaucoup de place à l'équivoque. Il s'agit d'un essai dans lequel Pascal Boniface dénonce les faux intellectuels, principalement des gens :
- qui mentent de manière éhontée pour faire avancer leur idéologie ;
- dont les avis changent en fonction de ce qui est en vogue, et qui n'ont donc aucune conviction.
Le début du livre établit certains concepts sur la nature et la fonction des intellectuels, et sur les avis d'anciens philosophes vis-à-vis de la dénomination (Voltaire, Zola, Benda…) On rappelle d'ailleurs que le terme « intellectuel » a émergé de l'affaire Dreyfus.
Boniface consacre aussi tout un chapitre au prestige qu'ont les intellectuels en France, et il déplore la distorsion que les médias (surtout télévisés) font de la fonction. Je le cite : « Le média télévisé est chaud et réactif, la place pour la froideur de l'analyse ou la longueur du temps pédagogique n'existe pas. L'image est favorisée par rapport au langage. Celui qui paraît avenant est privilégié par rapport à celui qui paraît juste. Celui qui s'exprime bien l'est vis-à-vis de celui qui réfléchit avec pertinence. » Finalement, il donne quelques notions de géopolitique (son expertise) en parlant de la morale en trompe-l'œil, l'occidentalisme (une forme de néoconservatisme) et les situations respectives de l'antisémitisme et de l'islamophobie.

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Et puis vient la deuxième partie de son essai, dans lequel il s'attaque à des faussaires en particulier. En prélude, il explique que ce n'est absolument pas des règlements de compte, et il cite des intellectuels auxquels il est idéologiquement opposé, mais qui sont loin d'être des faussaires. Il insiste ainsi sur le fait que le problème est la forme (mensonges, abus de pouvoir) et non le fond (opinions politiques).
Les détails de ce qui est reproché à ces gens ne vous intéressent sans doute pas. D'ailleurs, je ne suis pas beaucoup l'actualité française et de surcroît le livre concerne surtout la décennie surpassée. Mais en résumé, on a :
- Alexandre Adler, le type à la mémoire eidétique qui en abuse pour inventer des histoires et qui change d'opinion au gré de ce qui est en vogue ;
- Caroline Fourest, une intellectuelle respectable qui a plongé dans l'islamophobie et qui ment sur les dires des autres intellectuels ;
- Mohamed Sifaoui, musulman pourfendeur de l'islamisme et pro-Israël, dont les opinions changent soudainement ;
- Thérèse Delpech et Frédéric Encel, deux usurpateurs de titres ;
- François Heisbourg, un infiltré des États-Unis dans la politique française qui a pesé de tout son poids pour la guerre en Irak ;
- Philippe Val, le roi de la cancel culture.
Il est à remarquer que dans tous ces chapitres, un nom revenait souvent : BHL, ou Bernard-Henry Lévy.

image

Personnellement, je l'ai connu en 2013, et il était déjà honni. Boniface préparait quelque chose de grandiose avec lui… Et ça n'a pas manqué. Le chapitre sur lui était intitulé « BHL, le seigneur et maître des faussaires ». Rien que ça ! Et contrairement aux autres à qui Boniface a consacré 15 à 20 pages, le God Tier en a pris 44 pour son grade ! Il est à peu près tout ce que j'ai cité plus haut : usurpateur (il n'est pas vraiment philosophe), lanceur de cabales (il fait court-circuiter toute critique sur lui et virer les journalistes qui en sont coupables), ambivalent sur ses positions, ultra-islamophobe et ultra-sioniste.


