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Reprise du message précédent:
Créacoda -
posté le 10/01/2025 à 15:26:54 (1700 messages postés)
| | C'est drôle Lunn, il y a quelques pages je voulais faire la blague: ''Alors, quand est-ce que tu nous sors ton e-book dispo pour seulement 4 paiements faciles de 49.99?''
Citation: [...]est souvent monétisé. |
Tu pourrais probablement le faire, d'ailleurs (juste ici, tu peux voir que l'intérêt y est). Comme tu dis, il y a un marché pour ça. Il y énormément d'hommes frustrés et célibataires qui sont à la recherche de la formule magique et qui paieraient cher pour l'avoir. On en avait déjà parlé mais j'ai moi-même lu 'The Game' the Neil Strauss quand j'étais plus jeune. À bien y penser, je ne sois pas sûr que ses conseils fussent été bien utiles. Je pense que Strauss lui-même a désavoué son livre.
Trotter, je pense que tu as écrit quelque chose de semblable non?
@Alka:
Tes croyances te proviennent de qui? Probablement d'influenceur redpill ou de tes proches qui ont digéré ce contenu parce que les idées que tu as présentées s'en rapprochent beaucoup.
Citation: conseils souvent à l'encontre des conseils mainstream type "soi toi-même". |
Manquerait plus qu'on soit soi-même dans nos relations avec les autres, et puis quoi encore?!
Je pense qu'au final c'est un peu ça qui me chicote. C'est l'approche dogmatique du truc: 'N'essayez pas d'être vous-même, vous devez suivre ma recette sinon ça ne marchera pas!'. Il y a bien des manières de séduire.
Ça peut aussi rendre certaines personnes très influencables malheureuses. ''Ah merde, je suis qu'un prof, j'ai pas un super statut social, ça y est, aucune femme ne voudra de moi!' alors que c'est faux. Ça peut générer beaucop de détresse chez bien des gens qui ne prendront pas de recul.
| Suite du sujet:
LRDR -
posté le 10/01/2025 à 16:39:37 (17 messages postés)
| | AzRa a dit: C'est pareil pour un de mes deux potes. Il n'a jamais été célibataire plus de 2 mois, je pense, mais comme il privilégiait les relations longues il n'a pas eu des milliers de copines non plus. En bientôt 20 ans que je le connais il a eu 3 relations. La première s'est terminée plus ou moins quand je l'ai connu, la deuxième a commencé quasi immédiatement après et a duré un peu plus d'un an, et la troisième bah aujourd'hui c'est sa femme et ils ont deux enfants.
L'autre n'a eu que deux relations : sa femme actuelle, avec laquelle je l'ai toujours connu, sauf qu'ils ont eu un hiatus de deux semaines pendant lesquelles il a passé une nuit avec une autre il y a genre 18 ans. Par contre pour avoir passé du temps en sa compagnie sans sa copine en question (sa femme aujourd'hui), bah il n'avait pas besoin de faire quoi que ce soit : les femmes viennent juste vers lui, c'est fou. Mais lui, casé qu'il était, elles ne l'intéressaient pas. Par contre il faisait un excellent wingman. Mais genre 1m65 il doit faire.
Le premier des deux c'était pareil aussi. Lui est plus proche du mètre 60 mais pareil : les femmes viennent vers lui sans qu'il n'ait rien à réellement faire.
C'est leur attitude qui fait ça. Je pense que ça importe bien plus que la taille. |
AzRa a dit: C'est pareil pour un de mes deux potes. Il n'a jamais été célibataire plus de 2 mois, je pense, mais comme il privilégiait les relations longues il n'a pas eu des milliers de copines non plus. En bientôt 20 ans que je le connais il a eu 3 relations. La première s'est terminée plus ou moins quand je l'ai connu, la deuxième a commencé quasi immédiatement après et a duré un peu plus d'un an, et la troisième bah aujourd'hui c'est sa femme et ils ont deux enfants.
L'autre n'a eu que deux relations : sa femme actuelle, avec laquelle je l'ai toujours connu, sauf qu'ils ont eu un hiatus de deux semaines pendant lesquelles il a passé une nuit avec une autre il y a genre 18 ans. Par contre pour avoir passé du temps en sa compagnie sans sa copine en question (sa femme aujourd'hui), bah il n'avait pas besoin de faire quoi que ce soit : les femmes viennent juste vers lui, c'est fou. Mais lui, casé qu'il était, elles ne l'intéressaient pas. Par contre il faisait un excellent wingman. Mais genre 1m65 il doit faire.
