| BI0SHOCK :
Alternate
Résumé rapide :
Le crash de l'avion qui marque le début de bioshock n'a pas qu'un seul rescapé, mais deux : vivez l'histoire sous un autre angle, celui d'un type qui a eu la chance de survivre à un crash... pour se retrouver dans les pires ennuis qui puissent exister.
Cette fic contient des spoilers !
NDR : Les chapitres font en général une page de long 
Nouveau : les succès Bioshock : Alternate
Attention : ces succès spoilent le roman et sont à voir après avoir lu le chapitre lié au succès.
Prologue :
[url=http://l4d-fr.com/ach.php?a=JACK A DIT...&b=Un type a détourné l'avion que vous avez pris... Priez pour survivre au crash.&c=u&e=48&f=2]Jack a dit...[/url]
Chap I :
[url=http://l4d-fr.com/ach.php?a=BIENVENUE à RAPTURE&b=Le crash, ce n'est que le début de vos problèmes. Bienvenue à rapture.&c=u&e=42&f=2]Bienvenue à rapture[/url]
Chap II :
[url=http://l4d-fr.com/ach.php?a=INSTINCT DE SURVIE&b=Premier chrosome vaincu. Il l'avait bien cherché.&c=u&e=50&f=2]Instinct de survie[/url]
[url=http://tf-2.fr/ach.php?a=Comme un poisson dans l'eau&b=Vous avez survécu à la deferlente d'eau qui s'est abbatue sur vous... mais ce ne sera surement pas la dernière.&c=u&e=1219&f=1]Comme un poisson dans l'eau[/url]
Chap III :
Evolutif
Cautérisation
Chap IV :
Colérique
[url=http://tf-2.fr/ach.php?a=Pyromane&b=Premier chrosome battu à l'aide de plasmides.&c=u&e=328&f=1]Pyromane[/url]
Prologue
Il était 13h20 environ quand je montai dans l'avion qui devait me conduire en Angleterre. Parmi les autres passagers, personne de vraiment particulier, mis à part un type qui se distinguait des autres par son air suspicieux. L'avion était un modèle basique et très utilisé à l'époque. Le type un peu particulier occupait le siège à coté du mien. Quand il fut assis, je put le mémoriser un peu plus précisément : il était grand et brun, les yeux marrons avec une légère teinte verte. Il était habillé d'un pantalon de smoking et de chaussures en pointes, qui contrastaient avec son pull en laine. Sur ses poignets étaient tatoué deux chaines. Les tatouages étaient peu communs à l'époque, et c'est sans doute pourquoi il cherchait à les cacher. Il était coté hublot et passait son temps à regarder quelque chose que je ne saurais identifier. Il semblait fasciné par un objet invisible, par quelque chose que je ne pouvais percevoir.
Cela faisait désormais 1 heure que nous avions décollé, et nous survolions désormais l'atlantique. La fumée de cigarette avait envahi les lieux depuis un moment. On avait du mal à discerner le bout du couloir. Une hôtesse passa pour la troisième fois, et comme à chaque passage le type à coté de moi refusa tout achat d'un air à la fois dédaigneux et absent. Il sortit d'un sac un cadeau d'une main et l'examina, sans l'ouvrir toutefois. J'eus le temps de lire l'étiquette de vœux collée à la va-vite sur le papier cadeau bleu. Cet acte indiscret me permit de connaître ce qui devait être le nom de cet homme : Jack. Il sortit un portefeuille et regarda une photo (qui semblait être vieille à cause des nombreuses déchirures sur les bords), sur laquelle se trouvaient un homme et une femme. Entre eux se trouvaient un adolescent en salopette, une fourche à la main et un sourire un peu niais que l'on voyait plus que le reste de la photo. Il caressa lentement la photo, puis rangea son portefeuille. Puis il se leva en prenant son sac avec lui. Il grogna ce qui devait être un « excusez », pour me demander de le laisser passer. Il alla aux toilettes et n'en ressortit qu'un bon quart d'heure plus tard, un revolver dans la main.
Il hurla d'une voix grave « personne ne bouge ! », en brandissant son arme. Il avança rapidement vers le cockpit, et disparu dans celui-ci en fermant la porte qui le séparait du reste de l'avion. On entendit une détonation, et une deuxième, puis les moteurs commencèrent à crachoter. L'avion piqua du nez, les bagages glissèrent vers le devant de l'avion. Jack sortit du cockpit en s'agrippant à tout ce qui ne bougeait pas. Je fermai les yeux peu avant que l'avion ne fut scié en deux par le choc.