Ce livre était très édifiant. Il m'a fait me rendre compte d'à quel point le paysage intellectuel français a des défauts. Comment des faussaires reconnus (ceux cités par Boniface, mais je peux ajouter Laurent Alexandre, Idriss Aberkane et – je dois l'avouer – Michel Onfray) continuent de bénéficier de l'attention médiatique, contrairement aux autres pays sérieux (hors USA). L'ouvrage montre aussi l'immense impact des attentats du 11 Septembre sur les opinions de nombreux penseurs, ayant plongé dans l'islamophobie.
Cependant, ce livre souffre de carences plus ou moins graves. Il ne s'analyse essentiellement que sous le prisme du conflit israélo-palestinien déjà, Boniface n'identifiant que les faussaires du camp opposé. Pour quelqu'un qui dit ne pas vouloir faire de règlement de compte (et je le crois), ça fait vraiment tache… D'ailleurs, il évoque constamment Tariq Ramadan, mais ne dit pas un mot sur lui. Ensuite, Dans son traitement des médias, même s'il temporise allègrement ses critiques sur la télévision, il oublie de mentionner que c'est quelqu'un qui y intervient beaucoup, vraiment beaucoup. Il aurait dû avoir l'honnêteté de l'avouer pour donner plus de pertinence à sa critique. Cette omission a l'effet inverse.
Enfin, il y a le cas Caroline Fourest. C'est ce qui a été le plus difficile à background et à fact-check… Alors, je dois dire que oui, Fourest est une faussaire. Mais en même temps, Boniface a vraiment déformé de nombreux propos dont elle se serait rendu coupable, comme quand elle critique l'islamisme plutôt que l'islam (et Boniface est la dernière personne qui ferait cet amalgame, surtout dans un livre où il critique une demi-douzaine de personnes pour ça).


Note finale : 14/20

Apprenti polymathe - Fan de géopolitique et de Trotter - Calcul mental - Je suis une star


trotter - posté le 25/07/2023 à 23:46:50 (10527 messages postés)

❤ 0

Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie
En Anglais "Man's Search for Meaning"

Première moitié du livre parle de la vie de l'auteur dans les camps de concentration.
La deuxième partie parle de son travail de psychologue et explique que le sens de la vie c'est

Spoiler (cliquez pour afficher)



D'accord merci. :mort

3 façons de trouver ce sens 1)A travers la réalisation une oeuvre ou une bonne action. 2)A travers l'expérience de l'amour/la beauté.etc. 3)Par son attitude envers une souffrance inévitable, en transformant cette souffrant en leçon, en quelque chose d'utile.


Roi of the Suisse - posté le 26/07/2023 à 09:38:52 (29764 messages postés) - honor -

❤ 2

Alerte neige !

Ddken a dit:

qui mentent de manière éhontée pour faire avancer leur idéologie

Un nom me vient directement en tête : Philippe de Villiers. Il remplit ses livres d'anecdotes fausses invérifiables (à base de gens morts comme Jacques Chirac etc.). C'est le mythomane ultime.



L'essentialisme c'est quand ta voiture a un moteur essence. | Es-tu une star ? | Kujira no Hara | Polaris 03 | Planète Glutko


moretto - posté le 01/08/2023 à 11:50:05 (930 messages postés)

❤ 0

Pendant les vacances j'ai lu Le bruit et la fureur de Faulkner.

Ca n'était pas une lecture reposante ! :lol

On suit l'histoire d'une famille américaine des Etats du Sud, anciens esclavagistes sur le déclin qui vit de nombreux traumatismes.

L'écriture n'est vraiment pas facile à appréhender, plusieurs récits se mélangent à plusieurs époques. Chaque partie est raconté par un fils de la fratrie, le premier est déficient mental (pendant son enfance), le deuxième est étudiant à Harvard et le troisième travaille dans une quincaillerie (plein de ressentiment de ne pas avoir obtenu une posiiton qu'il estime mériter).

Plus on avance plus on comprend les évènements qui ont secoué cette famille (il y a beaucoup de violence, pas forcement physique), mais il y a beaucoup de sous-entendus, ça demande un vrai effort pour rentrer dedans par contre une fois happé, j'ai avalé le livre très rapidement.


Juste avant j'ai lu L'adieu aux armes d'Hemingway.
C'est une histoire d'amour pendant la première guerre mondiale, en Italie un volontaire américain rencontre une infirmière britannique. J'ai fini le livre en marchant pour aller au boulot, je pleurais dans le rue...
Il y a énormément d'émotions qui traversent ce livre.
Super lecture :)


J'ai aussi lu La ferme aux animaux de Orwell.
Pauvre Boule de neige :'(
L'URSS La ferme aurait pu devenir bien autre chose avec lui.
Très drôle, belle satyre du stalinisme :)


moretto - posté le 13/10/2023 à 10:34:45 (930 messages postés)

❤ 2

Dernières lecture :

La condition humaine, André Malraux
Je viens tout juste de le finir.
C'était...wahou.
L'histoire se passe en chine dans les années 20, pendant la guerre civile. On suit des communistes de Shangaï pendant la prise de la ville, et la lutte pour garder la ville est ne pas la laisser à Chang-Kaï-Chek.
Il est le chef du Kuomintang, parti nationaliste, allié des communistes. Il fait tout pour limiter leur influence et veut même les détruire.
On s'en doute, ça va mal finir. :<

En parallèle on suit un industriel français qui a monter un empire industriel en Asie et qui voit d'un mauvais œil les communistes et qui va essayer de sauver son affaire.