Le premier des deux c'était pareil aussi. Lui est plus proche du mètre 60 mais pareil : les femmes viennent vers lui sans qu'il n'ait rien à réellement faire.
C'est leur attitude qui fait ça. Je pense que ça importe bien plus que la taille. |
C'est fou
Apparemment c'est mieux d'être petit en fait, dans les dents de la redpill, car moi qui suis grand, ben les femmes ne viennent pas vers moi du tout.
Après, est-ce que ce sont de jolies femmes qui viennent vers eux et/ou sont avec eux ? Car il y a cet aspect qui importe aussi (même si ça ne change rien au fait que dans mon cas, ben personne ne vient )
|
trotter -
posté le 10/01/2025 à 17:06:14 (10855 messages postés)
- | | Citation: Trotter, je pense que tu as écrit quelque chose de semblable non? |
Oui mes réflexions sont là.
Citation: Manquerait plus qu'on soit soi-même dans nos relations avec les autres, et puis quoi encore?! |
Faudrait pas que "reste toi même" veuille dire "ne change rien, ça n'a jamais marché mais ne te pose pas de question, n'essaie rien de nouveau, reste comme ça". Le gars peut être pleurnichard, malodorant, vulgaire, avec un humour qui rabaisse les autres, mais surtout faut qu'il reste lui-même.
Mark Manson (auteur de "l'art subtil de s'en foutre") avait également du également du "soyez vous-même" dans son livre précédent "l'art subtil de séduire", néanmoins ses conseils sont, en gros, de s'accepter, de s'améliorer soi-même avant d'être soi-même.
Un extrait :
Spoiler (cliquez pour afficher) QUAND ILS ENTENDENT le mot « vulnérabilité », la plupart des hommes ont tendance à l’associer à l’idée de faiblesse. En général, on leur a appris à contenir leurs émotions, à ne pas montrer leurs failles et à dédaigner toute forme d’introspection.
En plus, la plupart des conseils de drague encouragent à se montrer froid et distant, catégorique dans ses jugements, voire très critique à l’égard des femmes.
Les hommes voient donc d’un mauvais œil l’idée d’exposer sa vulnérabilité et d’accueillir ses émotions.
Ce simple mot, « vulnérabilité », te met peut-être mal à l’aise ou te laisse dubitatif. Mais ne t’inquiète pas, je ne vais pas te demander de donner la main à des hippies autour d’un feu de camp ni de pleurer devant des cristaux ou de raconter des histoires sur ton animal totem.
Je voudrais que tu envisages la vulnérabilité de façon plus générale, en songeant à la vulnérabilité émotionnelle, mais aussi physique et sociale.
Accepter sa vulnérabilité ne signifie pas seulement être prêt à faire part de ses peurs et de son manque d’assurance. C’est aussi se mettre dans une situation où l’on risque d’être rejeté : raconter une blague qui ne fera peut-être pas rire, défendre une opinion qui pourrait ne pas plaire, se présenter à un groupe de personnes qu’on ne connaît pas, dire à une femme qu’elle nous plaît et qu’on voudrait la revoir. Tout cela exige de prendre des risques, de s’exposer.
C’est en ce sens que la vulnérabilité est une force. Une force aussi douce que subtile, et même une forme de courage. Un homme capable d’exposer sa vulnérabilité transmet le message suivant : « Je me fiche de ce que vous penserez de moi. Voilà qui je suis, et je ne veux pas être quelqu’un d’autre ! » Il prouve ainsi son statut et son absence de dépendance.
Quand on évoque la notion de vulnérabilité, la plupart des gens s’imaginent un homme recroquevillé dans un coin, suppliant les autres de l’accepter ou de ne pas le blesser. Mais il s’agit là de capitulation ou de faiblesse, pas de vulnérabilité.
Imaginez deux hommes. L’un se tient droit, la tête haute. Il regarde ses interlocuteurs droit dans les yeux. Il dit ce qu’il pense et reste à l’aise si les autres ne sont pas d’accord avec lui. Quand il se trompe, il n’y prête pas attention et présente ses excuses si nécessaire. S’il n’est vraiment pas doué pour quelque chose, il l’admet sans souci. Il n’a pas peur d’exprimer ses émotions, même si cela implique de se prendre des râteaux. Le cas échéant, il passe son chemin et cherche d’autres personnes qui l’aimeront comme il est.
