Tyroine -
posté le 06/04/2020 à 22:50:56 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
The Messenger fini en 12h50.
Incroyable découverte que ce jeu indé québécois. En période de confinement j'essaye de sortir de ma zone (lol) de confort. Ça commence comme un Ninja Gaiden, je ne joue jamais à ces jeux... puis au final on se rend compte que c'est une grosse parodie qui se moque des clichés du genre avec des centaines de dialogues cyniques, extrêmement drôles et bien écrits... puis après des rebondissements meta dans tous les sens, le jeu se transforme en metroid-like. Complètement fou.
Les +
+Une OST chiptune orgasmique en deux versions pour chaque niveau (ère 8bits/16bits).
+ Un pixel art impeccable et une transition instantanée entre graphismes 8bits/16bits.
+ Gameplay impeccable, très bonnes sensations et contrôle du perso irréprochable. C'est nerveux à souhait, les boss sont plutôt cools et c'est dur sans être impossible.
+ Très bon level-design qui va de pair avec des idées de game-design super cools (la transition présent / futur 8bits/16bits).
+ Une durée de vie très honnête, honnêtement je pensais n'en avoir que pour 6-7h.
+ Les dialogues sur l'armoire du marchand à crever de rire.
Les -
- La deuxième partie du jeu se troque en metroid-like ce qui nuit relativement au dynamisme et rythme du jeu. On avançait tout droit sans trop se poser des questions, puis d'un coup faut ouvrir une map, faire du backtracking (décidément j'y échappe pas en ce moment)... Le jeu reste bon, très bon même. Mais il est possible de se "perdre", ne plus savoir comment avancer et donc pédaler dans la semoule, refaire les niveaux... Jusqu'à ce qu'on reprenne le jeu en mains et le rythme redevient bien.
- J'aurais vu davantage de boss utilisant la mécanique présent / futur en plein combat, finalement il n'y en a qu'un ou deux c'est un peu dommage.
- Si vous êtes allergique à l'humour meta, c'est assez poussif. Mais moi ça m'a fait rire.
Tyroine -
posté le 03/04/2020 à 19:10:27 (10360 messages postés)
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❤ 1Roi of the Suisse
Gaga de son chachat
Un petit récap des jeux lancés dernièrement :
Castlevania - Aria of Sorrow sur GBA.
Les +
+ Le gameplay est calqué sur Symphony of The Night mais est beaucoup plus réactif, se traîne moins le cul. Les âmes des monstres qui deviennent notre capacité secondaire est une bonne idée.
+ Quelques pistes cultes dans l'OST malgré quelques déchets.
+ J'aime bien les sprites et les anims même si c'est loin d'être le plus beau jeu de la GBA.
+ Les menus et l'interface globalement infiniment meilleurs que SoTN.
Les -
- Une ambiance qui fait moins mouche que SoTN.
- Des personnages et dialogues risibles. SoTN n'était pas un chef d'oeuvre d'écriture mais le côté médiéval un peu cliché fonctionnait pas trop mal côté répliques.
- La qualité des musiques de la GBA... c'est très dommage. Ça reste écoutable mais juste derrière SoTN, aouch.
- J'en ai marre de backtracker toutes les demi-heures de jeu. Je sais que c'est le concept de la série, mais c'était sans doute trop tôt pour moi pour lancer un nouveau castlevania... c'est prise de tête.
Je sais pas si je vais le finir, je n'ai que 2h30 de jeu pour le moment.
Legend of Mana sur PS1.
Les +
+ Des décors sublimes et enchanteurs. Les animations sont stylées.
+ Une direction artistique mignonne, poétique avec des artworks serious-business qui contrastent étrangement bien.
+Une OST de dingue. La préférée de l’aveu de sa compositrice, Yoko Shimomura elle même (Kingdom Hearts, FF15).
+ Un gameplay plutôt sympa qui varie selon les armes.
+ Une ambiance onirique et extrêmement bizarre, très chill...
Les -
- On assiste qu'à des mini-histoires qui n'ont pas l'air d'avoir beaucoup de corrélation entre elles. C'est sympa, mais on a pas vraiment le sentiment "d'avancer", il n'y a pas d'histoire principale à proprement parler. Il paraît que ça change au bout d'un moment, mais mon ressenti est mitigé après 5 heures de jeu. C'est le Octopath Traveler avant l'heure, 21 ans avant. J'hésite à le mettre en point négatif parce que... c'est audacieux et original.
- Après 5h de jeu j'ai toujours strictement rien compris à l'utilité de mes items, certains systèmes sont extrêmement obscurs, le gameplay devient quand même très vite répétitif.
- Les dialogues sont... étonnants pour être gentil, incohérents et incompréhensibles la plupart du temps pour être honnête. J'ai cru tout d'abord que ça venait de la trad' fr amateur au début, mais en switchant sur la version anglaise d'origine, ce n'est pas beaucoup mieux. On est dans un monde enchanteur et onirique mais pas mal de persos te parlent ou parlent à d'autres pnj de façon... assez injurieuse et méprisante. Étonnant. Des fois deux, trois phrases s'enchaînent sans trop de cohérence. Mais ça donne lieu à de petites crises de rire de "wtf ?".
Sword of Mana sur GBA.
Les +
+ Très beau pour de la GBA, encore une fois de supers artworks aussi.
+Excellentes musiques, certaines franchement cultes.
+ Le jeu te balance direct dans une histoire pleine de dialogues et de rebondissements.
Les -
- Histoire quand même extrêmement banale et aux dialogues... plutôt ronflants et ultra convenus. J'ai du mal à me sentir investi dans une histoire aussi clichée.
- Le gameplay est sympa et relativement dynamique mais beaucoup trop vite limité comparé à Legend of Mana, normal c'est une console portable...
- Un lvl-design insupportable, en 2 heures de jeu j'ai passé au moins 30mn le nez dans la soluce parce que je comprends pas où aller ou comment avancer tellement la réponse est obscure.
- Je déteste l'écran qui freeze à chaque putain de transition de map juste pour afficher le nom du lieu... Imaginez qu'on fasse ça dans les Zelda 2D ! Quel cauchemar, ça casse le dynamisme.
J'en gardais de bons souvenirs mais c'était sans me rappeler que j'étais effectivement bloqué aux premières heures de jeu déjà à l'époque.
Sea of Thieves sur PC.
Les +
+ Super DA cartoon et colorée, c'est charmant et ça tourne bien. Les effets météorologiques et l'animation de la mer sont extrêmement impressionnants. Sous ses allures simplistes, le moteur de jeu offre assez souvent des panoramas beaux à se damner.
+ Probablement le meilleur jeu en coop que tu puisses faire. C'est très fun à plusieurs, il faut gérer les voiles, la direction de ces dernières, la barre, l'ancre, réparer les trous dans le bateau, écoper l'eau en pleine panique (rassurez vous c'est arcade plus que simulation)... TOUT va plus rapidement et plus efficacement en se mettant ensemble sur les mêmes taches (monter / tourner les voiles, écoper, lever l'ancre à plusieurs) donc ENFIN un coop qui ne se focalise pas sur la compétition ou le DPS mais sur les vraies interactions à plusieurs.
+ Aucune amélioration de personnage, d'équipement ou de bateau. Tout est cosmétique, et c'est tant mieux... parce que tout le monde reste constamment au même niveau, c'est un jeu de "skill" et de coordination si tu le prends au sérieux, mais personne n'aura jamais d'avantage injuste sur toi. Et surtout, tes copains ne te tireront pas la gueule si tu as joué sans eux puisqu'à part gagner de l'or pour le cosmétique, tu n'auras pas pris d'avance sur eux. Du coup les affrontements restent toujours équilibrés, à moins d'être un noob et de tomber sur des vétérans... et encore, ça ne garantit rien.
+ Super sentiment d'immersion en pleine mer et en pleine bataille. C'est jouissif et drôle. Tu coures dans tous les sens, tu charges les canons, tu tires sur l'ennemi pendant qu'il te tire dessus, tu répares et tu écopes pour essayer de ne pas couler, tu rentres dans le navire averse et tu hurles "A L'ABORDAGE " en sautant sur le bateau de l'autre, en oubliant évidemment de gérer la barre ce qui fait que tu as une chance sur deux de rentrer dans une île ou un rocher. Au début c'est le bordel et tout le monde rigole, ensuite quand chacun comprend son poste et que tout le monde travaille de concert, il y a un vrai sentiment d'évolution et d'organisation, ça devient plus "tactique" et c'est cool.