Chap. I
L'avion avait été coupé – voire déchiqueté – par l'impact. Je repris connaissance alors que je coulais, coincé par mon siège. Je commençait à manquer d'oxygène quand je réussis à détacher ma ceinture et à me sortir du siège. J'eus à peine le temps de sortir ma tête de l'eau. J'avais mal aux côtes, et la toux qui a suivi ma reprise de souffle fut tout aussi douloureuse. Encore sonné, j'avais du mal à percevoir ce qui m'entourait, et je commençais à peiner pour rester la tête hors de l'eau. Alors que je m'épuisais, un grand bruit métallique se fit entendre entre le crépitement des flammes et les morceaux d'avion qui coulaient. On aurait dit une gigantesque porte métallique qui se refermait brusquement. Je cherchai alors la source du son, et je la trouvai : un grand phare se trouvait là, planté au milieu de l'océan. N'ayant pas d'autres alternatives, je me dirigeai vers ce bâtiment peu accueillant. C'était une tour gigantesque, aux murs légèrement en pente. Ce phare avait quelque chose d'à la fois attirant et de terriblement angoissant et répulsif.
Immédiatement après avoir gravi les quelques marches, je m'écroulai sur le sol : j'avais du mal à respirer, comme si quelqu'un m'avait planté un couteau dans le cœur. Je regardai alors ma chemise : malgré l'eau salée qui l'avait totalement imbibée, on distinguait nettement une tache de sang, une énorme tache de sang. Je pris mon courage à deux mains et ouvrit ma chemise. J'eus un sursaut suivi d'un hurlement quand je vis ce que j'avais : un morceau métallique était venu se loger là, en plein milieu de ma cage thoracique. Le simple fait de voir cette blessure suffit à me faire un haut-le-cœur. Vu le sang que je perdais, il fallait que je trouve absolument de quoi me soigner. Avec le peu de forces qui me restait, je poussai la gigantesque porte qui s'ouvrit dans un grincement qui prouvait que ce phare n'avait pas été entretenu depuis des années. A peine le premier pas posé dans le bâtiment que des lumières s'allumèrent, éclairant ainsi un escalier et une gigantesque banderole rouge surplombée de la statue d'un homme. Descendre les escaliers fut un calvaire, car je devais m'arrêter toutes les dix marches pour reprendre mon souffle. En bas des escaliers se trouvaient un étrange véhicule. Une sorte de sous-marin sphérique en métal. La porte était grande ouverte, laissant voir l'intérieur du sous-marin : deux bancs épousant la forme sphérique du véhicule et un gros levier central. L'habitacle était recouvert de ce qui semblait être du cuir rouge. Une fois entré, je poussai péniblement le levier. Ceci fait, je m'évanouis.
Chap. II
Lorsque je repris connaissance, je me trouvais dans le sous-marin, qui s'était arrêté dans une sorte de bassin semblable à son point de départ. L'ouverture de la porte se fit automatiquement. La salle qui se présentait devant moi était grande mais très encombrée. Des bagages empêchait de passer normalement, des pancartes étaient posées, sur lesquelles étaient écrites des insultes envers un certain Ryan. Alors que je me demandai où j'étais, de grandes vitres, jusque là fermées par de grands volets automatiques, éclairaient la pièce par le rabattement de leur protection. Je n'en revenais pas : sous l'eau. Une cité entièrement construite sous l'eau... J'étais complètement abasourdi par cette découverte. Durant 2 minutes, j'étais planté là, oubliant ma douleur et contemplant la beauté de cette vue. Un couloir sous-marin se trouvait sur le coté, presque hors de mon champ de vision. Malgré l'eau qui empêchait une bonne vue, je parvenais à voir une personne qui traversais ce couloir. C'est alors que la queue de l'avion débarqua et alla s'enfoncer dans le couloir, qui se remplit d'eau. La personne disparut dans la queue de l'avion et ressortit de l'autre coté du couloir. Je continuai donc mon examen de la salle : une colonne était effondrée, et derrière des débris qui semblaient avoir été détruits à coup de clé à molette étaient entassés et bloquaient l'entrée. Alors que je me préparai à passer les débris, un étrange bruit, une sorte de grognement plaintif suivi de murmures, me glaça le sang. Un vieux morceau de tuyau rouillé trainais par terre : je le pris en guise d'arme, au cas où. Je montai l'escalier qui se présentait à moi et arriver dans une salle plus grande que la précédente et moins encombrée. A gauche et à droite se trouvaient deux escaliers qui donnaient sur une sorte de machine distributrice. Un peu partout étaient éparpillés des débris divers et variés, des