Felwynn - posté le 23/09/2013 à 00:56:11. (7111 messages postés)
Faudra voir selon la taille des salles aussi >< Ouais moi le coup des salles je le sens pas trop non plus. J'espre qu'on pourra moyenner et qu'il y aura la place qu'il faut pour qu'on fasse les deux stands en même temps comme d'habitude...
Vistaprint j'ai testé, si tu prends un template alakon c'est rien du tout, si t'es graphiste et que tu as ton propre design le prix bondit tout d'un coup. Et si tu veux de la carte recto/verso, là tu peux te trancher la gorge.
Felwynn - posté le 22/09/2013 à 22:03:55. (7111 messages postés)
Citation:
En littérature, je vois pas trop comment tu peux faire, à part balancer tes bouquins gratos sur le net ou payer tes impressions et aller démarcher auprès des libraires en leur laissant un pourcentage des ventes.
Ou peut-être les trucs que conseille Mtarzaim.
Il y a l'option bel objet. Par thebookedition et consorts. Tu peux designer ton bouquin, il a un coût de revient, la boîte qui gère ça prend son petit quelque chose et tu peux modifier le prix pour gagner la somme que tu veux sur chaque exemplaire, dans une certaine limite bien entendu. En parallèle, ton bouquin est présenté sur un site de vente en ligne. On peut le commander à l'exemplaire. Et toi-même peut t'en procurer en ne payant le prix moins ce qui te revient pour en avoir un stock et le présenter. C'est pas la panacée, mais ça permet de se vendre un peu.
Jackal a fait ça fut un temps, avant de devenir le grand docteur loki
Felwynn - posté le 22/09/2013 à 21:51:26. (7111 messages postés)
Aha, cool, un compagnon d'ennui!
Pas mal du tout, en plus j'aime le sujet . Très régulier; je me risquerais à pointer de petits défauts d'orientation mais je suppute que l'angle de la photo et la courbure de la page n'y sont pas étrangers^^.
Felwynn - posté le 22/09/2013 à 21:27:19. (7111 messages postés)
Aujourd'hui je viens faire un peu la promo d'un projet qui suit son cours et que je regrette de n'avoir pas partagé plus tôt ici...
La saga fête en effet son premier anniversaire en Octobre!
Les écoutes ont été plutôt satisfaisantes, mais on pourra regretter de s'être trouvés dans le collimateur de l'émission Rétrosphère liée au portail Netophonix dès le premier épisode.
Cependant, on avait détourné à l'époque les propos les plus incendiaires de l'émission pour faire ironiquement la promo de la saga.
Le premier Arc écrit par Thomas compte cinq chapitres; on a fini le premier début septembre... Autant dire que ce n'est pas fini!
Actuellement donc, un chapitre entier est terminé. Chaque chapitre dure environ une heure, comme un épisode de série télé.
C'est un format inhabituel pour du mp3. Thomas a donc découpé ces chapitres pour en faire des suites d'épisodes d'une dizaine de minutes, plus classiques. Ce qui a permis de sortir la saga des placards plus vite et de se donner des périodes pour les enregistrements, même si ça n'a pas été de tout repos.
Pour finir mon pitch, j'ajouterai simplement qu'on pense à un changement de format qui pourrait survenir on ne sait trop quand...
Allez, sans plus tarder, on entre dans le vif du sujet!
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Créateur(s) : Duarf, Anthony D et autres membres de l'association Les Spectres.
Synopsis : L’équipage du vaisseau Entrecrise doit faire face à des dangers imprévus dans un Univers légèrement en désordre.
Site :http://soundcloud.com/univers-en-travaux Page Facebook :https://www.facebook.com/UniversEnTravaux Article sur le Netowiki :http://wiki.netophonix.com/Univers_en_Travaux Nombre d'épisodes : 5
date de sortie du permier épisode : 14 octobre 2012
date de sortie du dernier épisode : 1er septembre 2013
Le teaser "légèrement cliché" :
La version 2 du teaser :
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Personnages
Jack Almost Braddock- interprété par Felwynn - Capitaine de l’Entrecrise, ses méthodes expéditives en font un héros qui ne s’embarrasse pas de subtilités ennuyeuses pour le spectateur.