+ Les instruments sont drôles à en crever. Déjà les quelques musiques jouables par les joueurs (via l'accordéon, le banjo, le tambour et la vielle à roue) rentrent direct dans la tête et on se lasse pas de les jouer, mais EN PLUS la musique se synchronise en temps réel si tu joues seul, qu'un autre pote se met à jouer avec un autre instrument ajoutant alors une piste sonore, puis un autre pote... ça devient un véritable concert, et c'est très drôle. Tu peux jouer sous l'eau ce qui est encore plus marrant avec la déformation du son sous l'eau, et pareil si tu joues en ayant bu une choppe de grog... ton perso se met à jouer faux. Bref... c'est drôle, j'insiste.
+ Pendant un abordage j'ai lancé une banane à flamber sur la poêle du bateau de nos adversaires sans qu'ils s'en rendent compte, et 10 minutes plus tard après des manœuvres en pagaille pour se couler l'un l'autre, ils ont commencé à prendre feu. On était hilares. 20/20
+ Les quêtes à base de recherche de trésor et de "réflexion" sont plutôt chouettes et incitent, encore une fois, à la coopération pour recherche plus efficacement dans un groupe. Il y a aussi les événements visibles dans le ciel : un nuage en forme de tête de mort pour un fort squelette qui vient de s'activer, il faut essuyer des vagues d'ennemis mais aussi se méfier des autres équipages qui viennent pour le magot. La formule PVP / PVE marche super bien.
+ La customisation est plutôt sympa et on peut facilement faire un pirate stylé ou au look de rat de fond de cale, comme le mien.
- On est obligés de générer un personnage aléatoirement. Pour un jeu dont la récompense se concentre sur l'apparence... c'est quand même ballot. Plus tard tu peux payer une potion pour créer de A à Z ton perso... monnayant argent réel. Pas glop, c'est un jeu que t'as déjà payé à la base.
- Certains détails évidents d'immersion manquent cruellement : on peut tendre sa choppe vers un pote mais on ne peut pas faire frapper les choppes... c'est tout con mais ça marcherait tellement bien. Un peu plus "dommage", on peut harponner un navire ennemi, mais on ne peut pas glisser sur la corde pour faire un abordage extrêmement stylé... ça a pourtant été mon premier réflexe, et je suis bêtement tombé à l'eau.
- Certaines quêtes secondaires de trésor caché sont insupportables, du genre à tourner en rond pendant une heure sur une petite île pour trouver un indice qui paraît évident mais qui est en fait extrêmement pénible à trouver. Les quêtes en elles-même sont d'ailleurs rapidement "limitées", mais on a pas encore touché aux quêtes principales donc je ne jugerai pas trop vite, ça a l'air autrement plus sympa.
- Des fois tu peux pas prévisualiser certains cosmétiques sur ton perso, et vu leur prix (or en jeu), ça fait drôlement chier de claquer au pif.
- Le microsoft game store où se procurer le jeu est une immonde merde. Après une fois que t'as le raccourci sur le bureau ça va, donc c'est pas tant un défaut du jeu à proprement parler. Le jeu débarque sur steam très bientôt apparemment.
Mount and Blade 2 - Bannerlord.
Les +
+ Le plaisir de retrouver Warband en un peu plus beau.
Les -
- Le contenu est exactement le même que dans Warband sorti il y a 10 ans.
C'est une early-access. Je me prononcerai donc pas plus pour le moment.
Dragon Quest VIII - L'odyssée du Roi Maudit sur (émulateur) 3DS.
C'est un des jeux préférés de mon adolescence sur PS2, j'avais malheureusement cassé ma carte mémoire au boss de fin. De superbes souvenirs qui n'attendaient que d'être vécus à nouveau. Mais le choix du support a été un gros casse tête, parce que :
* La version PAL (européenne) PS2 tourne à 50hz, ça manque franchement de fluidité.
* La version NTSC (américaine) PS2 tourne à 60hz, c'est mieux. Mais franchement DQ en anglais... Y'a trop de dialogue pour moi, j'ai la flemme.
Je me suis donc tourné vers la version 3DS sortie en 2016 pour les raisons suivantes :
+ On peut accélérer les combats, youpi ! Vue la quantité de grind dans ce jeu, c'est nécessaire pour une expérience de jeu actuelle (pour moi).
+ On peut voir et donc esquiver les mobs sur la carte. Youpi ! L'exploration est donc moins cancer, plus aérée... mais vous devrez quand même retourner grind au bout du compte
+ J'ai trouvé une ROM avec les voix japonaises... ce qui n'est pas le cas dans la version 3DS européenne, mais bon. Je note en point positif quand même, parce que même si j'aimais bien la VA de DQ8 (alors que je déteste celle de DQ11), ça change et ça fait du bien d'avoir les voix japs.
+ Du contenu supplémentaire entre anecdotique et sympa, genre prendre des photos de personnages et décors comme quête secondaire. J'aime bien, ça détend.
+ Le deuxième écran qui apporte des infos pratiques comme avoir constamment la map ouverte plutôt que de passer par le menu.
Les -
- C'est plus moche que sur PS2. C'est pas forcément flagrant, mais des textures prennent cher, la végétation et les arbres se font bien plus rachitiques avec en plus du clipping pour les éléments les plus lointains, les couleurs sont beaucoup plus vives / saturées pour coller à "l'esprit Nintendo"... Bon. On finit par s'y faire malgré tout, c'est pas non plus hideux. Maiiiis des fois franchement ça arrache la gueule. Sans parler des cinématiques pré-rendues de l'époque PS2 qui n'ont pas été améliorées.
- Il n'y a pas les musiques orchestrales de la version PS2... incroyablement décevant. Mais bon là encore on finit par s'y faire, ça me fait découvrir l'OST non symphonique, qui reste très belle.
- Les menus de la version japonaise d'origine alors que la version européenne bénéficiait de superbes menus bien plus clairs, lisibles et jolis. C'est austère... mais comme toujours, on s'y fait.
Au final j'en suis déjà à 15 heures de jeu, le plaisir est toujours au rendez-vous. J'ai pas réussi à accrocher à DQ11 même après 20 heures de jeu, et j'ai cerné pourquoi en rejouant à DQ8 (qui était ma seule expérience DQ) :
* Il y a beaucoup plus d'humour, c'est franchement amusant.
* Les personnages s'engueulent, ne s'entendent pas forcément toujours, il y a une vraie dynamique de groupe pour le meilleur ou pour le pire, là où dans DQ11 tout le monde semble... franchement plat, sans trop de développement.
* Le drama de DQ8 fait davantage mouche je trouve, c'est plus profond et ça n'hésite pas à être triste. Dans DQ11 ça semble bien plus superficiel et "tout juste sympa", dans le 8 la féerie et le drame me touchent davantage.
Ouf, j'ai écrit tout ça ! Désolé, et bravo à ceux qui ont tout lu.
Tyroine -
posté le 25/03/2020 à 12:34:10 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Je viens de finir le "classique" Symphony of the Night en lançant un jeu avec un ami irl. Il finit un de mes jeux classiques, je finis un des siens. Je l'ai lancé sur Tombi!
Bon... j'ai bien aimé, c'était plutôt un bon jeu. J'ai pris un iso avec les voix japs et les textes anglais, ce qui est très cool.
Les +
+ OST géniale (malgré quelques rares pistes osef).
+ Graphiquement ça vieillit pas trop mal, surtout certaines anims et sprites.
+ Maniabilité et gameplay qui vieillissent finalement pas si mal.
+ Le lvl-design... même si le backtracking m'a un peu gonflé.
Les -
- La DA entre "cool" sur certaines salles et boss / osef la plupart du temps / parfois de mauvais goût au niveau bestiaire, des zones parfois assez moches et aux textures disgracieuses.
- La carte qui manque clairement de confort de jeu : on peut pas zoomer, aucune indication sur les salles déjà visitées (à part point de téléportation et sauvegarde) genre "ici y'avait une porte bleue bloquée" ce qui rend le backtracking assez pénible).
- L'époque oblige, de perdre parfois plus d'une demi-heure de jeu en cherchant une sauvegarde, tu entres dans une salle et tu te fais désosser sans sommation... et devoir recommencer. Parfois plusieurs fois quand on est pas doué, lol.
- L'inventaire qui n'a aucun système de tri. Au début ça va, après c'est affreusement bordélique.
- 80 % des boss peuvent être déglingués en bourrant comme un gogole "à cause" du système de RPG qui fait que c'est quasi constamment unbalanced. Et puis y'a des "exploit'" assez déséquilibrés genre l'attaque spéciale de l'épée d'Alucard, si tu spam tu es indéfiniment intouchable. Ou la forme de brume toxique où tu te balades juste sur le visage des boss
Bon, j'ai conscience que ce sont beaucoup de problèmes "d'époque" donc je ne pénalise pas le jeu tant que ça pour ces défauts, globalement l'expérience était cool même si le début un peu dur / relou et poussif... un peu comme le début du château inversé.