L'histoire de la Chine contemporaine est très complexe, c'est chouette de lire un livre qui en parle un peu.



Dune, tome 1 et 2, Franck Herbert
J'ai adoré le premier tome. Un peu moins convaincu par le deuxième.
Ca se lit bien, on a envie de savoir ce qui va se passer.
L'univers est excellent.

Les oliviers du Négus, Laurent Gaudé
Un recueil de nouvelles qui parle de l'Italie, de la mort, de la guerre.
C'est bien écrit, la lecture coule toute seule.
Pas grand chose à dire de plus.

Le bureau des assassinats, Jack London
Roman posthume de London.
C'est hilarant.
Un bureau se propose d'assassiner des personnes s'il juge que cette mort est morale.
Un jour, un jeune homme découvre ce bureau et rencontre le chef du-dit bureau et le convainc que la mort de ce dernier est morale, car la morale sur laquelle le bureau est fondé n'est pas bonne. Il donne 50 000 $ pour que le chef soit assassiner. Le contrat est valide pendant un an.
Le chef confie la gestion du bureau au jeune homme.
Le lendemain, le jeune homme apprend que l'homme dont il a ordonné la mort n'est autre que sont futur beau-père !
On va alors suivre la course poursuite entre le chef du bureau et ses assassins lancés à sa poursuite pendant une année à travers les Etats-Unis.

C'est vraiment très drôle, avec des querelles philosophiques entre les assassins.

Nadja, André Breton
C'est un livre assez à part, Breton raconte des histoires réelles ou pas, le mystère est entier pour moi.
Il partage sa rencontre avec Nadja, sa folie, sa joie de la côtoyer et parfois sa souffrance.
C'est très beau, les réflexions portées sont justes.
Surréalisme oblige, il n'y pas de description mais beaucoup de photos.
Un beau livre encore !


Ddken - posté le 19/10/2023 à 01:18:06 (12252 messages postés)

❤ 2

Fieffé lecteur

Il y a deux mois, j'ai terminé l'ouvrage « Nudge » de Richard Thaler et Cass Sustein.

Spoiler (cliquez pour afficher)



Et voici un autre livre légendaire dont je m'apprête à vous parler. Et voici un autre auteur lauréat du prix Nobel. In fact, l'autre prix Nobel dont j'ai parlé par le passé (Daniel Kahneman) et celui-ci (Richard Thaler) sont amis, ont mis au point ensemble la théorie fondamentale de l'économie comportementale et ont été primés pour la même discipline.
Ce livre est un best-seller international qui a propulsé son co-auteur, Cass Sunstein, à la Maison-Blanche de Barack Obama pour orienter ses politiques économiques. Les critiques, quant à elles, sont dithyrambiques : « Nudge a changé le monde » (Times), « Le livre de vulgarisation scientifique le plus influent jamais écrit » (BBC Radio 4), « Un des rares livres qui a fondamentalement changé ma manière de concevoir le monde » (Steven D. Levitt). Pas mal pour l'ouvrage qui a inspiré 1/4 de Système 1 Système 2 !
Alors, de quoi parle ce chef-d'œuvre ? D'une idéologie économique, à cheval entre libéralisme et interventionnisme, appelée paternalisme libertarien. Derrière cette apparente oxymore se cache, en fait, une manière de procéder : orienter les individus vers un certain type de décision (paternalisme) tout en leur laissant le choix de ne pas la prendre quand même (libertarien). Pour cela, on procède à l'architecture du choix, c'est-à-dire l'exploitation des biais cognitifs, pour amener les gens à prendre en majorité des décisions voulues. Enfin, les politiques qui emploient cette architecture du choix avec des coûts économiques légers font ce qu'on appelle un coup de coude ou nudge. Un peu comme la mère éléphant qui pousse doucement son petit en couverture du livre. Le nudge est très léger et peu coûteux, une fois de plus. Ainsi, mettre un fruit à portée d'yeux est un nudge. Bannir la consommation de junk food ne l'est pas (pas libertarien).