Fourbe Perfide- interprété par Thomas - Officier en second. De par son origine Struge, sa propension naturelle à la trahison est considérée avec tolérance par la Fédération Impériale.
Dr Haroun Tazpock- interprété par Jackal - Officier scientifique d’origine vulcanolienne.
Rickun Theur- interprété par Anthony D - Jeune, fougueux, brave et excessif astronavigateur.
Ripley- interprétée par Anthony D - ingénieure de bord, elle cumule aussi toutes les tâches de l’entretien du vaisseau.
Mme Yeepip- interprétée par Anthony D - Doyenne du vaisseau, suppléante du major Ripley.
L’ordinateur de bord- interprété par Thomas - N’est pas spécialement enchanté par ses interactions avec les membres de l’équipage.
Gargoulia- interprété(e) par Jackal - La méchante du premier Chapitre.
Duarf- interprété par Thomas - Un être inconnu aux origines très floues.
Chapitre 1 – Où Nul Homme n'Étalon L'Entrecrise capte un signal de détresse d'un vaisseau disparu depuis plus d'un siècle. En trouvant l'épave du Relucant, l'équipage est sur le point de découvrir de vieux secrets sur l'Univers...
Citation:
Episode 1.1. L’Entrecrise capte un signal de détresse, mais les équipements endommagés par la dernière bataille compliquent le décryptage. (10'20'')
Citation:
Episode 1.2. Pour se rendre sur la planète, il faut utiliser le téléporteur... (9'04'')
Citation:
Episode 1.3. Une fois sur la planète, le méchant de l'histoire montre sa face hideuse. (14'43'')
Citation:
Episode 1.4. Les héros doivent lutter au corps à corps contre les zamazes insatiables, avant de découvrir le secret de la planète... (16'15")
Citation:
Episode 1.5. Face à face final entre Braddock et la vilaine Gargoulia, et irruption d'un personnage inattendu (12'32")
Voilà! Si ça vous botte, n'hésitez pas à liker sur facebook et à faire part de votre feedback personnel! On a apparemment pas mal de fans (à en croire les gens à qui d'autres ont conseillé la saga, très nombreux) mais à notre grand regret ils sont très discrets!
Felwynn - posté le 22/09/2013 à 18:07:22. (7111 messages postés)
Citation:
C'est l'Etrange Histoire de Felwynn, il était dans une maison de retraite à jusqu'à ses 18 ans, puis chef d'entreprise et maintenant, tout bouleversé, il se retrouve en costard au lycée. Dans 10 ans il devrait être en grande section de maternelle.
Felwynn - posté le 22/09/2013 à 17:58:21. (7111 messages postés)
Cet épisode est génial.
Certains sont quand même relous des fois avec les réactions de cacaille dès qu'on s'attaque au sacrosaint making... Je sais bien qu'on a tous eu 17 ans et que même c'est à cet âge qu'on s'est inscrit sur oniro, mais à un moment faut aussi évoluer et regarder les choses avec un peu de recul.
Felwynn - posté le 19/09/2013 à 23:13:13. (7111 messages postés)
Moi je n'ai travaillé qu'en lorraine, des vosges à la meurthe et moselle, mais je ne pense pas que ça change quoi que ce soit.... sauf si les employeurs se refilent "le tuyau" mais j'ai jamais vécu ça.
Pour tout ce qui est graphisme et dessin j'ai démarché moi-même ou saisi des opportunités... sauf pour mon stage en entreprise. Bref, le carnet et le book suffisent, notamment pour animer les stages de BD; je me suis proposé, et c'était bon, on me proposait d'animer une activité plusieurs fois pas an sur quelques jours...