Considérant l'époque à laquelle j'ai fait le jeu et en remettant ses défauts dans le contexte, je lui mettrais quand même un bon 16/20
J'ai enchaîné Ori 1, 2, Symphony of the Night... décidément mon confinement est au thème du metroidvania, qui n'est pas spécialement ma tasse de thé à la base
Tyroine -
posté le 22/03/2020 à 09:50:32 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Oui non ça va avec la save rapide c'était assez permissif même si ça m'est souvent arrivé de pas y penser pendant quelques séquences et là c'est pénible.
Mais oui c'est vrai que Hollow Knight et cette "mécanique" des Souls en général de se retaper le chemin... faut être motivé. Faut clairement être dans un mood "bon, je sais que je joue à un Souls / un jeu exigeant et faut prendre sur soi", c'est clairement un choix assumé et je comprends que ça puisse gonfler.
Moi ça m'a parfois dérangé aussi, mais surtout le fait de pas pouvoir se téléporter facilement d'un endroit à l'autre. Enfin y'a bien le "métro", mais faut s'y rendre... en fait un peu plus tard dans le jeu, tu as la possibilité de créer un portail n'importe où pour te téléporter... donc à partir de là, c'est déjà un peu moins chiant. Tu le poses à un endroit stratégique (devant un métro, début de zone je sais pas) et... bon tu dois toujours te retaper le chemin si tu meures et que t'as pas bougé ton portail, mais au moins tu peux facilement revenir à proximité d'un métro.
J'ai quand même très hâte de tester sa suite. Et vu qu'on en parle, plutôt curieux de voir s'ils vont faire quelques concessions sur le confort de jeu... Mais j'en doute.
Edit : Et je bien je viens tout juste de finir Ori 2 en 15h. J'ai 97 % de complétion dessus
Que dire ? Si le premier était incroyable, le second est un vrai petit chef d'oeuvre. La fin est magistrale, j'ai pas pu m'empêcher de laisser couler quelques larmes
J'ai mis deux fois plus de temps pour le finir que le premier, ce qui reste une très bonne durée de vie, ni trop ni pas assez.
Globalement le jeu est jugé "plus facile" (trop facile), j'ai lu beaucoup de commentaires pénalisant le jeu pour le manque de challenge. Franchement c'est pas un défaut pour moi, comme on en parlait plus haut, HK se prête au challenge mais faire Ori sans trop me prendre la tête, c'est plutôt une bonne chose. Je suis quand même mort 162 fois comme le monstre le screen des stats.
OST grandiose, graphismes grandioses, j'ai trouvé l'histoire très émouvante et l'expérience globale entre gameplay et lvl design était très bien.
Maintenant le gros bémol, à la limite de l’inacceptable : l'optimisation qui cause beaucoup trop de ralentissements et mini-freezes... c'est juste pas possible. J'en ai beaucoup plus eu en deuxième partie de jeu, mais on va mettre ça sur le compte de mon ordi allumé depuis un moment et un manque de puissance côté CPU.... Mais sinon vue ma config, ça devrait pas arriver et j'ai cherché, c'est un problème récurent partout sur le net.
Visiblement il devrait y avoir d'autres màj pour corriger ça... j'ai peut-être fait le jeu un peu vite. Tant pis.
Ne vous ruez pas dessus sur PC si vous avez pas une bonne config ou qu'ils ont pas fait de nouvelles màj. Même si j'ai lu que sur consoles le problème existait aussi... dommage, très dommage. Mais au final, l'expérience est tellement belle que je passe l'éponge.
Tyroine -
posté le 11/01/2020 à 22:34:56 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Azra a dit:
J'ai lu Gantz récemment, en voyant sur une page précédente que Tyroine le considérait sur le même pied que Berserk
Woah hé l'autre comment il balance...
Bon. On va remettre les choses à plat : j'avais gardé un souvenir d'adolescent de Gantz (c'est évidemment le public cible) et pour l'avoir relu récemment... Il est évident que l'écriture est complètement au schnaps et que l'auteur avait juste un concept cool et qu'il ne savait pas où il allait, et que c'est quand même très centré sur le cul et la violence (plus ou moins) gratuites parce... ben parce que c'est cool et que c'est edgy
A l'époque je considérais Gantz au même niveau de Berserk sur le plan de la "coolitude", dans les moments du manga où... ça défouraille à tout va dans des scénarios catastrophes.
Un parallèle que je fais souvent c'est que Gantz et Berserk ont tous deux commencés avec des dessins imparfaits (quand même au dessus d'une bonne partie du lot à mon avis) et qu'au fil des tomes, la qualité de dessin et de mise en scène devenait orgasmique. J'adore ce qu'est devenu le trait définitif de Hiroya Oku qu'on reconnait instantanément en lisant ses oeuvres plus récentes comme Inuyashiki et Gigantic.
Mais oui comme l'a dit Azra : les fins puent la merde. Et pour cause, comme je le disais je pense que c'est un mangaka qui a des concepts cools ou wtf / originaux mais qui ne sait pas trop quoi en foutre après.
Cependant même si ses dessins sont aujourd'hui excellents, n'est pas Mirua qui veut non plus... Donc la comparaison s'arrête là. Berserk est, évidemment, beaucoup mieux maîtrisé et profond même si on oublie quand même pas les premiers tomes un peu hasardeux où Mirua lui même a avoué qu'il ne savait pas trop où il allait. Personnellement j'aime ces premiers tomes avant l'Âge d'Or, mais je comprends qu'on puisse ne pas les trouver géniaux.
Azra a dit:
Berserk est mille fois plus cohérent et mature (sexe + violence != maturité).
... pour avoir ENCORE relu Berserk récemment, je me permets quand même de pointer UN passage du manga où je trouve que même Berserk est allé trop loin dans le violence/sexe gratuit pas fin du tout et qui n'apportait strictement rien : le combat contre Wyald, le chef des molosses noirs, qui se transforme en monstre alors qu'il est envoyé récupérer Griffith mettant alors Guts hors d'état de nuire.
Casca qui est quand même agitée comme un fantasme à viol à tout bout de champs... jusque-là "ça allait" puisque ça montre que l'époque est sans pitié, qu'il est très dur pour une femme comme elle de prospérer comme soldat, sauf que là c'était franchement assez gratuit genre "Ca sera comme ta première fois lolilol" attends que je te pénètre avec ma grosse queue de monstre heuuu.. bon. Ca se reproduit encore pendant l'éclispe, mais c'est moins lourdingue et mieux amené vis à vis de ce qui s'ensuivra avec Griffith / Fempt quelques cases plus loin.
Miura avouera lui même qu'il était allé trop loin dans la violence avec ce passage. Perso tout ce passage avec la Meute Noire je trouve que c'est "too much", surtout vis à vis de Casca qui devient un peu la princesse Peach à poil du manga à cause de cette redondance particulière.
Outre ça ben sah que plaisir comme ils disent les jeunes. Berserk, qu'est-ce que c'est bon.
Non, si je devais comparer Berserk à une autre oeuvre aujourd'hui... ça serait probablement Vagabond.
Au même titre que Berserk, Vagabond est un chef d'oeuvre. Mais se pourrait-il que ça soit... encore mieux ? Son succès d'estime est au moins aussi grand même s'il est moins connu et populaire que Berserk, je crois qu'il a gagné encore plus de prix que ce dernier. C'est un manga vraiment incroyable.
Déjà, comme Berserk, la qualité des dessins est sensationnelle. Si les premiers tomes, encore une fois, étaient un peu plus hasardeux, le découpage et la mise en scène étaient déjà extra. Mais plus les tomes passent, plus le talent de Inoue Takehiko, le papa de Slam Dunk notamment, perce la rétine et nous fait succomber devant une telle beauté. J'aime particulièrement la manière dont il dessine ses personnages âgés... ils dégoulinent de vieillesse, de poils, de rides et de d'imperfection mais surtout d'une sagesse et d'un recul qui désarmeront le personnage principal, jeune prodige de l'épée en quête de sang et de renommée, dont le voyage se transformera en vraie leçon de morale sur la valeur de la vie dans sa quête de mort.
Je trouve qu'en terme de thématiques, on a pas mal de similitudes avec des passages de Berserk.
Dans Berserk, c'est Goddo, le forgeron de la Dragon Slayer, qui apportera cette nuance avec ses discours sur les braises qui naissent de son métier et l'ensorcellent, il ne sait pas si il aime ça mais il sait que c'est ce qu'il est amené à faire... bref, ce genre de dialogues philosophiques qui dépassent pendant plusieurs temps la quête de vengeance sanguinaire de Guts et amènent à le faire se poser les bonnes questions, à relativiser le récit.
Il y a même chose dans Vagabond avec le forgeron de katana qui déteste les armes auxquelles il donne vie parce qu'elles sèment la mort, mais qui est paradoxalement passionné par leur confection et leur trouve une beauté incomparable. Les thèmes du choix de prendre la vie d'autrui sont du coup assez récurrents dans Vagabond, ce qui amènera même le personnage principal à... abandonner sa progression sanglante et devenir un fermier qui exploitera une terre d'apparence morte pendant... allez quoi, 6 tomes xD ? Faut être patient mais à ce moment là tu as compris où voulait en venir le manga et qu'on n'est plus dans un simple shonen de combat d'épées.