Le premier chapitre s'attarde sur les biais cognitifs dûment identifiés dans Système 1 Système 2. M'étant déjà tapé les 521 pages de Kahneman, je l'ai entièrement sauté. Par contre, le deuxième chapitre s'attarde sur un autre découpage de l'esprit humain :
- Le planificateur, qui prévoit des choses à faire, des objectifs à atteindre ;
- L'exécuteur, qui... exécute ce que les plans.
La plupart des humains savent correctement prendre des résolutions, établir des objectifs. Mais très peu ne sont pas gagnés par la procrastination et la paresse. Des nudges servent à tenir compte de cette paresse de l'exécuteur pour faire des politiques qui auront de meilleures conséquences à long terme. Comme le fait d'avoir des portions alimentaires plus petites pour maigrir et utiliser l'aversion à la perte pour stimuler l'exécuteur (j'y reviendrai).
Le chapitre suivant est consacré aux effets de groupe, notamment le conformisme. Ou comment la pression évolutive de se conformer à la majorité nous amène inconsciemment à prendre des décisions, comme notre artiste musical préféré. Des indications ont été données sur comment l'exploiter à des fins écologiques (les publicités avec des célébrités sont faites pour ça), mais aussi sur comment l'éviter aux mêmes fins (avec de simples… pictogrammes).
La partie suivante du livre s'attarde sur les différents nudges pour que les individus puissent prendre de meilleures décisions d'épargne (choix obligatoire, souscriptions optimales pour jouir du biais du statu quo), d'investissement (investir davantage en actions et résister aux aléas du marché) et de crédit.
La dernière partie du livre a une portée sociale et sanitaire, comme la sécurité sociale, l'écologie et la privatisation du mariage. Mais un highlight : à cause du biais du statu quo, le pourcentage de dons d'organes n'était que de 12 % en Allemagne, contre... 99 % en Autriche voisine !

Les auteurs consacrent tout un chapitre aux conditions nécessaires pour que l'importance des nudges émergent :
- lorsque le feedback du comportement est invisible. Il est très difficile de mettre en relation notre pollution individuelle et la dégradation de l'environnement ;
- lorsque le feedback du comportement est lointain. Lorsqu'on mange de la junk food aujourd'hui, ce n'est que 20 ans plus tard que diabète et cancers nous le font payer ;
- lorsque la concurrence ne profite pas aux consommateurs. Des business donnent beaucoup de paperasse pour induire en erreur les consommateurs, qui ne s'en rendent même pas compte et donc ne peuvent pas chercher des concurrents moins opportunistes ;
- lorsqu'il y a des choix qu'on ne peut faire que quelques fois dans la vie. Comme s'acheter une maison ou une voiture.
L'auteur consacre également un chapitre aux techniques de l'architecture du choix, qui sont utilisées pour créer des nudges. Bien que je n'en dévoile pas tous les détails, je peux dire que cette partie est très instructive.
Cet ouvrage est très complet, très sourcé et dispose même de tout un chapitre dans lequel les limites du nudge sont discutées ! Comme défauts, je dirais que c'est une lecture de niche : il ne s'adresse qu'à des gens qui s'intéressent vraiment à l'économie, voire à l'économie américaine. Au moins deux reviews que j'ai lues ont d'ailleurs cité son caractère ennuyeux, mais c'est vraiment parce qu'ils n'étaient pas la cible. Tout ne m'a pas intéressé, mais les chapitres qui me tenaient à cœur, si !

Nudge est un excellent ouvrage qui m'a fait comprendre une différence invisible entre les pays : une meilleure architecture du choix dans les politiques économiques. Mais cet ouvrage (du moins sa première partie) pourra aussi beaucoup intéresser les gérants d'entreprise. Personnellement, grâce à ses conseils sur comment exploiter l'aversion à la perte pour sa productivité, j'ai plus avancé professionnellement ces deux derniers mois que lors des six premiers de 2023* !
Alors, ce livre était excellent, mais il ne m'a pas autant impacté que Système 1 Système 2. Alors je lui donnerai juste la note de… 20/20**

* J'ai écrit cette review en fin août. Ça fait donc 8 mois.
** Pour rappel, j'avais donné 21/20 à Système 1 Système 2.