Pour le reste eh bien, je n'avais aucun CV à 16 ans, j'ai juste postulé pour un job d'été, ainsi que pour le job d'été suivant... Vendangeur idem, ils veulent des bras, pas un curriculum.
Le boulot que j'ai fait en usine, là encore c'est du non-qualifié, et j'ai trouvé ça en intérim assez simplement; ils ont régulièrement besoin de monde donc j'ai pu avoir des rentrées d'argent assez régulières comme ça (mais sur des missions d'une semaine il n'y a rien de stable non plus).
Freelance, pas besoin d'un CV, c'est une déclaration d'activité en auto-entreprise que j'ai faite, je suis donc mon propre patron et n'ait demandé aucun CV.
Assistant d'éducation j'ai cherché plus longtemps et dans pas mal de lycées. J'ai mis en valeur mes compétences en tant qu'animateur, ma recherche d'un job à mi-temps pour m'assurer un revenu stable dans mon démarrage d'activité... j'ai fini par être pris.
Il faut dire aussi qu'un mec de 25 ans qui demande ça ça sort vite du lot et ça peut faire plus sérieux que la moyenne, sachant que c'est un job principalement demandé par des étudiants.
L'important c'est de cibler l'info. Montrer l'éventail le plus large mais dans ce qui va être intéressant pour l'employeur. Perso j'ai un gros CV duquel je retire le superflu pour chaque demande possible....
Et puis il faut surtout bien hiérarchiser l'information. Qu'on puisse voir tout de suite ton parcours, discerner la partie qui montre tes compétences etc...
Felwynn - posté le 19/09/2013 à 19:12:35. (7111 messages postés)
Je dois être le seul ici qui se trimballe en costume la moitié de la semaine par plaisir mais ça vous est déjà arrivé que le patron fasse entrer quelqu'un qui se dirige droit vers vous en croyant que c'est vous le boss?
Felwynn - posté le 19/09/2013 à 03:36:28. (7111 messages postés)
Et puis il ya aussi ceux qui veulent pas et à qui on demande pas leur avis... hélas.
Mais je crois pas que la façon dont on considère le souci des élèves difficiles soit une problématique politique.
Je suis tout sauf de droite mais je me rends à l'évidence, j'ai pas été un gars isolé toute ma vie, j'ai vu des gens qui se foutaient du lycée, qui décochaient et savaient pourquoi; des gars qui décrochaient parce qu'ils se camaient et c'est pas un prof avec de la pédagogie qui allait les sauver; des gars qui voulaient un autre cursus mais qu'on obligeait à rester dans le général et à faire des études; et puis des gars destroy aussi, qui vivaient pas dans la même réalité que ce que l'école pouvait leur offrir, et qui pouvaient juste pas trouver un intérêt dans le fait d'apprendre et de réussir...
Tous les cas sont possibles, je ne dis pas qu'il y a un cas général et réducteur, tout ce que je pense c'est que si tu démarres en tant que prof en partant du principe que tu dois absolument intéresser les élèves parce que tout élève peut et doit être intéressé, tu vas droit dans le mur autant qu'un jeune médecin qui n'accepte pas la mort ou les maladies incurables...
Il y a parmi les élèves de lycée des jeunes qui n'ont pas besoin de l'effet pygmalion pour se sentir méprisés et ne respecter personne. D'autre qui n'ont jamais intégré le principe de l'autorité parentale ou de l'autorité tout court et que tu pourras jamais tenir. Il y en a. C'est tout ce que je dis. Et beaucoup d'autres cas où les gens décrochent sans pour autant faire le bazar.
Après bien sûr que c'est pas une fatalité et que dans l'absolu ça peu très bien se passer ou s'améliorer une fois le contact établi.
Mais ça change rien au fait que si il y a des élèves à problèmes quand ils ont quatorze ans, c'est en tout cas pas ta faute à toi, jeune prof stagiaire qui le rencontre, si le gamin part avec une attitude de cancre et ne changera peut-être pas.