Malheureusement ce manga de ses morts est en pause depuis aussi longtemps que Berserk, sauf que là où Miura arrive à nous sortir deux-trois chapitres un an sur deux, Vagabond... que pouic. Rien. Nada depuis des années. Quelle horreur, le manga semble être dans sa dernière ligne droite
Histoire de parler d'autre chose, je vais faire une grosse synthèse de mes coups de coeur de ces dernières années dont j'ai la flemme de parler à chaque fois.
Je m'adresse à toi l'Immortel.
Quelle claque, sérieusement. Le synopsis est excellent ce qui rend les premiers chapitres très nébuleux et... j'ai toujours trouvé qu'il y avait un air "à la Miyazaki".
Citation:
Un être immortel a été envoyé sur Terre. Il rencontre d'abord un loup nommé Johan, puis un jeune garçon vivant seul dans un paysage enneigé. Alors, commença le voyage de notre immortel à la recherche de stimulations, d'expériences et de rencontres!
Ce qu'il faut savoir c'est qu'à chaque fois que l'être va côtoyer et suivre un être vivant, quand ce dernier décède... Il prend son apparence. On suit donc ce qui est un grain de poussière qui devient caillou, qui deviendra loup... puis humain. Et on suit son long apprentissage de la conscience, de la vie, de l'humanité... C'est très beau, les arcs sont diversifiés et dépaysants puisque les années et les personnages s'enchaînent (on est quand même dans un espèce de "japon féodal" la plupart du temps), jusqu'à tracer un fil rouge dont la finalité du dernier arc paru... m'a franchement surpris.
Après tous ces chapitres, on arrive finalement dans l'ère moderne !
Les dessins sont organiques, chaque page est honnêtement parfaite et ça a un charme fou... encore une fois, le comparatif n'a peut-être rien à voir mais je trouve qu'il y a une vibe "Ghibli".
Je recommande complètement, vous le regretterez pas.
Real de... Inoue Takehiko, encore lui.
Encore un manga de Basket alors qu'il a déjà fait Slam Dunk ?! Oui... mais non. Le basket n'est qu'une toile de fond pour raconter le quotidien bouleversant, difficile (et passionnant ?) de jeunes sportifs qui deviennent handicapés moteur à plusieurs niveaux selon les individus (dont un qui ne l'est pas du tout).
Que dire ? Pfou... ça prend aux tripes. Les personnages semblent si réels, leur handicap semble si froid et implacable, on suit leur destruction morale... leur résurrection. On ne peut pas sortir de ce manga sans jeter un nouveau regard sur ces personnes en fauteuil roulant. Sauf que là, malgré leur handicap, ces jeunes (trou du culs il faut le dire) vont graviter autour du basket, du sport, du dépassement de soi... en découvrant une véritable discipline passionnante et qui les fasse se sentir vivants.
Mais encore une fois, c'est pas un manga de sport. On s'en bat limite les reins des matchs quand ils sont dessinés, le focus est rarement fait là dessus... c'est un véritable manga psychologique. Et encore une fois le manga n'est pas terminé Après des années de pause, quelques chapitres viennent à peine de reprendre. Hourra !
Décidément Inoue semble passionné pour écrire et dessiner des personnages imparfaits, bourrus mais vrais, blindés de défauts physiques ou moraux mais il réussit quand même à te faire t'attacher à ces personnages parfois détestables, à te sentir mal pour eux, à pleurer quand ils pleurent... C'est beau, touchant, triste mais aussi plein d'espoir.
A lire absolument.
Chainsaw-man.
Chainsaw-man c'est cool. Chainsaw-man c'est con. Chainsaw-man ça a des couilles et des protagonistes clairement dans la catégorie "anti-héros" décomplexé. Je sais pas trop quoi dire de plus. Au premier abord le style graphique semble brouillon mais il y a un véritable génie de découpage, de mise en scène, de démesure et d'action décomplexée, avec un scénario qui commence à montrer les dents dans un univers impitoyable où les personnages secondaires que t'aimes bien peuvent crever assez facilement.
C'est cool et ça se laisse lire. Peut-être un peu trop "teen" mais au moins c'est pas un nekketsu qu'on voit et revoit tous les ans.
Chi No Wadachi
Heu... Traumatisme en vue. Ça fait partie des trucs "wtf am I reading" que j'adore tellement c'est malsain...
Citation:
Vue de l’extérieur, la famille du jeune Seiichi est des plus banales : un père salarié, une mère au foyer, une maison dans une ville de province… L’adolescent va à l’école, joue avec ses amis, est troublé quand il pose les yeux sur la jolie fille de la classe. Tout est normal… ou presque. Il ne s’en rend pas compte lui-même, mais sa mère le couve beaucoup trop. Seiko traite encore son fils comme un bébé et, avec un mari toujours absent, son monde est d’autant plus centré autour de Seiichi. Ce dernier est incapable de résister : il se laisse lentement emprisonner dans le cocon. Trop jeune, il ne décèle pas la folie cachée derrière l’amour maternel. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard…
Je peux rien dire de plus. Vous lirez probablement chaque chapitre comme ça :
Et vous en redemanderez. Vous voudrez savoir "jusqu'où ça va aller" ?
My home Hero.
J'adooooore tellement ce manga. Le décrire est assez facile : C'est Breaking Bad en manga. Ni plus, ni moins. C'est haletant, on sait jamais comment le personnage va faire pour s'en sortir, il s'enfonce évidemment dans un cycle sans fin pour sa survie... les dessins sont propres, c'est surtout l'intrigue qui va nous intéresser.
Citation:
Un père de famille, sans histoire et amateur de romans policiers, découvre que sa fille est sous l’emprise d’un Yakuza. Pour la sauver, il commet un crime. Un jeu du chat et de la souris commence alors entre notre héros et la mafia japonaise qui recherche le gangster disparu.
Bon... Ce post est déjà suffisamment long comme ça, j'ai du oublier plein de trucs mais ça sera pour une autre fois
Tyroine -
posté le 20/08/2019 à 03:07:10 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Après 43h d'enchaînées sur No Man's Sky Beyond la nouvelle mise à jour de NMS, je peux dors et déjà affirmer que c'est un de mes jeux de l'année et très probablement le meilleur jeu de craft / explo / procédural auquel j'ai jamais joué de ma vie.
Et pourtant c'était pas gagné. J'avais testé le jeu dans sa version 2.0 l'an dernier, sans succès. Là encore, les débuts sont très pénibles et complexes. Le problème c'est que le jeu est tellement dense qu'il y a une quantité astronomique de choses à assimiler, au début notre inventaire est CONSTAMMENT plein parce qu'on a pas encore ajouté d'emplacements sur sa combinaison ou acheté un meilleur vaisseau, on galère à trouver et installer les améliorations parce qu'il faut farm tels trucs qui sont pas sur la planète ni en vente à la station la plus proche, sans parler de l'ergonomie pas évidente du tout à capter et des nombreuses astuces d'optimisation et d'installation de mods qui sont pas vraiment expliquées.
Y'a aussi simplement de gros manques de confort de jeu franchement foireux.
Beyond est par ailleurs bardé de bugs... mais à leur décharge ils bossent d'arrache pied en faisant des màj quasiment tous les jours et c'est déjà moins relou actuellement.
J'étais vraiment paumé les 20 premières heures (oui c'est long) et mon avis sur le jeu fluctuait entre amour et haine. Je n'étais pas certain d'apprécier, mais en tout cas... j'arrivais pas à décrocher. Est-ce que c'est juste un bête jeu de farm avec une exploration un peu nébuleuse ? Est-ce qu'à chaque planète-biome découverte je vais faire la même chose ? Est-ce qu'au final tout ne se ressemble pas ?
Au final : pas vraiment.
Dans l'ordre des possibilités : pouvoir scanner toute la faune, la flore et les minéraux d'une planète ce qui rapporte facilement des crédits (une fois installée l'amélioration boostant +5000% les récompenses de scan), trouver des pierres de connaissance pour apprendre plusieurs langues extra-terrestres comportant chacune +700 mots, creuser dans des ruines, se battre contre des robots sentinelles qui font de la petite merde qui flotte à des putain de Metal Gear, trouver des objets enfouis, des postes d'observation, des bâtiments avec des pnj etc etc... le panel de choses à faire sur une seule planète peut être autant vertigineux que... répétitif à force.