Apprenti polymathe - Fan de géopolitique et de Trotter - Calcul mental - Je suis une star


sriden - posté le 02/12/2023 à 13:35:19 (16570 messages postés)

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moretto a dit:

Dune, tome 1 et 2, Franck Herbert
J'ai adoré le premier tome. Un peu moins convaincu par le deuxième.
Ca se lit bien, on a envie de savoir ce qui va se passer.
L'univers est excellent.


C'est marrant parce que le jour où tu as fait ce post, c'est le même jour où j'avais fini de lire le premier tome en englishe.
J'ai essayé de chercher une version la plus proche de l'édition originale possible, mais je sais pas, ça faisait 700 et quelques pages alors que certains parlent de 900 pages pour la version complète.
La version plus complète est peut-être ultérieure du coup.
En effet c'est quand même bizarre qu'à la fois dans le film de Lynch et dans la mini-série de 2000, ils ont cette scène mystique avec le navigateur quand ils sont transportés sur Arrakis, alors que dans le roman de 700 pages ça n'y est pas et il y a une ellipse où ils sont directement au palais sur Arrakis.
Ou alors la mini-série s'est inspirée du film de Lynch sur ce coup-là, mais justement je croyais qu'elle voulait s'en démarquer moi. :fou3


Je me tartinerai pas les tomes suivants (là c'était juste pour la curiosité de l'entrée en matière dans l'univers), mais c'est un peu déconcertant que tu dises que le deuxième est moins bien. Je comptais un peu sur le deuxième pour rattraper le côté très "white savior" et "noble blood qui sont les seuls à avoir de la valeur dans ce monde de pécores" du premier. :lol
Mais je sais que Herbert dresse un portrait plus gris de Paul dans les suites, et que dans le premier il apparaît déjà (entre les lignes ou parfois ouvertement) comme profitant de la plèbe Fremen manipulable pour mieux asseoir ses cyniques desseins aristocratiques.
Et puis, le "Kwisatz Haderach" l'élu prenant le contrôle des Fremen pour faire de leurs terres un paysage verdoyant où il aura la mainmise totale sur les ressources ; c'est qui qu'a écrit ce bouquin, Netanyahu ou quoi ? =>[]

Non sinon c'était cool et plein d'idées intéressantes pour l'époque. En plus j'avais mis du bruit brun en fond pendant la lecture pour masquer la musique débile du nouveau voisin, du coup ça faisait ambiance tempête de sable. :fgr
 

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Nemau - posté le 02/12/2023 à 17:45:11 (52124 messages postés) - honor -

❤ 0

The Inconstant Gardener

Citation:

Et puis, le "Kwisatz Haderach" l'élu prenant le contrôle des Fremen pour faire de leurs terres un paysage verdoyant où il aura la mainmise totale sur les ressources ; c'est qui qu'a écrit ce bouquin, Netanyahu ou quoi ? =>[]

Lulz. Quoi que, vu ses projets pour les Palestiniens, on est plus sur du Baron Harkonnen (un finlandais ? :jari) que sur du Atreides (père ou fils).

Citation:

En plus j'avais mis du bruit brun en fond pendant la lecture pour masquer la musique débile du nouveau voisin, du coup ça faisait ambiance tempête de sable. :fgr

xD

Quel RPG Maker choisir ?Ocarina of Time PCPolaris 03 • Le matérialisme c'est quand tu as du matériel.


Ddken - posté le 04/12/2023 à 13:39:04 (12252 messages postés)