Un ado c'est bientôt un adulte même si c'en est encore loin. Ce qui implique qu'il prend ses décisions même mauvaises, et qu'il peut ne pas changer d'attitude ou d'opinion. Alors faute partagée, oui...
Mais entre le discours -type sarko- du cancre éternel-futur délinquant que tu dois laisser tomber parce que c'est un cas désespéré et celui du monde idéal où un élève est un pokémon qu'il faut juste caresser dans le bon sens, je crois qu'il y a un juste milieu quoi^^
Et pour la mixité des classes sociales, clairement ça doit mieux fonctionner, mais là par contre c'est tout un tas de fateurs extérieurs aussi qui font que ça n'arrive quasiment jamais (déjà rien que le fait que certaines classes sociales se retrouvent géographiquement parquées et que d'autres se parquent elles-mêmes dans un délire élitiste).
Felwynn - posté le 19/09/2013 à 03:14:39. (7111 messages postés)
Agent des services techniques communaux Toute première expérience de 15 jours dans mon petit patelin vosgien, j'avais 16 ans. Les journées sont longues mais speed, il y a toujours beaucoup de boulot et les tâches sont très variées.
On passe du coup de tondeuse dans un parc public au montage ou démontage d'une guinguette dans la commune ou aux alentours, jusqu'au déplacement de matériel et au nettoyage des lieux publics après les marchés.
C'est généralement très crevant parce qu'il faut être rapide. Et je dirais que le plus désagréable c'est de ne pas pouvoir juste souffler; parce que les vieux passent leur temps à surveiller les employés communaux et à se plaindre à la mairie dès qu'ils trouvent que ça lambine (c'est pas une blague).
Je pense que dans une ville c'est vraiment plus chiant et deshumanisé. Mais là ça reste convivial et les gars font en sorte qu'on soit tout de suite à l'aise avec eux, exception faite du chef de groupe qui doit endosser le rôle du rabat-joie en permanence pour répondre à la tonne de déplacements et de tâches qu'il faut se taper. Quand on a seize ans je trouve que c'est formateur pour ce qui est de comprendre les enjeux d'un boulot efficace et du principe de bonne entente et de travail en équipe. Si demain j'avais une opportunité de refaire ça et besoin de boulot j'y réfléchirais pas à deux fois.
Agent de rayon en supermarché Mon second job d'été, qui a duré un mois.
On répond à quelques tâches générales quand elles arrivent en urgence (camion à décharger, étiquetage en retard etc...) mais globalement le principe du poste unique est respecté. On est responsable d'un rayon qu'on doit réapprovisionner au fil des journées, en remettant en ordre les produits (facing). Il faut vérifier les dates de péremption et placer les produits les plus proches de la DLC pour éviter la perte. Bien sûr, certains clients vérifient quand ils ne comptent pas consommer vite, donc il y a toujours du rangement à refaire.
En plein été je m'occupais du rayon boissons, autant dire que j'avais tous les touristes étrangers et les jeunes qui faisaient la fête les soirs qui venaient demander conseils sur la vinasse et les alcools forts.^^
Le temps pas LENTEMENT. C'est atroce. et on passe son temps à chercher à s'occuper sinon rapidement un troll qui traîne t'appelle pour t'occuper de ranger des trucs dont tu ne connais pas l'emplacement. La hiérarchie dans les supermarchés est une horreur. Les agents titulaires te traitent comme une merde pour éviter que tu fasses ce boulot crevant mais d'une simplicité confondante mieux qu'eux. C'est très physique, au sens où ça demande de faire des efforts qui t'abîment. C'est pas de la courbature saine.
Pour moi, le boulot à éviter sauf si on n'a pas le choix. Caissier semble mieux, au moins il n'y a pas de temps mort et on change de poste à intervalles réguliers.