Sauf qu'il y a l'espace aussi. Espace où on peut rencontrer des événements aléatoires comme des attaques pirates, voir une flotte entière de cargos warp devant toi et prendre part à la bataille, rejoindre une station spatiale remplie d'extra-terrestres qui t'apprendront un mot de leur langue (et ça sert de HUD pour prendre des missions par exemple), miner des champs d'astéroïdes, se diriger vers de nouvelles planètes, découvrir la map de l'univers pour changer de système avec sa propre station et planètes. Plus je joue, moins je déteste et plus je me rends compte que ce jeu est absolument formidable. Mais il ne plaira pas à tout le monde... il faut être très patient. Le jeu n'a, de prime abord, pas vraiment de "but".
Sauf que si, il y a visiblement trois quêtes principales dont celle de base : rejoindre le centre de l'univers.
Mais ils ont rajouté une quête super bien scénarisée, intéressante qui nous fait rencontrer pas mal de pnj charismatiques (d'ailleurs le chara-design global des races est super original et chouette visuellement), une nouvelle base spatiale multijoueurs permettant de voir les autres joueurs et offrant de nouvelles missions en groupe, améliorations... Bref, entre 4 heures de farm ou d'exploration d'une planète sans vraiment de but si ce n'est améliorer ses mods de combinaison, d'outils et de vaisseau, il y a ces quêtes-là qui sont étonnamment bien écrites avec des choix de dialogues et probablement plusieurs embranchements.
Là j'en suis arrivé au point où je suis quasiment plus emmerdé avec la place de mon inventaire, j'ai carrément un cargo avec des frégates à envoyer en mission, j'ai pas mal de bons mods avancés sur à peu près tout, j'ai juste pas encore décidé d'établir une vraie base sur une planète... Je pense que j'attendrai que mes potes et moi on ait bien avancé vers le end game pour se faire un truc en commun bien vénère quand on aura envie de se poser et farm comme des débiles. Au final l'aspect construction de base a l'air super poussé aussi mais ne m'intéresse pas plus que ça, l'attrait du jeu était avant tout l'aventure et l'exploration.
Les créatures sont aussi générées procéduralement, donc... y'a des trucs vraiment cools, bizarres, moches, originaux mais bon pas mal de "trucs" qu'on a déjà l'impression d'avoir vu 10 fois. Mais c'est le jeu ma pauvre lucette, le jeu est quasiment infini donc y'aura de très belles surprises notamment en termes de panoramas, de teintes... les musiques sont super réussies pour mettre dans l'ambiance un peu chill et onirique.
Graphiquement c'est plutôt aléatoire mais dans l'ensemble le jeu offre des plans et des couleurs superbes.
Pour finir sur une note plus négative : le multi en soi n'a pas de véritable attrait si ce n'est... faire la même chose que tu ferais en solo mais avec d'autres joueurs. Donc pour l'aspect voyage entre potes c'est cool sur le papier mais dans les faits pour le moment je n'ai pas encore vu de vraies missions en coop qui valent la peine et donnent envie de grouper avec des gens et vu que tu ne partages pas forcément les mêmes objectifs qu'un autre joueur, faudrait se forcer à faire les mêmes choses et explorer les mêmes planètes ensemble sauf que le jeu incite pas mal à se séparer et avoir la bougeotte tout le temps.
Et évidemment, ce jeu ne serait pas aussi excellent sans UN MODE PHOTO ! Ça m'avait manqué depuis Skyrim, et il s'avère qu'il est super bien foutu et permet des images... époustouflantes. Voici donc une vingtaine de screens de mon cru, parce que j'aime le partage et le partage c'est sympa.
Tyroine -
posté le 05/04/2019 à 17:23:22 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Quête principale de Outward bouclée en 35h en explorant pas mal à droite à gauche. Constat compliqué : j'ai beaucoup aimé le jeu, mais...
+ Une DA intéressante qui compense les graphismes datés (par contre les effets de lumière et la colorimétrie sont parfois de toute beauté).
+ Un début difficile qui invite à la ruse.
+ Une coop très drôle.
+ Bonnes musiques.
- Un très gros manque de finition.
- Un semi-réalisme qui va soit trop loin (pas de fast-travel dans une map sans aucun event aléatoire) soit pas assez (une ville est détruite ? Tu peux ni y entrer, ni la reconstruire).
- Une organisation et écriture de quêtes assez risibles (un timer sur des quêtes dont tu n'es pas prévenu).
- Souvent la croix et la bannière pour rejoindre une partie coop.
Tyroine -
posté le 26/02/2019 à 01:35:40 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Quasiment 1h du matin, quel meilleur moment pour faire un gros point sur mes jeux de ces derniers temps ? Et y'a à dire...
Chrono Trigger sur Steam a été un portage catastrophique à sa sortie, j'ai donc attendu qu'ils aient fini de fix et les notes des utilisateurs étant drastiquement remontées + le jeu en promo... je me suis dit que j'allais enfin m'essayer à un des plus grands classiques du J-RPG, non sans crainte car je suis pas un grand amoureux des J-RPG de l'ère SNES. Et... ben ça résume malheureusement mon expérience.
J'ai arrêté après 8 heures de jeu. C'est bien, très bien même. Les graphismes sont encore plutôt cool, l'OST est très bonne, le gameplay a bien vieilli mais... voilà. Ça ne me transporte malheureusement pas assez, l'histoire est ultra classique (malgré les voyages temporels) et les personnages pas très intéressants, même si le chara-design est cool.
Pas grand chose à dire de plus malheureusement... je suis susceptible de continuer mais je me laisse porter çà et là par d'autres jeux.
Qui dit beaucoup plus récent ne dit pas forcément plus intéressant... j'ai également lâché au bout de 11 heures de jeu, et j'y suis revenu à plusieurs fois. J'ai un problème avec DQ11 qui est très simple : DQ c'est toujours la même chose. Du coup j'avais adoré le 8 sur PS2 qui était une jolie baffe graphique avec son cel-shading, les persos étaient attachants et drôles : rien que dès le début on a Yangus le bandit pas beau mais au grand coeur qui se dispute avec le roi transformé en gobelin mais imbu de sa personne... c'est coloré, super animé !
Dans DQ11 ? Tout le monde est gentil, lisse, tout le monde est avec le héros de la lumière sans plus de raison que ça... c'est franchement chiant. Le jeu est plutôt joli mais c'est pas vraiment une claque non plus et SURTOUT il se permet de ramer de malade dans les villes principales ! J'aurais jamais cru que ça soit DQ11 qui mette mon PC à genoux, c'est franchement rageant parce que le drop de performance est ultra visible. Encore un portage digne de Square-Enix...
Pour le reste ben c'est du déjà-vu, classique, vraiment pas passionnant. L'open-world n'est pas vraiment open-world c'est juste de très grandes zones découpées, et y'a pas grand chose de concret à y faire à part ramasser des items qui de toute façon vont repop en changeant de map... je déteste ça dans tous les J-RPG modernes, que ça soit Ninokuni 2 ou Xenoblade Chronicles 1. Je préfère largement le système de FF9 où tu fouilles les décors pour trouver des items uniques ce qui te donne un vrai sentiment de récompense puisque t'as pas à y revenir.
Et les doublages anglais sont franchement mauvais et ils se permettent de mettre les voix japs... sur la version Switch uniquement. La pilule est dure à avaler !
Du coup c'est un gros bof/20. Autant faire le 8.
ELEX... lâché au bout de 3h, grosse déception. Dernier né des studios qui ont accouché de la mythique série Gothic (j'ai adoré le 3 malgré son opti cataclysmique), j'étais prêt à faire l'impasse sur les critiques du jeu pour ses graphismes assez low budget et sa formule ultra vieillissante à la Gothic... complètement assumée par les développeurs.
Première surprise : en vrai le jeu est franchement joli et surtout ULTRA STABLE.
Les effets de lumière marchent particulièrement bien quand TU DEVIENS PAS AVEUGLE PENDANT 5 SECONDES parce que tu viens de l'extérieur et qu'il fait nuit noir dans une maison le temps que ton personnage s'adapte à la luminosité. Fausse bonne idée aberrante de connerie, et personne se soucie de patch ça ! Incroyable.
Les autres critiques sont malheureusement fondées : les anims sont clunky, l'écriture est vraiment pas passionnante en se basant sur le système de factions de Gothic... te permettant de jouer au jeu comme tu veux, mais de fait ça n'a vraiment aucune identité. On nous colle encore un personnage préfabriqué au design aussi ridicule et cliché que son doublage, tous deux sortis des films de Stalone. Bon, j'attendais pas le jeu là-dessus.
Je l'attendais pour retrouver une aventure et une exploration à la Gothic, avec des grottes et des points d'intérêt disséminés partout et intelligent sur la map, mais alors quel échec. C'est simple je me suis baladé au pif sans suivre de map pendant plus de 2h, j'ai absolument rien trouvé d'intéressant en terme de loot. Pire, tu peux loot des armes que tu peux pas utiliser parce que t'as pas le lvl. Et en plus les combats sont toujours aussi mal branlés et frustrants.