L’autre homme est recroquevillé, le regard furtif. Il est incapable de regarder quelqu’un dans les yeux sans se sentir gêné. Il se donne un air décontracté mais reste toujours distant. Il joue un rôle. Il évite de dire des choses qui pourraient contrarier et ment parfois pour éviter le conflit. Il essaie toujours d’impressionner. Quand il commet une erreur, il tente de reporter la faute sur quelqu’un d’autre ou de la cacher. Il dissimule ses émotions. Il sourit en disant que tout va bien, même quand il se sent mal. Il a une peur bleue d’être rejeté. Quand cela arrive, il a du mal à encaisser le coup. Il se met en colère et cherche désespérément un moyen de (re)gagner l’affection de la personne en question.
Lequel de ces deux hommes est le plus fort ? Lequel est le plus vulnérable ? Lequel est le mieux dans sa peau ? Lequel plaît le plus aux femmes ?
[...]
Peut-être as-tu peur d’aborder les filles qui te plaisent ou de leur proposer de les revoir. Peut-être retombes-tu invariablement dans les mêmes sujets de conversation ennuyeux, car ils sont assez superficiels pour ne pas risquer de choquer ou d’énerver qui que ce soit. Peut-être as-tu du mal à t’affirmer et à exprimer tes désirs. Peut-être as-tu tendance à cacher ton attirance sexuelle et à devenir nerveux quand les autres dévoilent la leur. Peut-être es-tu coincé dans un travail ou dans une vie que tu n’aimes pas vraiment, que tu as choisie parce que tes proches te disaient que c’était une bonne idée et que tu ne voulais pas les contrarier ni les décevoir. Porter de beaux habits te rend mal à l’aise, tu as peur de sourire à des inconnues, tu n’oses pas draguer parce que tu flippes à l’idée de te prendre un râteau.
Tout ça, c’est le symptôme d’un problème bien plus profond : l’incapacité à exposer sa vulnérabilité.
Beaucoup d’hommes, y compris moi-même, ont été élevés dans l’idée qu’il ne fallait pas exprimer librement ses émotions. Quelle qu’en soit la raison – situation familiale, trauma infantile, incapacité des parents à exprimer leurs propres émotions –, nous avons pris l’habitude de tout retenir et refouler. « Ne contredis pas les autres. Ne te fais pas remarquer. Ne fais jamais rien de fou, de stupide ou d’égoïste », voilà en substance ce que l’on nous a appris.
J’étais comme ça. Pendant toute ma jeunesse, j’étais terrifié à l’idée qu’on puisse ne pas m’aimer. Si je pensais que quelqu’un – garçon ou fille – me détestait, je n’en dormais plus. Dans tous les domaines de ma vie, je cherchais avant tout à plaire, à dissimuler mes défauts et à protéger mes arrières en accusant les autres. Inutile de préciser que j’avais peu de succès auprès des femmes. Et quand j’ai enfin réussi à sortir avec une fille, elle m’a largué pour se mettre avec un mec vraiment capable de s’exprimer.
Crois-moi, entrer en contact avec les femmes en exposant sa vulnérabilité – sans jouer de rôle ni tomber dans le narcissisme – t’aidera à nouer des relations qui seront parmi les meilleures de ta vie.
C’est la vulnérabilité qui permet de séduire et d’établir des liens vraiment humains. Comme l’explique le psychologue Robert Glover, « les êtres humains s’attirent par leurs aspérités et leurs imperfections ».
Révèle donc tes aspérités. Ne cherche plus à être parfait. Montre-toi, exprime-toi sans retenue. Accepte d’être rejeté ou blessé. Dis-toi que tu es plus fort que ça. Si tu te prends un râteau, passe simplement à autre chose. Et quand tu trouveras une femme qui t’aime pour ce que tu es (et tu la trouveras, je t’assure), savoure simplement les moments passés avec elle !
Mais ce n’est pas du jour au lendemain qu’on peut s’ouvrir à la vulnérabilité, apprendre à accepter ses émotions et ses défauts et à s’exprimer sans retenue. En fait, ce livre est une sorte de guide pratique de la vulnérabilité. Il te donne la marche à suivre, et tu verras que c’est parfois difficile.
