La participation de Kioresse:
Spoiler (cliquez pour afficher) 155
Un jeune homme, vêtu d'un costume pour le moins très coloré et partiellement déchiré, est poursuivi par deux chiens d'apparence féroces. Aussi dangereux soient-ils pour ce fuyard, ils ne sont en rien une menace pour un combattant de votre trempe.
Le pauvre bougre est trop occuper à courir tête baissée pour remarquer votre présence et devrait passer suffisamment loin, pour que vous ne soyez pas mêlé à cette poursuite.
Si vous tenez a intervenir en courant vers les chiens en rugissant, rendez vous au: 168
Si vous préférez continuer votre route, rendez vous au: 297
J'ai édité le prologue pour corriger le tir suite aux critiques de kioresse:
Suite à la guerre des Quatre Royaumes, un flot de réfugiés se retrouva à errer aux quatre coins de Titan en espérant retrouver une nouvelle terre d'accueil. C'est ainsi qu'une cohorte d'hommes, de femmes et d'enfants arrivèrent au terme d'un long exode aux portes de la ville de Fang. Vous le savez, car vous étiez l'un des innombrables orphelins à faire partie du convoi.
C'est au petit matin d'un jour d'hiver, alors que vous étiez en train de mendier comme vos semblables aux confins d'une ruelle que vous avez rencontré un soldat dénommé Kymch'ull. Blessé à la gorge pendant la guerre, il parlait peu et il vous a pris sous son aile comme la plupart de la marmaille délaissée qui habitait les dédales de la ville.
C'est cet homme austère qui vous a nourri et logé en plus de vous enseigner l'art de la guerre à coups de bâtons et de remontrances. Car ce n'était pas par altruisme qu'il vous sauvé de votre vie de mendiant mais plutôt car il était en quête de nouvelles recrues pour garnir les rangs d'un groupe paramilitaire secret au service du tyran de Fang, le baron Sukumvit.
Au terme de votre entraînement aux mains de Kymch'ull, vous étiez devenu un redoutable adversaire rompu à diverses techniques proscrites; que ce soit la fabrication de poisons ou les diverses manières de faire disparaître un cadavre gênant.
Vous vous souviendrez toujours de la nuit sans lune où vous avez été formellement consacré comme de l'Oeil Pourpre, l'ordre secret dirigé par Kymch'ull. Sous la lumière vacillante d'une bougie, il vous a sommé de présenter à tour de rôle votre poignet gauche pour y taillader avec un poignard d'os ce qui semblait être un oeil en psalmodiant une étrange litanie en une langue occulte qui vous était inconnu. ''Nous sommes désormais liés à jamais, mes frères'' avait-t-il dit en guise de clôture de cérémonie.
Tout comme pour vos comparses, aucun ordre n’était pour vous trop odieux et vous avez assassiné, empoisonné, fait disparaître et même torturé quiconque cherchait à s’opposer à la main mise du baron sur la ville de Fang.
Un jour cependant, les efforts concertés de votre groupe invisible ne parvinrent à endiguer la colère du peuple et Fang fut alors déchiré par la guerre civile. Les forces du baron furent rapidement décimées par une opposition vastement supérieure en nombre et l’or ne servant à bien peu de choses une fois mort, vous vous êtes décidé à sauver votre peau. Profitant du chaos lors d’une énième escarmouche avec les forces rebelles, vous êtes parvenu à disparaître dans les rues sombres de Fang...
Loin des terres habitées d’Allansia, bordant au nord la cité surpeuplée de Fang se trouve les monts Doigts-de-Glaces. Bien peu d'individus osent s’y aventurer, préférant contempler de loin les pics rocheux se dresser à l’horizon. Seuls les plus téméraires (ou les plus désespérés) tentent d’arpenter les quelques sentiers sinueux pour explorer les contrées inconnues qui se cachent derrière cette ancienne muraille sculptée à même la roche.
C'est d'ailleurs pourquoi vous avez décidé d'y fuir, adoptant la vie recluse d'un hermite. Depuis votre exil volontaire et au fil des années, vous êtes parvenu à trouver sommeil, sans vous réveiller au moindre bruit, l’épée à la main.
Passant vos journées en silence, vous n’avez comme seule compagnie que des souvenirs du passé, que vous parvenez assez bien à ignorer, car la vie en altitude est dure et la plupart de votre temps éveillé, est passé à explorer les pics escarpés à la recherche de gibiers pour ne pas mourir, comme de nombreux voyageurs, rongés par la faim et la soif.
Quelques jours avant votre départ pour vous approvisionner au poste de traite à proximité, vous avez ressenti de légers picotements provenant de votre cicatrice au poignet. Quoique quelque peu désagréable, la sensation s’est amplifiée au passage des heures. Vous ne pouvez vous empêcher de penser qu’il s’agit d’un avertissement d’un danger qui s’approche, une sorte de sixième sens.
L’épée à la taille et vêtu d’une cape de fourrure pour vous protéger du froid, ainsi que d’une besace de cuir contenant suffisamment à manger pour vous rendre à destination, il est maintenant venue l’heure de briser votre silence et de retrouver vos semblables, ne serait-ce que pour quelques heures. Le tenancier du poste est un érudit qui sera fort probablement en mesure de vous en dire davantage au sujet des ces étranges sensations et de leurs signification...
Retravaillé la carte (provisoire et modifiable):
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Retravaillé le feuille d'aventure:
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Dessiné un crâne pour décorer entre les paragraphes:
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La main est libre.
Topic fermé sur demande de l'auteur.
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