Dommage... depuis Gothic et Risen 1, ils ont jamais su refaire de vrai bon jeu.
Mon premier RE est donc RE2HD. Ben j'ai bien aimé, franchement. J'ai pas été transcendé non plus mais le jeu est très solide, l'expérience est plaisante. C'est assez beau et gore, ça fait vrrrraiment pas peur alors que j'étais une grosse flipette avant, mais bon c'est comme ça on grandit et surtout RE n'a jamais vraiment fait peur, c'est plus "stressant" à la limite.
C'est quand même bien nanard par moments, mais bon ça m'a pas trop dérangé. J'avoue que comme Nonor l'inventaire m'a bien cassé les roubignoles par moments, mais ça devient mieux quand on débloque les poches d'inventaire (et quand on se sert des coffres ).
L'apparition de Mr.X est un bon élément qui rajoute de la pression, mais on apprend vite à abuser de son IA un peu con, et en run B il apparaît beaucoup trop tôt et il devient franchement cancer en étant omniprésent, j'ai arrêté le scénario B notamment à cause de ça (en plus du fait que ça soit un gros c/c de la run A donc pas trop d'intérêt).
Les derniers boss sont plutôt cools, bref... j'ai passé un bon moment.
Dead Space 2... quelle incompréhension quant à son succès. Le jeu se frappe des notes quasi maximales çà et là, beaucoup de gens trouvent que c'est le meilleur... mais sérieusement, a t-on joué au même jeu ? Quelle déception ! Il est à des années lumières de l'ambiance et de la maîtrise du premier.
Alors le début est plutôt bien avec quelques bonnes idées architecturales mais franchement... déjà on a l'impression de jouer à un DS1.5, j'ai vu aucune différence graphique notable; ensuite Isaac parle... ça aurait pu être une bonne idée si c'était pas le plus gros cliché de séries américaines avec des répliques d'une banalité sans nom et un aspect faussement badass "je gère la situation", ça casse tout le délire.
Dans le 1 il est muet et le joueur s'inquiète et réagit à sa place, c'est beaucoup mieux. Le scénario et les dialogues sont d'un nanard et d'une connerie dignes d'une série B de mauvais goût, c'est con, c'est vu et revu, c'est inintéressant... ça essaye d'en faire des caisses over the top et ça perd le côté étouffant du premier qui réussissait parfaitement son horreur à la The Thing... même si Dead Space est pas un jeu forcément ultra flippant (pour moi il l'était à l'époque), il avait une ambiance parfaitement maîtrisée et mesurée... on se croirait dans Alien X The Thing.
Là... au bout de 5h de jeu, le jeu se transforme littéralement en Serious Sam. Et non je n'exagère rien. Si le gameplay du jeu est toujours aussi bon (toujours calqué sur le 1 en même temps...) et que le début du jeu est... assez correct, ça devient très vite du désossage constant de Nécromorphes à chaque putain de salle pendant 5 minutes. C'est insupportable. Plus aucun suspens, quelques rares tentatives de posage d'ambiance et de mise en scène... constamment hachés par des armées d'ennemis en continu. C'est simple j'ai abandonné au bout de 7h de jeu, je devais être aux trois quarts, ça m'a gonflé.
Berk, poubelle. Autant jouer à Dead Space 1... et s'y tenir !
Praey for the Gods, le fameux projet sur lequel Bethesda a porté plainte parce qu'ils ont un jeu qui s'appelle Prey... une belle bande de charognes.
Bref. Un jeu réalisé par seulement 3 personnes, j'ignorais qu'ils étaient si peu ! L'idée de base est alléchante : un repompage assumé (et ils ont eu le feu vert de la team d'origine) de Shadow of The Colossus dans une toute autre ambiance enneigée, dans un vrai open-world... sur le papier et sur le trailer, j'étais franchement intéressé.
Bon je vais pas y aller par 4 chemins : le jeu est sorti en early-access... et j'y toucherai plus jusqu'à sa sortie. Autant graphiquement l'ambiance est là, c'est pas moche, les bestiaux sont impressionnants... par contre l'héroïne est mal animée, les "petits monstres" sont mal animés et les combats sont extrêmement mauvais. Y'a aussi un aspect craft / survie que j'avais pas du tout soupçonné qui... est plutôt intéressant, on ère vraiment dans ce monde sans rien savoir et en découvrant le concept au fur à mesure.
Sauf que c'est vraiment trop obscur et mal optimisé pour le moment, le jeu tourne pas très bien.
Ils ont aussi allègrement pompé sur Breath of the Wild avec la mécanique pour "planer" avec le voile... mais vous savez quoi? Ben c'est une bonne idée, ça marchait bien dans BOTW et ça marche bien là aussi. Surtout qu'ils ont eu une vraie bonne idée, le grappin qui s'agrippe à n'importe quelle surface et rend de fait l'exploration beaucoup plus rapide que dans BOTW. Même si encore une fois, tu peux viser avec le grappin dans les airs, ça ralentit le temps... bon, leurs inspirations tiennent du plagiat mais vue la taille de la team, c'est un jeu indé sur Kickstarter... je suis prêt à passer l'éponge.
En bref : le concept est bien, les idées sont pas mal, mais ça manque très clairement de finition pour que l'expérience soit agréable et j'ai du mal à croire qu'ils parviennent à suffisamment polish le jeu pour qu'il soit à la hauteur de ses ambitions... mais peut-être que le futur me donnera tort ?
Enfin un coup de coeur dans cette liste de déceptions !
Citation:
Originaire de Perpignan, Lionel Gallat est un ancien animateur de DreamWorks et d'Universal. Il a entre réalisé les animations ou été directeur d'animation dans des films d'animation tels que Le Prince d'Égypte, Gang de requins ou encore Moi, Moche et Méchant. Après 15 ans dans l'industrie du cinéma d'animation (il est entré chez Dreamworks en 1998), le français se remet en question et décide de tout plaquer en quittant Illumination Mac Guff pour se consacrer à son autre passion qu'est le jeu vidéo.
Lionel Gallat s'est occupé de 90 % du développement du jeu, que ce soit le design, le codage, ou encore la direction artistique. Au fur et à mesure du développement, cinq autres personnes, dont un développeur, un scénariste, ou encore un compositeur, sont venus lui prêter main-forte afin de terminer la version PC.
Microsoft a repéré son projet et le jeu est disponible en game preview depuis 2016 sur Xbox One.
La classe, non ?
On joue donc Tilo, une souris ménestrel injustement jetée en prison par les infâmes rats. Dès le lancement, plusieurs chosent frappent dans le jeu : c'est SUPER BEAU, superbement bien animé, Tilo est ultra mignonne... c'est un vrai émerveillement. Le but est donc de s'échapper des cachots puis du périmètre de la prison qui comprend de nombreux endroits comme une mine abandonnée, des catacombes, une forêt avec une tour, les baraquements des gardes etc... on ne peut pas se battre donc "l'infiltration" est de mise en évitant les gardes ou leur échappant en se cachant dans des tonneaux ou des armoires.
Statuons de suite sur le gameplay du jeu, et surtout son IA : c'est clairement pas le point fort du jeu. L'IA des gardes est au ras des pâquerettes on peut très facilement et rapidement abuser du jeu... mais franchement ? C'est pas grave, le jeu a bien d'autres qualités insoupçonnées à commencer par son écriture ! Je pensais pas qu'il y aurait autant de dialogues, d'une super bien écrits, de deux vraiment très drôles. On rencontre une clique de personnages hauts en couleurs et très attachants qui nous donneront des quêtes au milieu de l'objectif principal qui est de s'évader.
Le lvl-design est aux petits oignons façon Dark Souls avec des raccourcis à débloquer un peu partout.
Mais à l'instar de Hollow Knight, j'ai un gros problème avec ce jeu... on est CONSTAMMENT paumé. Déjà parce que c'est super tortueux et il vaut mieux avoir une bonne mémoire pour se retrouver dans ce grand terrain de recherche à base d'objets à constamment chercher dans le décor, parce que les cartes (trouvables ou achetables) ne vous seront franchement pas d'une grande utilité. Certes elles montrent où vous vous trouvez dans la zone actuelle, mais elles ne montrent PAS les entrées et sorties vers les autres zones, et elles ne se remplissent pas au fur à mesure que vous parcourez les zones... elles sont déjà entièrement dessinées, et autant dire que c'est sincèrement pas très ergonomique.
Donc quand on vous parlera d'aller dans l'armurerie, à vous de vous démerder pour vous souvenir où c'était, et si y'avait qu'une armurerie... ça serait simple. Mais ça l'est pas. Pour moi en tout cas, qui a un sens de l'orientation d'un pangolin aveugle et une mémoire visuelle d'une petite vieille souffrant d’Alzheimer.