Un autre extrait :
Spoiler (cliquez pour afficher) « HÉ ! CHÉRIE ! Je peux te baiser ? »
J’écoutais, horrifié, mon ami crier ces mots à toutes les jolies filles qui passaient près de nous.
Nous étions en 2006, j’étais encore étudiant. Pour tenter de résoudre mes problèmes avec les filles, je m’étais mis à traîner avec des garçons plus doués que moi. J’étais jeune, naïf et dépendant. Je croyais encore qu’il fallait jouer un rôle pour avoir du succès auprès des filles. Mon plan, c’était de sortir avec ces acteurs de génie, d’étudier ce qu’ils leur disaient, puis de les imiter.
Et voilà qu’arrive Matt et son « Je peux te baiser ? ».
Je l’avais rencontré par le biais d’un ami. Sa réputation n’était pas à faire. Il avait des tatouages sur les bras, jouait dans un groupe de rock et sautait les filles à tout-va. Je l’avais croisé par hasard une ou deux semaines plus tôt. C’était la première soirée que je passais avec lui.
Évidemment, sa phrase d’approche ne rencontrait pas un succès phénoménal auprès des filles. On peut même dire que ça les faisait toutes fuir. Matt était complètement saoul et je commençais à me demander ce que je faisais avec lui.
C’est là que quelque chose d’étonnant s’est produit. Quelques filles ont ri. Puis une autre fille est venue nous parler.
Inutile de préciser qu’aucun de mes manuels de drague n’expliquait comment enchaîner sur une conversation normale après une telle entrée en matière. Je me tenais donc là, gauche et perplexe, attendant de voir comment Matt allait s’en tirer.
Et voilà que Matt lui annonce qu’il va lui « lécher le cul ce soir ».
Là, je me suis dit qu’il était vraiment temps de m’en aller. Je n’avais aucune envie d’être associé à ce fou qui allait bientôt se faire expulser du bar ou, pire encore, être arrêté pour harcèlement sexuel.
Mais un quart d’heure plus tard, Matt m’a retrouvé et, à ma grande surprise, il était encore avec la fille en question. Il avait passé un bras autour de sa taille et elle affichait un sourire radieux.
« Salut mec ! On va chez elle. C’était cool cette soirée tous les deux, faudra qu’on se refasse ça. »
Je suis resté seul au bar à essayer de comprendre ce qu’il venait de se passer. C’était complètement insensé, totalement contraire à tout ce que je croyais savoir des femmes.
Cette soirée reste à ce jour l’une des plus grandes leçons de séduction qu’on m’ait jamais donnée.
Ce n’est bien sûr pas le « Je peux te baiser ? » que j’ai retenu. Cette entrée en matière ne me plaît toujours pas et, rétrospectivement, je me dis que mon ami Matt était en fait très narcissique.
Mais j’ai alors appris l’essentiel : quoi qu’on dise à une femme, l’intention qui se cache derrière les mots est bien plus décisive que les mots eux-mêmes.
On peut dire les trucs les plus grossiers à une femme (ou les plus drôles, c’est une question de point de vue), si le message sous-jacent est « Je me fiche que tu te moques de moi ou que tu t’enfuies, voilà qui je suis, c’est à prendre ou à laisser ! », cela signale un niveau d’investissement très bas et un haut degré de vulnérabilité.
Faut-il en conclure qu’on attire les filles dans son lit en lançant ce genre de propositions grotesques ? Pas toujours. Sans doute même pas souvent. Mais c’est déjà mieux que rien.
Faut-il en conclure que tu devrais tenter ce genre d’entrée en matière ou d’autres commentaires dans la même veine ? Probablement pas. Tu devines pourquoi ?
La plupart des mecs pensent qu’on peut draguer les filles en feignant l’indifférence ou la décontraction. Des livres entiers sont fondés sur cette idée de séduire les femmes sans montrer qu’on s’intéresse à elles.
Le simple fait d’écrire ces mots m’épuise. Car c’est beaucoup de travail pour pas grand-chose.
J’en ai déjà parlé, cette façon de jouer un rôle fonctionne parfois, mais c’est une solution à court terme qui demande beaucoup de temps et d’efforts. C’est un très mauvais investissement. Autant investir en soi-même, puis laisser son identité et son honnêteté faire le travail à sa place.
Pourquoi apprendre à faire semblant d’être décontracté alors qu’on peut apprendre à l’être vraiment ?