❤ 0

Fieffé lecteur

Review du livre « Réflexions sur la guerre de Yougoslavie » de Chesnais, Noctiummes et Page.
image
Ouf… Que ce fut pénible de terminer cet ouvrage.
En 2021, je disais que j'avais trois objectifs : géopolitique de l'Amérique latine des 70s, géopolitique du Moyen-Orient des 80s et géopolitique des Balkans des 90s. Avec l'ouvrage « Les Années Condor » (dont j'ai déjà fait la review ici), j'ai pu satisfaire le premier et avec différentes vidéos (des chaînes « 7 jours sur Terre » et « Télécrayon »), j'ai pu satisfaire le deuxième. Il ne manquait plus que le dernier. J'avais entendu parler de ce conflit dans le tout premier épisode de la série New York : Unité spéciale, en 2012. Des musulmanes avaient apparemment été violées en masse en Bosnie…
Donc comme je le disais, c'était très difficile de terminer cet ouvrage. Le premier chapitre, c'est 50 (!) pages de diatribe antiaméricaine, anti-institutions de Bretton Woods, anti-OTAN, anticapitaliste. La totale de l'anticonformisme, et vu le ton, je sentais qu'on tendait vers du complotisme. Pour info, je n'aime ce style avec personne, que je partage leurs opinions (comme dans « Traité d'athéologie ») ou non. C'est toujours un signe que l'objectivité a foutu le camp.
Et ça n'a pas manqué : la conspiration habituelle du FMI qui était présent pour mettre les pays à genoux pour que l'Oncle Sam vienne ensuite vassaliser la contrée (livre sponsorisé par John Perkins !) Ou encore, le capitalisme est l'arme qui fut utilisée pour provoquer l'éclatement de l'ex-Yougoslavie… N'importe quoi.

Anyway… Après genre 35 pages, j'ai sauté au chapitre suivant. Il m'a permis de comprendre les sources des troubles dans les Balkans, vu que les différents territoires étaient tiraillés entre 4 empires (austro-hongrois, russe, ottoman et allemand), qui ont tous disparu suite à la première guerre mondiale. L'URSS nouvellement formée a aussi créé la Yougoslavie, sorte de patchwork entre différents États multinationaux : Serbie, Croatie, Montenegro, Bosnie-Herzégovine, Slovénie et Macédoine. Auxquels il faut ajouter le Kosovo (arraché à l'Albanie) et un territoire-là (réclamé par la Hongrie). Plusieurs de ces nations étaient différentes : Bosniens musulmans (influence ottomane), Croates catholiques, Serbes orthodoxes, mais par jeux de migrations, les ressortissants de toutes les nations se retrouvaient dans tous les États.
La Yougoslavie communiste, puis non-alignée, a survécu tant bien que mal sous la poigne de Tito, jusqu'à sa mort en 1980. À l'époque, le contrechoc pétrolier (pour rappel, consécutif au choc pétrolier dû à la révolution iranienne), la Yougoslavie est entrée en crise hyperinflationniste, et s'est vu aider par le FMI, contre des mesures d'austérité. Ils ont fini en défaut de paiement, et des mesures encore plus fortes ont été imposées. Cela s'est traduit par la chute des salaires et un chômage de masse. C'est ainsi que de ce marasme économique, a réémergé le sentiment nationaliste, chaque ethnie accusant l'autre d'être responsable de la crise. Et en 1991, peu après la chute de l'URSS, la Slovénie a déclaré son indépendance. Acceptée par la Serbie. Puis c'était au tour de la Croatie, cette fois-ci au grand dam des Serbes.

Ensuite ? time skip jusqu'en 1999… :doute6 Voilà, pas grand-chose sur ce qui s'est passé. On ne sait même pas ce qui a déclenché la guerre civile. Direction le Kosovo, où les auteurs expliquent les tenants et aboutissants du conflit. Voici la partie de cet éclatement qui me concerne personnellement : chaque matin en 1999, je regardais Euronews, et on y parlait du Kosovo. Je me souviens que je trouvais ce nom drôle, mais je voyais toujours des images de guerre à la télé. Anyway, les auteurs ont expliqué comment l'OTAN a agi de manière unilatérale et comment ils ont renvoyé l'ex-Yougoslavie à l'âge de pierre à coups de bombardements. Comment les États-Unis ont essentiellement colonisé le Kosovo (sous le silence coupable de la France) et sanctionné la Serbie comme si son leader (Milosevic) était le seul coupable d'atrocités (le génocide de Srebenica est la plus connue de toutes).
Le chapitre 4 était tellement inintéressant (conseils pour résister à l'impérialisme de l'OTAN), car désuet (l'ouvrage est de 1999) que je n'en ai lu que la moitié. Au final, je suis sérieusement resté sur ma faim… Fort heureusement, mon ami Brian Gogarty avait rédigé un article sur l'éclatement de l'ex-Yougoslavie. Je l'ai lu et il a contribué à combler pas mal de vides, particulièrement entre 1991 et 1999. Et il m'a même donné une bonne anecdote sur le rôle principal des Balkans dans le déclenchement de la première guerre mondiale.