poubelles, des caisses, et un cadavre. Je m'approchai de celui-ci : sa tête était boursouflée et horriblement défigurée : sa lèvre inférieure pendait lamentablement, des bourrelets recouvraient un de ses yeux, et seules quelques petites touffes de cheveux dépassaient de son crâne. C'est alors que j'entendis de nouveau les murmures, qui se faisaient de plus en plus insistants. Je n'eus pas le temps de me retourner que quelque chose me heurta violemment l'arrière du crane, manquant de me broyer la nuque. Malgré le choc, je réussi à poser mes bras sur le sol afin de stopper ma chute, et empêcher le morceau de métal de s'enfoncer encore plus. Mon agresseur était sans doute en train de préparer le coup de grâce. J'eus le temps de me dégager et d'éviter son deuxième coup, qui heurta le sol. Encore un peu sonné, je me relevai et esquivai un troisième coup : ses mouvements étaient suffisamment lents pour être prévisibles. Après avoir évité un quatrième coup, je soulevai mon morceau de tuyau derrière ma tête avec mes deux bras, avant de le rabattre d'un coup sec – et d'une violence qui m'étonna sur le crane de mon agresseur, que je vis pour la première fois : il portait un masque de lapin, mais on pouvait aisément discerner sous cet artifice un visage auquel on avait ôté toute humanité : il était aussi défiguré que le cadavre. Le coup que je lui avait porté fut le seul et le dernier : un bruit immonde d'os brisé résonna dans la pièce. Il s'effondra sur le sol. Il saignait, gisant dans son sang qui s'étalait et se mélait aux flaques d'eau. Il tendit bras vers l'avant, se mit à trembler, puis il succomba. J'eus un haut-le-cœur, et je tournai le dos au cadavre pour éviter de vomir. Il fallait que je me reprenne. « Du calme, tu avais le droit, il t'a agressé, tu as riposté, rien d'extra-ordinaire. », pensais-je. Après avoir repris mes esprits, je cherchai dans la pièce quelque chose d'intéressant. Je remarquai alors devant moi une porte métallique ressemblant à un portail de sas. Elle était ventrée, et semblait pouvoir céder n'importe quand. Je remarquai alors un petit filet d'eau qui sortait du eau de la porte, et qui s'élargissait : un bruit de métal qui se tordait se fit entendre. Je compris ce qui allait se passer un brin trop tard : la porte venait de céder, et un torrent d'eau déferla dans la pièce. L'afflux d'eau m'emporta jusqu'à me heurter contre un mur. Le heurt contre le mur, combiné au coup que m'avais porté l'autre Quasimodo, me fit m'évanouir.
Quand je repris connaissance, l'eau avait rempli quasiment toute la pièce. Je remontai à la surface juste à temps : quelques secondes de plus, et je mangeais les pissenlits par la racine. Je vis alors une trappe au plafond, suffisamment grande pour pouvoir s'y faufiler sans trop de problèmes. Je dus attendre que le niveau de l'eau soit assez eau pour nager vers elle et tenter de l'ouvrir. Après deux ou trois tentatives, elle se décida à se décoincer. Je la poussai et rentrai dans l'ouverture ainsi faite.
Chap. III
La grande quantité de sel qui s'était infiltrée dans ma plaie me brulait. Après avoir repris mon souffle, je pu examiner cette pièce : elle était plus rangée que l'autre mais également plus confinée. Un bureau et un reste d'étagères indiquaient que cette pièce devait jadis être un bureau. Par instinct de survie, je me mis à fouiller dans les tiroirs du bureau et y trouvai un kit de premier soins et une drôle de fiole volumineuse rouge, surmontée de ce qui ressemblait à une tête de personnage. Sur le cul de la bouteille était gravé une inscription : Plasmide RYAN-INDUSTRIES : Incinération !.
Je remarquai alors que la tête qui surmontait la fiole pouvait se dévisser : quand elle fus enlevée, je trouvai dans la fiole une seringue rouge vive. Me disant que ma situation actuelle ne pouvait qu'empirer, je m'injectai la substance dans les veines. Aussitôt, une violente douleur au ventre m'empara : une douleur difficilement descriptible : rapide, vigoureuse, et surtout très tenace. Je m'effondrai sur le sol en me cramponnant le ventre, tandis que la douleur évoluait dans les membres supérieurs. Je vis alors les veines de ma main gauche devenir rouges, comme si mon sang était devenu fluorescent. La douleur passa d'une traite. Peu avant de me relever, je sentis ma main gauche chauffer de plus en plus, comme si je l'avais plongée dans un grand feu, mais étrangement aucune douleur ne se fit sentir : ma main semblait s'être adaptée au feu, à la chaleur, et pour cause : des flammes en sortait.