Animateur J'ai animé des stages dans une MJC en tant qu'artiste intervenant, ce qui est important à préciser parce que ça me rapportait trente euros nets de l'heure là où un animateur "classique" est généralement payé une misère.
J'ai beaucoup aimé faire ça, transmettre à des jeunes ce que sais faire et aime faire et leur montrer qu'on peut arriver à quelque chose de bien fait en dessin et même en bd si on sait organiser le travail et être assez minutieux.
J'ai animé plusieurs stages sur cinq ans, parfois bénévolement. C'est sympa, mais il faut de la patience; on n'a pas toujours la chance d'avoir un public intéressé et calme.
Vendangeur Travail que plein de gens connaissent. J'ai fait ça une seule semaine. Très mauvaise expérience en termes de contact humain. Il faut dire que les circonstance étaient contre moi, tomber sur votre voisine qui peut pas vous piffer ça n'annonce rien de bon dès le départ. Pour le reste c'est un job vraiment sympa, mais il faut surtout, surtout pas se permettre de mettre du temps à chopper le geste et le rythme.
Infographiste multimédia J'aurais pu pour mon stage à l'afpa, me retrouver dans un open space au sein d'une boîte qui marche bien à nancy, mais les formateurs ont refusé parce que "pas assez de boulot sur du web". Soit.
Je me suis donc retrouvé à l'arrache dans une boîte qui marche moyen et qui est composée d'un deux pièce transformé en bureaux, dans lequel on bossait à cinq, dont quatre dans la petite pièce.
Ce boulot m'a appris à me méfier du patron sympa. Le mec qui ne dit rien et finit invariablement par se plaindre de tout ce qui n'est pas fait.
J'ai été pendant deux mois tiraillé en permanence entre une liberté de travail qui me permettait de faire vite et bien et des exigences pas ou mal posées qui nous faisaient tous reprendre plusieurs fois les tâches les plus simples.
Néanmoins, j'ai fait toute la palette de travaux possibles.
-De la création de petits gifs pour le site d'annonces/activités/bon plans lorraine au coeur, qui annonce tous les événements de la région, renvoie sur les pages des divers lieux à voir etc.
-De l'illustration en vectoriel pour des tee shirts sur la lorraine.
-Des vidéos news uber cheap pour la chaine youtube de la boîte (montage encodage mise en ligne)
-Un site pour des particuliers qui proposent un cottage en location, sur un CMS qui date de Mathusalem (et j'ai presque réussi à rendre ça beau malgré tout).
-Et du goûtage de terrines faites par un producteur local. J'aurais bien passé plus de temps sur ça tiens .
Une bonne expérience mais frustrante, de par l'autre possibilité que j'avais trouvé et qui aurait été carrément plus valorisante, et l'ambiance de travail un peu chelou qui me permettait pas de me sentir vraiment impliqué dans la vie de la boîte.
Ouvrier En intérim, besoin d'argent pour retourner enfin dans ma chère ville de Nancy.
J'ai travaillé dans une seule boîte qui fabrique des bouquins, des agendas, des calendriers etc. Avec la particularité que tout est fait main, des contre-collages aux reliures. Selon ce pourquoi on nous appelle ça peut être tranquille ou crevant, sympa ou chiant. Les tâches les plus longues, contre-coller les couvertures et premières pages d'agendas bancaires. C'est le truc qui revient à intervalles réguliers.
Mais ça peut aussi être de la mise sous carton ou de la vérification, du massicotage ou des tâches très spécifique (je pense à des trucs de chez chanel où il faut toujours se taper un mini collage dans un bouquin, où c'est super précis, ça prend des heures, bref, le bonheur quoi ><).
C'est un job ingrat, mais pour un travail non qualifié et en intérim, le salaire est très très honnête (on dépasse les dix euros de l'heure et il y a un bonus pour le treizième mois même quand on est en travail temporaire).