Franchement… Ce livre n'était pas plaisant à lire. C'était un gigantesque réquisitoire de 200 pages sur le système, rempli de manichéisme, de partis pris, qui sautait beaucoup de choses (comme le rôle des dirigeants du camp des auteurs). À des années-lumière de la nuance et de la précision factuelle des essais de géopolitique de haute facture (comme « Les années Condor » dont j'ai parlé au début, un chef-d'œuvre dans la forme). Quoi qu'il en soit, l'ouvrage m'a quand même permis de comprendre enfin le conflit en ex-Yougoslavie, de loin le plus complexe que j'aie jamais lu.
Note : 12/20

Apprenti polymathe - Fan de géopolitique et de Trotter - Calcul mental - Je suis une star


moretto - posté le 04/12/2023 à 16:20:34 (930 messages postés)

❤ 0

sriden a dit:

moretto a dit:

Dune, tome 1 et 2, Franck Herbert
J'ai adoré le premier tome. Un peu moins convaincu par le deuxième.
Ca se lit bien, on a envie de savoir ce qui va se passer.
L'univers est excellent.


C'est marrant parce que le jour où tu as fait ce post, c'est le même jour où j'avais fini de lire le premier tome en englishe.
J'ai essayé de chercher une version la plus proche de l'édition originale possible, mais je sais pas, ça faisait 700 et quelques pages alors que certains parlent de 900 pages pour la version complète.
La version plus complète est peut-être ultérieure du coup.
En effet c'est quand même bizarre qu'à la fois dans le film de Lynch et dans la mini-série de 2000, ils ont cette scène mystique avec le navigateur quand ils sont transportés sur Arrakis, alors que dans le roman de 700 pages ça n'y est pas et il y a une ellipse où ils sont directement au palais sur Arrakis.
Ou alors la mini-série s'est inspirée du film de Lynch sur ce coup-là, mais justement je croyais qu'elle voulait s'en démarquer moi. :fou3


Je me tartinerai pas les tomes suivants (là c'était juste pour la curiosité de l'entrée en matière dans l'univers), mais c'est un peu déconcertant que tu dises que le deuxième est moins bien. Je comptais un peu sur le deuxième pour rattraper le côté très "white savior" et "noble blood qui sont les seuls à avoir de la valeur dans ce monde de pécores" du premier. :lol
Mais je sais que Herbert dresse un portrait plus gris de Paul dans les suites, et que dans le premier il apparaît déjà (entre les lignes ou parfois ouvertement) comme profitant de la plèbe Fremen manipulable pour mieux asseoir ses cyniques desseins aristocratiques.
Et puis, le "Kwisatz Haderach" l'élu prenant le contrôle des Fremen pour faire de leurs terres un paysage verdoyant où il aura la mainmise totale sur les ressources ; c'est qui qu'a écrit ce bouquin, Netanyahu ou quoi ? =>[]

Non sinon c'était cool et plein d'idées intéressantes pour l'époque. En plus j'avais mis du bruit brun en fond pendant la lecture pour masquer la musique débile du nouveau voisin, du coup ça faisait ambiance tempête de sable. :fgr
 




Bah je suis désolé de te dire que le tome 3 est pas ouf non plus, même si j'ai plus accroché que le 2.
Petit spoil :

Spoiler (cliquez pour afficher)



Là je suis au premier tiers du 4 et c'est...pas ouf non plus. Le gros problème du 4 c'est que je n'arrive pas à voir où ça nous mène…
Gros spoil :

Spoiler (cliquez pour afficher)



Mais bon j'ai croisé un mec dans le train qui m'a dit que même si ces tomes étaient moyen, ça valait le coup d'aller au bout, alors j'irai. :lei
Mais je vais faire une pause après celui-là.


sriden - posté le 16/12/2023 à 14:11:13 (16570 messages postés)

❤ 0

Yes je connais les grandes lignes des suites.
Sur le papier, le quatrième avec Leto II semble attrayant, mais j'ai aussi entendu certains avis mitigés car c'est beaucoup de réflexion interne de Leto avec ses dilemmes et ses doutes. Mais c'est pas ça qui est intéressant justement ? :fou3
 

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