Mon premier sentiment fut la peur, puis la stupéfaction, suivie par la curiosité. Ma main était en feu, mais ça ne me touchait pas plus que ça : un homme normal aurait du se secouer dans tous les sens en agitant sa main dans le vide, mais moi, je restai calme devant ce spectacle. Ce n'est qu'alors que je fis le lien entre le contenu de la seringue et ma main : ''incinération !'', c'est ce qui était écrit sur le cul de la fiole. Il me suffit de penser « A quoi pourrait me servir une main en feu ? » pour que les flammes qui en sortait doublèrent de volume : aucun doute n'était désormais permis : ma main était non seulement en feu, mais elle produisait ces flammes, et je pouvais sans doute stopper cet afflux puisque j'avais pu l'augmenter. Après quelques efforts, je pu en effet faire disparaître les flammes : ma main, dont la peau était brulée, sembla alors guérir : les cloques disparurent, la peau carbonisée redevint normale, et la chaleur disparût. Il me vint alors une idée : peut-être pourrais-je cautériser ma plaie avec ce pouvoir...
Chap. IV
L'idée avait beau être étonnante, elle n'était pourtant pas dénuée d'intérêt. Je m'accroupis sur le sol, adossé au seul mur apparemment encore en état de supporter une quelconque pression. D'une simple pensée, le bout de mon index se transforma en une flamme bleue vive, que j'approchai lentement de la lame de métal plantée dans mon ventre. Je sentis la chaleur, mais pas la brulure : le métal fondit lentement et tomba en une bouille rouge sur le sol inondé, dégageant ainsi une vapeur qui s'éleva lentement dans l'espace cloisonné de ce qui allait apparemment être la prison humide dont j'allais devoir sortir, d'une manière ou d'une autre.
Me perdant dans mes pensées, j'oubliai presque la cautérisation, qui avait presque finie : la partie apparente du métal était désormais un petit trait d'un centimètre de large. La plaie cicatrisa autour de cette ferraille très vite, plus vite que ce que j'aurais imaginé. Après cette guérison, je me levai et cherchai une sortie à cette salle. Mon but était désormais de trouver quelqu'un encore censé sur ce bateau, pas comme l'autre quasimodo que j'avais été contraint de tuer. Après une courte pensée sur ce pauvre type, j'examinai plus attentivement la pièce : J'y trouvai une étrange seringue bleue, différente de celle qui m'avait donné le pouvoir de contrôler le feu. L'étiquette délavée et presque illisible indiquait le contenant : "Eve". Plus bas sur l'étiquette, on arrivait encore à lire "nécessaire à l'utilisation des plasmides". Je déduisit assez vite que le plasmide était le combustible, et l'eve le comburant. Je me plantai alors la seringue dans le bras et vidai le contenu dans mes veines, ce qui produisit alors un effet remontant dans tout mon corps : je senti alors le plasmide que je m'était administré affluer dans mes veines, me donnant l'impression d'être invincible. La sensation fut de courte durée mais au combien agréable.
Après quoi, je me remis en quête d'une sortie : la porte était encombrée de trop d'objets lourds, et était donc inaccessible. Mais un endroit dans l'un des murs fragilisés me paraissait affaiblie et friable. Je pris un morceau de tuyeau et frappai de toutes mes forces sur cette zone, ce qui créa un trou dans le mur. Après quelques coups secondaires, je put passer dans l'ouverture ainsi créée. Je me trouvai désormais dans une pièce moins abimée par l'eau, mais dons les murs étaient maculés de sang. Deux types étaient accroupis et me tournaient le dos. Ils fouillaient un cadavre. Ils marmonnaient des paroles pour la plupart incompréhensibles, mais je réussit à comprendre « besoin d'eve » et « bon sang, on n'a pas tué ce connard pour rien quand même ! ». L'un d'eux regarda derrière lui et me vit : il était aussi amoché que l'autre personne que j'avais tué. Il prit une clé à molette et se jeta sur moi. Tenant le morceau de tuyau dans la main droite, j'enflammai ma main gauche et fit le geste d'un lancer de balle : une boule de feu sorti de ma main embrasée et alla droit sur mon assaillant. Il prit alors instantanément feu. Dans un cri de douleur qui retentit dans toute la pièce, il se roula en vain par terre, avant de ne plus bouger, carbonisé, grillé, réduit en un tas de cendres rougeâtres. Le deuxième me regarda et fonça se cacher derrière un mur. En courant se mettre à l'abri, il s'injecta le contenu de ce qui semblait être un plasmide. Il était hors de portée mais je l'entendais gémir, puis hurler. Ses vêtements se déchiraient, il devint peu à peu plus grand que son abri. Je n'en croyais pas mes yeux : le type était devenu une montagne de muscle déformée : un bras gauche normal, une tête ridiculement petite, un bras droit monstrueusement grand, et des jambes capables de le propulser sur trois étages... au travers du plafond.
Il ricana et s'élança vers moi.
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