Par contre, ambiance usine oblige, l'état d'esprit est parfois au ras des pâquerettes, l'ambiance peut vite basculer selon le niveau se susceptibilité ou de mauvaise humeur d'un collègue avec qui il faut travailler toute la journée.
Graphiste illustrateur freelance Ah bon sang que ça fait du bien d'être son propre patron, de savoir à qui on peut dire oui ou non! Par contre pour le moment, j'ai à peine démarré et j'ai donc pas encore assez de demandes pour ne vivre que de ça. J'espère que ça pourra venir vite.
Je fais un peu de tout, donc ça va d'une illustration digitale à un boulot de maquetteur. En ce moment je prépare des faire-part personnalisés pour un couple qui va se marier. C'est fun, comme on est seul on peut mieux sympathiser avec les clients, créer un dialogue, c'est aux antipodes de la commande froide que je devais honorer dans la boîte d'infographie...
Le plus dur c'est bien sûr d'avoir à gérer toutes les déclarations qu'il faut faire, d'autant plus quand on reçoit des aides type rsa (c'est un beau bordel quand je dois faire ma déclaration trimestrielle).
Assistant d'éducation Vraiment un bon job. Là je suis à mi-temps et ça se passe très bien. Par contre je ne chôme pas. Je suis là du jeudi midi au samedi midi avec une journée de 11h le vendredi (une demi heure de pause pour manger le midi). Je m'occupe du bureau de l'externat, c'est donc moi qui voit venir les élèves qui ont des soucis quels qu'ils soient, qui fais les billets de retard, qui relève les absences, qui répond aux coups de fil, qui fait le lien avec les cpe, qui appelle les parents pour signaler les absences, qui envoie les autres surveillants chercher les documents quand on doit faire un transfert, et qui doit noter tout ce qui passe dans la journée. Bien souvent il faudrait avoir trois bras pour tout faire et je finis généralement une demi heure plus tard que prévu, mais c'est avec le sentiment du travail fait et bien fait. C'est valorisant, il y a le contact, il y a les responsabilités, le fait d'aider les gens (et de les sanctionner mais ça c'est pas plaisant en fait, c'est juste la partie chiante)... Vraiment je m'éclate.
Si je voulais pas absolument percer dans le domaine créatif j'envisagerais le boulot de CPE je crois.
Felwynn - posté le 18/09/2013 à 14:26:37. (7111 messages postés)
Les quatrièmes c'est le niveau le plus difficile au collège. C'est l'âge rebelle et je m'en foutiste.
L'année dernière ils avaient encore peur des punitions, cette année ils testent les limites.
L'an prochain la plupart seront assez matures pour être assidus et créer un rapport de confiance avec leurs profs.
On change encore très vite en fait entre 13 et 15 ans.
Pour en revenir au sujet de la responsabilité des profs dans le décrochage et les soucis disciplinaires, je rejoins création, à fortiori en France.
Vos arguments pour dire que le professeur a un devoir envers l'élève sont cohérent sauf que dans les faits c'est juste impossible à exiger, et impossible à appliquer.
1-ça supposerait qu'il y ait un lien permanent et complice entre le prof et les parents.
Hors les parents ne sont pas soumis à l'obligation d'avoir un bon rapport avec le prof; et bine souvent ils ne se gênent pas pour mal le considérer.
Essaye de t'imposer en figure d'autorité quand les parents du gamins passent des soirées à traiter ton métier de planque de branleurs.
2-Un gamin ne décroche pas du jour au lendemain. Le processus est long, tu le vois pas forcément venir, et en prime c'est rarement de la faute totale (ou même partielle) de ses profs.
Là encore, de beaux discours sur la pédagogie ne rattrapent pas les conséquence d'un processus entamé plusieurs années avant.
3-Un prof est seul face à un groupe. Si le groupe est composé de merdeux qui se foutent de ce qu'il raconte, il peut prendre toutes les sanctions qu'il veut ça ne changera rien. ça créera juste un rapport toujours plus conflictuel.