En plus, courir les filles en faisant semblant de ne pas s’intéresser à elles demande une attention de tous les instants. On a vite fait de se planter. C’est un jeu qui ne pardonne pas, et qui n’est finalement pas très amusant. D’autant que toute l’attention et tous les efforts qu’on déploie nous rendent paradoxalement plus dépendants et plus investis, donc moins séduisants.
Les hommes évitent de montrer honnêtement leur intérêt de peur de sembler trop investis, et donc dépendants. Ils pensent qu’une phrase comme : « Tu es mignonne, j’aimerais passer un peu de temps avec toi » véhicule un message du genre : « Salut, je suis tellement désespéré que je vais te balancer en pleine figure tous mes désirs et te supplier d’y répondre. »
Rappelle-toi, ce qui compte, ce ne sont pas les gestes et les mots eux-mêmes, mais les intentions qui se cachent derrière. Or un homme qui se déclare honnêtement véhicule plein de messages attirants.
Car quand il exprime franchement son attirance, le message sous-jacent est plutôt : « Ça m’est égal si tu me rejettes, sinon je ne t’aborderais pas comme ça. Je suis assez bien dans ma peau pour tenter ma chance. »
C’est logique. S’il avait eu peur de se prendre un râteau, il n’aurait pas été aussi honnête. Il aurait feint le désintérêt !
En exprimant honnêtement ses intentions, en prenant des risques, en se rendant vulnérable face à elle, il prouve qu’il n’est pas dépendant, ce qui est en soi attirant. Le fait qu’il montre son désir aura même plutôt tendance à l’exciter.
Rappelle-toi que les paroles elles-mêmes n’ont aucune importance, c’est l’intention qui compte. Toujours. Sans exception. Tu pourras sortir les meilleures répliques du monde, si tu les dis parce que tu cherches désespérément la reconnaissance, les femmes le sentiront tout de suite.
Voilà pourquoi les phrases toutes faites ne servent à rien. Je pourrais te vendre mes cent meilleures répliques, mais pas mes intentions ni mon assurance. Tu dois les développer par toi-même. C’est comme ça que tu pourras dire des choses qui n’appartiennent qu’à toi, qui sont fidèles à toi-même et à personne d’autre.
Poursuivons avec mon expérience d’étudiant. Après ma soirée avec Matt, j’ai tenté le coup des « Je peux te baiser ? » Et devine ce qui s’est passé ?
Rien. Je n’ai récolté qu’une série de moues dégoûtées, pas un seul sourire.
Pourquoi ? Parce que je lançais la phrase en espérant obtenir quelque chose. J’étais encore bien trop investi dans la façon dont les femmes réagiraient. Je n’avais pas encore compris à l’époque. Peu importe ce que je disais ou ne disais pas, elles sentaient que leur réaction me tenait à cœur. Ça ne pouvait pas marcher. Je suis juste passé pour un gros lourd.
[...]
Songe au mec lambda qui paie des verres aux jolies filles dans les bars. Pourquoi les offre-t-il ? Pour qu’elles restent parler avec lui. Quand il leur dit qu’elles sont belles et qu’elles lui plaisent, pourquoi fait-il ces compliments ? Pour qu’elles l’aiment. Et pourquoi les emmène-t-il dans des restaurants chics et des bijouteries ? Pour qu’elles soient impressionnées et n’aient pas envie de le quitter.
Ce ne sont pas des compliments ni des cadeaux qu’il fait, mais plutôt des outils de négociation qu’il utilise pour conclure son affaire. Les termes du contrat sont peut-être implicites, mais il s’agit ni plus ni moins d’une transaction. À chaque fois qu’il donne, c’est pour obtenir quelque chose en contrepartie. Les verres ne sont pas offerts sans condition, mais pour que la fille reste parler avec lui. Quant aux compliments, ils sont faits pour qu’elle se montre affectueuse en retour.
Et quand les femmes ne lui témoignent pas de reconnaissance ou ne s’intéressent pas à lui, il se met en colère et les accuse d’être des allumeuses, des filles intéressées, vénales et menteuses. Finalement, le « chic type » et le narcissique se ressemblent beaucoup. L’un ne fait que donner. L’autre ne fait que prendre. Mais les deux cherchent désespérément l’approbation de l’autre.