De fait je joue généralement 1h grand max... avant de quitter parce que je suis saoulé de tourner en rond.
Mais quand tu te débloques enfin... ben le plaisir est toujours là. Ça ne rend pas le jeu mauvais, il est juste bien plus exigeant et tatillon que je l'imaginais.
J'en suis à 8h de jeu, j'ai bon espoir de le finir car il le mérite
Tyroine -
posté le 12/12/2018 à 23:55:48 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Voilà un petit moment que j'ai pas posté ici... et pourtant j'ai fini 3 jeux ! Rien que ça. Je vais essayer de pas m'attarder en pavés pour une fois :
NieR Automata en 32 heures.
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce jeu, j'ai du faire des pauses de plusieurs mois entre mes 2 sessions principales. La première session j'étais assez emballé (chorégraphie des combats excellente, OST à tomber), jusqu'à ce que je me retape 5 fois l'intro dénuée de sauvegarde automatique... mais bon, j'ai fini par arriver dans "l'open-world" et très rapidement être découragé par les allers et retours incessants sans voyage rapide et les quêtes fedex inintéressantes (finalement il y a pas mal de quêtes secondaires vraiment sympa).
J'avais abandonné le jeu, puis je l'ai relancé la semaine dernière et l'accès au voyage rapide a largement participé à me faire apprécier le jeu, même si se déplacer dans cet open-world reste relativement une plaie.
J'ai donc fini la première histoire avec 2B : des passages forts, épiques, du drama... mais globalement c'était franchement décousu, le chara-design d'assez mauvais goût, un espèce de ton philosophique japoniais au milieu de scènes esprit shonen. J'osef assez complètement des persos.
Puis la run "miroir" avec 9S... au gameplay un peu casse-couilles et à l'intérêt discutable, désagréable sensation de se retaper le jeu quasiment à l'identique.
J'ai quand même été de bonne volonté et j'ai tiré jusqu'au bout avec la dernière partie de l'histoire où là au moins il se passe des trucs, avec un nouveau perso. Bon... le twist de fin est, japoniais oblige, assez capillotracté. Bref j'ai pas vraiment été transporté par l'histoire, même si j'ai pas mal apprécié ces joutes entre les robots qui essayent absolument d'être humains. C'était pas toujours très subtil mais appréciable.
J'ai fini la run 2B avec 0 amélioration de puce et d'équipement tellement je voulais rush l'histoire. Je me suis finalement pris au jeu en améliorant mon perso à fond, le gameplay finit quand même par trouver ses limites mais franchement : c'est dynamique, c'est jouissif, c'est beau et moche à la fois (DA au détriment de la technique), quelques très bonnes scènes... mais j'ai trouvé ça assez bateau dans le fond. 16/20, pas plus.
Pour moi il y a trop de défauts, à commencer par les fausses bonnes idées de te faire perdre ton temps en te collant un game over parce que dans telle scène t'as tourné à gauche au lieu d'à droite, t'as retiré ta puce système sans faire exprès OLOL C'EST RP TU MEURES, l'absence de sauvegarde automatique lors des intros de 2B et 9S et tout se retaper c'est une perte de temps infinie à chaque fois.
Hollow Knight en 29 heures.
Là pareil, le jeu me faisait énormément de l'oeil mais je n'y avais joué que 2h avant de lâcher, comme beaucoup de monde car le début du jeu assez poussif et peut très rapidement complètement perdre le joueur.
Mais merde, tout le monde ne disait que du bien de ce jeu, et j'avoue avoir été complètement charmé par sa 2D impeccable, une superbe direction artistique rappelant un peu les Souls/Bloodborne version insecte, un gameplay qui répond au poil... mais voilà, c'est un metroid-like et c'est très loin d'être mon genre favoris.
J'ai fini par reprendre le jeu en main, et l'adorer et parfois le détester à la fois. Jusqu'à la fin j'aurais maudit ce système de carte qui ne se dessine pas en fonction de notre avancée dans les niveaux, mais qui sont à acheter à un marchand de carte à trouver complètement au pif, parfois même une fois qu'on a déjà exploré le niveau en entier, affichant donc tous les couloirs comme visités alors que tu es peut-être juste passé à la va vite dans l'espoir de trouver le cartographe. Donc souvent je me suis retapé les zones pour vérifier que j'avais rien oublié.
Puis encore une fois, il y a bien des stations de voyage rapide, mais jusqu'à un certain point (vers les trois quart du jeu), pas de possibilité de se téléporter du fin fond d'une zone jusqu'à une station, ce qui peut-être super gonflant, surtout que se repérer à la carte dans ce jeu peut-être assez casse bonbons.
Mais on finit par s'y faire... et totalement adhérer au style du jeu. Une vraie pépite.
Et puis on bloque de nouveau... j'ai visité toutes les zones mais je suis bloqué par tel élément. Je n'ai pas le double saut, je n'ai pas ce skill-là... et on passe donc son temps à être constamment dérouté sans trop savoir où aller, parce que la liberté d'exploration est (presque) totale et donc assez frustrante pour les non initiés qui aiment les aventures un peu plus dirigistes. C'est clairement un parti pris du jeu, donc il faut faire avec.
Bref, certains boss sont excellents, le système de charmes propose des builds différents et intéressants, encore une fois tout l'emballage graphique et musical est d'une perfection absolue, il y a TROIS MILLIARDS de choses à faire et à trouver... tellement que c'en est décourageant, je n'ai d'ailleurs pas eu la force de faire les trois fins ou le jeu à 100%. Mais j'ai fini mon premier run avec 85% de complétion, ce qui est pas si mal.
Bref, une véritable pépite qui ne conviendra pas aux joueurs les moins acharnés. 17/20 pour moi.
Ashen en 16 heures.
C'est le premier jeu d'un jeune studio espagnol qui est sorti en exclu sur le Epic Games Store (qui fait concurrence à Steam), et pour ma part... je trouve que c'est une première oeuvre très réussie et intéressante.
Pour faire simple : c'est le Journey des Dark Souls.
Là où Journey est une formidable épopée visuelle de 2-3 heures, Ashen fait voyager le joueur pendant plus d'une dizaine d'heures avec une atmosphère formidable, une ambiance onirique, une bande son qui hypnotise complètement... le tout dans un open-world au level-design fichtrement réussi, où l'exploration est constamment récompensée en items à trouver dans tous les coins et recoins.
C'est la réponse parfaite à : que serait Dark Souls si on pouvait sauter et escalader un peu partout ? On passe son temps à sauter, tomber, escalader... et à chaque fois, la curiosité du joueur est payante.
Les mécaniques et les combats sont 100 % c/c de Dark Souls (c'est annoncé et assumé), malheureusement il manque quelque chose pour prétendre à l'excellence du gameplay de Dark Souls. C'est plus accessible et de fait beaucoup moins profond; pour ma part j'ai trouvé l'expérience plutôt ok et pas forcément rédhibitoire : c'est clairement un jeu qui ne plaira pas à tout le monde.
Le début est un peu poussif, j'étais franchement sceptique. Les premiers visuels low-poly pastel sont très jolis mais pas forcément ultra inspirés, on a pas encore de voyage rapide, le jeu n'est pas vraiment difficile... mais le jeu finit très clairement par trouver son style et propose une splendide ballade dans des lieux divers à la DA qui arrache quelques fois la mâchoire avec des créatures géantes qui frôlent parfois le joueur en se baladant dans le décor.
Dès qu'on débloque le voyage rapide, l'expérience n'est plus du tout la même.
On finit toujours par revenir dans son "Nexus" comme dans Demon's Souls, un petit camps de merde complètement désert. Mais au fur à mesure de vos pérégrinations, vous ramenez des pnj, vous accomplissez leurs quêtes, et le camps se transforme alors progressivement en village constamment en travaux, débloquant de nouveaux systèmes (craft etc).
C'est franchement très grisant de revenir de mission et de voir de nouveaux édifices en construction, le village devient très joli.
Restent quelques rares donjons (le premier est super difficile), des boss fights qui tombent malheureusement à plat du fait d'un gameplay un peu approximatif; les deux trois derniers boss en revanche sont réussis visuellement avec de superbes contrastes de couleurs, des effets de lumière super réussis... mais la difficulté n'est pas trop là, à part pour le boss final.
Le jeu se réclame aussi de Journey en proposant un multijoueur sauvage où un joueur peut aléatoirement rejoindre votre partie : dans les faits, ce système ne marche pas sur PC lol, ils sont en train de le réparer. Mais là où Journey se veut quand même assez linéaire, je me vois mal suivre ou me faire suivre par un joueur dans cet open-world aux nombreuses destinations. Le jeu propose heureusement d'avoir constamment un follower parmi les pnj que l'on ramène dans le village, qui vous aideront énormément et rendront le jeu plus facile/agréable dans des affrontements parfois beaucoup trop corsés ou des boss un peu débiles où il faudra surtout bourrer en laissant votre compagnon prendre l'agro.