Si en tant que prof on devient "copain" avec cette population, c'est également souvent en pure perte. Tu fais pas copain copain avec une classe de quatrième qui part dans le je m'en-foutisme général c'est foutu. C'est un iveau super difficile à gérer.
4-Le prof n'a légalement plus les moyens de se faire respecter. Même la moindre sanction d'une note de merde peut être remise en cause par des parents furax, et les directions d'établissement leur donnent rarement tort.
Comment se faire respecter quand on est soi-même puni par les élèves?
5-Le prof a -hélas!- des objectifs à atteindre. Si transmettre l'envie de travailler fait partie du métier, personne ne peut se permettre d'être en permanence en train de jouer les éducateurs. Hors...
6-Il y a de plus en plus d'enfant à problèmes dans les écoles. On a beaucoup entendu parler des parents démissionnaires, ce discours a tout bonnement disparu il y a quelques années (avec la victoire d'un homme de petit taille) au profit d'un discours qui met systématiquement en tort les profs. Si le prof se doit d'assurer un rôle d'éducateur, c'est une fois de plus en parallèle avec les parents. Tout comme on ne peut pas être une figure d'autorité si les parents nous décrédibilisent en permanence, on en peut pas assurer de rôle d'éducateur auprès d'un gamin qui n'est simplement pas éduqué, ou qui n'a déjà pas de figure d'autorité auprès des parents.
Tout ça pour dire que les profs, je crois, sont déjà bien sympas d'aller encore jusqu'au bout de leurs études et de garder foi dans leur métier quand autour d'eux la société leur ôte petit à petit toute cohérence dans le cadre de travail, leur impose d'éduquer des jeunes "pas sevrés" en terme d'éducation et les mets en cause systématiquement au moindre souci.
Et puis dans la mesure où une majorité de profs titularisés se retrouvent à Créteil juste après l'année de stage, il ne faut pas s'étonner que certains profs aient effectivement un souci à assurer leur rôle d'éducateur et de figure d'autorité. Enseigner en ZEP c'est un truc qui demanderait de l'expérience et du sang-froid, au lieu de ça on y envoie que les bleus, et le principe c'est d'essayer de pas ressortir traumatisé par ton propre métier au bout des quelques années nécessaires à pouvoir demander une autre affectation.
Si on veut former des bons soldats, on les envoie pas au casse-pipe dès la première demi-heure...
Felwynn - posté le 17/09/2013 à 01:04:02. (7111 messages postés)
Dans l'ensemble, chaque génération a une espèce de liste de nouvelles tares.
Je pense pouvoir dire qu'à mon époque on avait tendance à rester "gamins" longtemps (le chahut et courses poursuites). Au niveau du lycée, le problème est le même avec tous les ados, c'est le fait d'être assez mature pour prendre des décisions mais d'avoir encore l'incapacité de comprendre toutes les implications de nos actes.
Le soucis de la génération actuelle, la tare commune, dirais-je, c'est cet espèce de culte de soi beaucoup plus poussé que quand on était jeunes. Le paraître est devenu abusivement important, les gamins manquent énormément d'assurance et de personnalité et passent leur vie à compenser, et ils ne pensent a RIEN d'autre qu'à eux-mêmes.
Et il y a l'angoisse et le décrochage. ça c'est un truc qui me fait halluciner. Ils ont tous des dispenses de sport, la moitié des élèves annoncent comme problèmes de santé des crises d'angoisses régulières ou des crises de nerfs, c'est assez ahurissant; on a l'impression d'évoluer auprès de jeunes qui n'ont aucun self-control et qui surréagissent à tout ce qui les entoure...
Felwynn - posté le 15/09/2013 à 23:37:49. (7111 messages postés)
Citation:
Je sais pas ce qui me tue le plus ... l'annulation du festival ou vos réactions ...