Il s’agit là d’une forme subtile de manipulation, donc de malhonnêteté. Là encore, les femmes assurées ne resteront pas longtemps avec un homme qui se comporte ainsi. Elles auront vite fait de comprendre son petit manège. En fait, il ne plaira qu’à des femmes superficielles prêtes à troquer leur affection contre des biens matériels – des femmes sans cœur qui répriment leurs émotions autant, sinon plus, que l’homme qui les achète.
Un homme séduisant exprime son intérêt de façon inconditionnelle. Il n’attend rien en retour. Quand une femme lui montre de l’intérêt, c’est donc un vrai cadeau qu’elle lui fait.
Pour être authentique, l’honnêteté doit être inconditionnelle. La vérité n’est vérité que si elle est offerte sans espoir de contrepartie. Quand je dis à une fille qu’elle est belle, je n’attends pas qu’elle me donne quoi que ce soit en échange. Le fait qu’elle me rejette ou qu’elle tombe amoureuse m’importe peu sur le moment. L’essentiel, c’est que j’exprime honnêtement mes sentiments.
Citation: Je pense qu'au final c'est un peu ça qui me chicote. C'est l'approche dogmatique du truc: 'N'essayez pas d'être vous-même, vous devez suivre ma recette sinon ça ne marchera pas!'. Il y a bien des manières de séduire. |
Oui c'est le risque. A mon avis il ne faut pas suivre une méthode comme un bourrin, il faut croiser les sources mais surtout de pratiquer. Faire naître une relation amoureuse et surtout la faire vivre derrière c'est pas instinctif pour beaucoup de gens, ça me parait normal d'apprendre (par expériences perso ou via l'expérience des autres). Il y a des tas de ressources là dessus, certaines dogmatiques et d'autres plus nuancées.
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AzRa -
posté le 10/01/2025 à 18:26:41 (11319 messages postés)
| 418. I'm a teapot. | LRDR a dit: Apparemment c'est mieux d'être petit en fait |
Je ne pense pas que ce soit la conclusion à en tirer. La conclusion que j'en ai personnellement tirée c'est celle que j'ai déjà dite : c'est bien possible qu'être grand donne un avantage (en tout cas ça aurait beaucoup de sens) mais c'est pas le genre d'avantage critique, au contraire. Déjà les hommes de petite taille se restraignent souvent d'eux-même aux femmes de leur taille, et les femmes de grande taille ont elles aussi moins tendance à aller vers les hommes plus petits qu'elles, ce qui limite déjà de base les possibilités (y a des exceptions, cela dit : j'ai déjà vu une Tchèque d'1m75 avec un Philippin de... 1m50 à vue de nez ?), là où les grands ont un marché plus large, mais le charme, l'attitude, le bagou, sont des atouts bien plus critiques. Un grand sans charme, il a zéro chance, là où un petit charismatique va botter des culs (heu ).
Faut pas faire une fixette sur la taille. C'est minime, au final, comme atout. C'en est certainement un, mais un du genre loin, très loin d'être critique.
L'image de la fin :
Le charisme, disais-je ! Le bagou !
Citation: Après, est-ce que ce sont de jolies femmes qui viennent vers eux et/ou sont avec eux ? |
Oh ils n'ont pas à se tracasser à ce niveau, tkt .
Je me souviens surtout d'une, celle que j'ai mentionnée d'il y a 18 ans : elle, elle faisait tourner un paquet de têtes sur son passage.
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Agus fagaimid suid mar ata se. |
Alkanédon -
posté le 10/01/2025 à 23:14:56 (8381 messages postés)
- - | Citoyen d'Alent | Créa a dit: @Alka:
Tes croyances te proviennent de qui? Probablement d'influenceur redpill ou de tes proches qui ont digéré ce contenu parce que les idées que tu as présentées s'en rapprochent beaucoup. |
Je connais pas les influenceurs redpill, et d'ailleurs les conseils de youtubeur ne m'ont jamais intéressé, car c'est hors contexte, simplifié et purement marketing.
Mes influences je les ai trouvées en imitant des personnages célèbres (réels ou fictifs), et dans certains bouquins comme "de l'amour" de Stendhal ou "l'art de la séduction" de Robert Green que j'ai découvert avec Antoine BM lien
les personnages qui m'ont influencé ont changé au fil des années, au début il a eu Cook (de la série Skins), puis James Dean, Gainsbourg (pour l'éloquence), et des trucs que je prends à droite à gauche (des journalistes, des comiques...).
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