Malgré ces quelques lacunes, le jeu s'en tire merveilleusement bien en faisant ce qu'il propose de mieux : une séduisante aventure onirique où l'exploration est à l'honneur tout en verticalité.
C'est mon petit coup de cœur du moment. Cela dit je peux comprendre que 40 euros, ça fasse un peu cher. J'aurais vu 30 euros maximum, c'est un jeu franchement particulier qui en décontenancera plus d'un.
Je lui mettrais 15-16/20. J'ai beaucoup aimé mais le jeu n'est pas dénué de défauts, heureusement il a l'intelligence de ne pas durer des plombes et donc de pas trop saouler.
Tyroine -
posté le 08/02/2018 à 20:44:31 (10360 messages postés)
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Gaga de son chachat
Après toutes ces années, ma première partie de Shadow of the Colossus se fait donc sur le remake PS4.
Que dire... tout est dans le trailer, non ? C'est magnifique. Genre, oufissime.
Le jeu propose quand même deux modes d'affichage: privilégier les graphismes pour avoir le rendu du trailer, ou les performances pour avoir un excellent et très solide 60fps qui rend l'expérience beaucoup plus fluide et agréable au détriment d'un peu moins d'effets visuels. J'ai beaucoup hésité entre les deux mais honnêtement le confort offert par le 60fps c'est du caviar, et le jeu reste une claque graphique dans cette configuration...
J'avais peur que SOTC soit non pas trop "vide" parce que depuis le temps je connais le jeu via des vidéos et son concept, mais trop "immensément vide", à galoper pendant des demi-heures avant de trouver un colosse. Ben c'est pas du tout ça ! Les trajets prennent 5 à 10mn à tout péter, du coup l'expérience est très bien espacée. Y'a du collectible çà et là, les lézards à queue blanche pour augmenter son endurance, les fruits pour la vie, des pièces (c'est nouveau sur PS4) pour on sait pas trop quoi... j'ai vu qu'on pouvait débloquer des tas d'équipements spéciaux en finissant le jeu en time-attack par exemple.
Je joue en difficile, bon ne connaissant pas le jeu de base j'ignore ce que ça change (plus de points faibles à trouver et taper je dirais) mais à part quand certains colosses nécessitent de trouver comment grimper dessus (j'ai particulièrement galéré sur le 4ème où il fallait se planquer dans un trou pour qu'il se baisse), le jeu reste somme toute assez simple.
Mais c'est épique. Bon sang que c'est épique. La musique, l'animation, la démesure... et cette ambiance mélancolique, ces contrées mortes, ces titans qu'on tue et qui n'ont rien demandé à qui que ce soit, voire se défendent presque pas. J'adore.
Jusque-là j'ai eu deux baffes de "waouh" dans la gueule. Le troisième colosse (le plus connu, le géant avec son épée) mais SURTOUT l'oiseau dont je regrette la simplicité, j'ai sauté deux fois dans l'eau pour faire durer le plaisir. L'adrénaline quand il rase l'eau pour te faucher, puis là tu SAUTES tu t'accroches, il prend son envol... j'étais comme un gamin complètement émerveillé, et ça fait très longtemps que j'ai pas ressenti ça dans un jeu-vidéo.
D'autres colosses un peu plus anecdotiques quand même soyons honnête... mais bon c'est toujours impressionnant de les voir animés, et cette musique lol. L'espèce de tortue giiigantesque qui envoie des boules de feu est ultra impressionnante aussi. Je connais pas tous les colosses mais j'attends impatiemment celui qui vole dans l'étendue de sable, c'est une des séquences les plus connues.
Bref, pas déçu. Ils proposent plusieurs configurations pour la manette, et dans tous les cas la maniabilité et la prise en main restent fidèlement foireuse à l'opus original connu pour ça Mais bon on s'y fait.
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Parallèlement j'ai mis Twilight Princess en pause et je me refais... ENCORE The Witcher 1. Oui, je sais, encore. Mais j'y peux rien, je suis à chaque fois happé par cet univers sale et raciste, cette OST absolument GENIALE qui doit faire 40% du travail d'ambiance (pourcentage maker), j'aime toujours autant l'écriture du jeu, la VF est toujours aussi excellente avec les stars du milieu des RPG (Brigitte Lecordier/Gohan/Oui-oui, Christian Pelissier/Capitaine Haddock, le doubleur de De Niro, Benoît Allemane, etc etc)...
Déjà que j'ai découvert le jeu assez tard (2011) je trouvais qu'il avait bien vieilli, aujourd'hui bon on ressent déjà plus l’écart temporel. Graphiquement je défends toujours le jeu, je le trouve encore suffisamment joli pour être joué; par contre les modèles des personnages ont pris un coup. C'est sûr que Geralt, quand est passé The Wither 3, il fait plus si beau gosse. Le pire c'est Zoltan je crois, il a la gueule bien écrasée lol. Mais globalement ça va franchement et puis les modèles des persos sont quand même assez variés (ce qui n'empêche pas le clone de pnj même malgré l'enhanced edition).
Maintenant en terme de game-design, l'acte 1 est aussi bon qu'il est une torture. Le fait que ça ne soit pas un open-world n'est pas un problème en soi; y'a plein de chemins et d'embranchements pour faire de l'exploration, trouver une grotte de nouvelles quêtes... mais de 1 : Geralt court vraiment pas très vite (rassurez vous j'ai moddé ça ), et de 2 les barrières PARTOUT c'est vraiment le cancer. Je sais pas trop pourquoi ils ont fait ça, ça doit être une décision de début de dev pour essayer de rallonger la durée de vie artificiellement mais ça te fait faire de ces DETOURS pour rien, je peux comprendre qu'un joueur non prévenu soit rapidement saoulé. Pas de monture, pas de téléportation (il y en a dans l'acte 2, et ça fait tellement du bien), beaucoup d'allers retours.
Je veux traverser le champ de blé et aller en face mais les barrières me forcent à faire un détour sur la droite
Pour ce qui est des combats : comme toujours, on aime ou on déteste, et moi j'aime. C'est peut-être pas extrêmement profond mais j'aime toujours ce système de clics rythmés pour faire attaquer Geralt, et plus tu développes l'arbre de compétence lié à chaque style de combat, plus les combos seront longs avec des rythmes différents... et sans déconner, l'animation de Geralt épée à la main est toujours aussi incroyable et plaisante à regarder aujourd'hui. Sans doute même plus spectaculaire que dans le troisième opus. J'apprécie toujours le fait d'adapter sa pose de combat selon la situation : force pour les ennemis imposants, rapide pour les ennemis agiles, groupe pour... quand tu es entouré; avec en plus de ça les habituels signes pour repousser, assommer, brûler, se protéger etc. En vrai le système est assez complet mais la plupart des gens qui le critiquent n'ont certainement pas dépassé les 2 heures de jeu
Car si on peut largement se passer de l'alchimie dans TW3, dans le premier c'est quand même une autre paire de manches.
Pas de torche ? Pas de potion de Chat pour voir dans l'obscurité ? Prépare toi à te chier dessus dans la moindre crypte.
Que ça soit simplement pour se soigner décemment, booster ses capacités ou utiliser de l'huile contre certains types de monstres car dans l'acte 1 tu n'as pas encore d'épée en argent, l'alchimie est très franchement utile, et je sais que lors de ma première partie c'est un aspect du jeu que j'avais totalement zappé et qui m'avait vraiment fait défaut.
Et il y un truc qu'on retrouve rarement (parce que trop "lourd" ou handicapant pour la plupart des joueurs je suppose), tu ne peux pas ramasser les plantes que tu ne connais pas (il faut acheter ou se démerder pour trouver des livres qui vont débloquer le glossaire ultra complet du jeu) qui vont justement te servir pour l'alchimie; même combat pour le dépeçage des monstres... si tu n'as pas débloqué le skill te permettant de loot les bons composants sur un noyeur, tu auras beau en tuer des dizaines il te faudra absolument les connaissances nécessaires pour ce faire.
Ça reste logique considérant que Geralt est amnésique et redécouvre l'univers et son propre métier de sorceleur en même temps que le joueur. Du coup ça crée une chasse aux informations pour te renseigner sur les moindres détails concernant les monstres que ça soit pour les affronter ou les dépecer... et je sais pas, j'ai trouvé ça bien. Alors c'est sûr que si tu zapes tout ce genre de détails, tu risques de galérer ne serait-ce que pour remplir les contrats de chasse et donc côté financier c'est pas tip top.
Bref... malgré le temps qui passe, malgré un très bon TW2 et un excellentissime TW3, TW1 reste toujours une valeur sûre si on a un peu de tolérance envers un jeu vieillissant graphiquement et au game-design somme toute pas toujours évident, surtout quand on est un peu tête en l'air.