Juste pour préciser, dans l’administration publique, y'a des écoles, des universités, des musées et des bibliothèques, y'a aussi la sécu
Merci de ne pas tout mettre dans le même sac.
Bonjour, je travaille dans l'administration d'un lycée, j'ai vécu tous les déboires possibles qu'on peut se prendre à cause du bordel organisationnel ambiant dans le monde universitaire, j'ai littéralement vécu dans une maison de retraite pendant plus de dix ans (><') et j'ai des proches qui ont la malchance de bosser à la sécu.
Pardon de tout mettre dans le même sac mais tout est plongé dans un gigantesque bordel^^.
Le déplorer ne signifie pas qu'on remet en cause l'intérêt d'avoir des institutions publiques.
Felwynn - posté le 15/09/2013 à 12:30:52. (7111 messages postés)
Citation:
L'administration est en cause aussi, bien sûr, mais il ne faut pas fermer les yeux sur le principe ambiant du "c'est pas ma faute" et du "je porte plainte pour me faire du pognon" qui en découle.
Et ça c'est un état d'esprit de plus en plus présent non pas chez l'administration mais chez les administrés.
Demain Kenetec, un mec se prend un carton sur la gueule, il peut se mettre en AT pendant 2 ans et c'est l'entreprise qui morfle et qui paye, alors que c'est peut-être ce même mec qui a posé le carton de travers la veille.
C'est malheureux d'en arriver là et à l'annulation d'évènements, il doit y avoir un juste milieu (mais bon ,c'est trop tard), mais je pense que la faute est clairement des deux côtés.
Ce qui met de nouveau en cause l'administration puisque jusqu'à une époque récente, le mec qui magouillait comme ça était vite ramené à la réalité.^^
Le principe de précaution... Truc créé pour pallier au principe du tout au tribunal.
Depuis que tous les cons peuvent porter plainte contre la maison de retraite ou papa est mort de sa maladie ou bêtement parce qu'il avait fait son temps, les établissements croulent sous les conneries protocolaires; il faudrait détruire tous les bâtiments et reconstruire autre chose une fois tous les six mois, il faut que chaque décision soit ratifiée trois fois, il faut retirer tout rapport humain de l'aide aux personnes et... quoi? Eviter que des gens en fin de vie ne meurent?
Réponse par l'extrême. Partout, tout le temps.
Un établissement utilisait trop de papier mis à disposition? Bon ben maintenant il faut une convention ratifiée trois fois et passée par un ministère pour acheter des trombones.
Un truc à imprimer? Mon gars si tu veux ta ramette faut un casier judiciaire vierge...
Felwynn - posté le 12/09/2013 à 23:24:38. (7111 messages postés)
Citation:
Bon sang, c'est vraiment un cercle bien fermé hein? Mais merci de vos réponses, et je vais aller voir les sites de ces petits éditeurs. Enfin à ce niveau là ça devient presque plus intéressant de mettre ça sur internet. Au moins tu peux vraiment partager tes écrits. Enfin...
Internet peut sembler une solution mais concrètement ça ne t'apportera que quelques lectures. Alors qu'en te faisant éditer même à compte d'auteur tu auras le bénéfice d'avoir un cadre depuis lequel te lancer et qui protègera tes textes.
La différence concrète entre ce que tu peux espérer et l'édition d'un gros nom, ça tient finalement au nombre de tirages, au fait que tu participes financièrement au lancement et à la qualité de la comm.
Le reste, et j'ai envie de te dire le plus essentiel, c'est pareil d'un côté ou de l'autre: protection de l'oeuvre, code isbn, droit au statut d'auteur.
Courage! C'est jamais simple, c'est le genre de monde dont on ne sait rien avant d'avant d'avoir les deux pieds dedans
Chat
. Très régulier; je me risquerais à pointer de petits défauts d'orientation mais je suppute que l'angle de la photo et la courbure de la page n'y sont pas étrangers^^.
La saga fête en effet son premier anniversaire en Octobre!
