Roi of the Suisse - posté le 21/01/2021 à 09:36:29. (29825 messages postés) -
Quand on voit que ça ne les dérange pas d'arracher des yeux et des mains à des citoyens français pour faire taire la contestation, on se demande comment ils pourraient voir un problème à tirer sur la foule en Algérie pour ne pas perdre une colonie... L'humanité n'est pas une chose si courante chez les humains, elle se cultive.
Récemment, Horizon-gull a commencé une série de vidéos pour exhiber les mécanismes derrière l'autoritarisme, le fascisme etc. :
Si, comme moi, vous trouvez que le débit de parole est bien trop lent chez Horizon-gull, réglez la vitesse sur 1,5. Le contenu est généralement intéressant et bien sourcé malgré tout.
Cette première vidéo ne traite que des premiers tâtonnements historiques (après-guerre) de la recherche sur la fascisme. On espère que la suivante sera plus d'actualité.
Roi of the Suisse - posté le 20/01/2021 à 16:29:40. (29825 messages postés) -
du nombre et de leur intensité respective, car souvent on peut en négliger.
Tu as raison, il nous faudrait une échelle semblable au nutriscore, pour évaluer la qualité d'un référentiel. Si votre référentiel est noté C ou D, il peut comporter des forces centrifuges mauvaises pour la santé.
La qualité du référentiel dépend aussi du mouvement qu'on essaie de décrire. Si c'est pour une voiture ou pour la planète Jupiton, on ne va pas utiliser le même référentiel. Dès lors, est-ce qu'un nutriscore est toujours efficace ?
Roi of the Suisse - posté le 16/01/2021 à 22:08:44. (29825 messages postés) -
Tassle a dit:
Ah j'avais zappé ta réponse RotS
Citation:
Pour troller, je pourrais dire que la gravité est une force tout aussi illusoire que la force centrifuge, une illusion liée au référentiel
Tu penses à quelque chose en particulier ? Genre relativité générale ? Ou juste que pour certains systèmes et dans un référentiel particulier la gravité n'apparait pas comme une force ? (comme le cas dont on parle avec l'ISS et la Terre)
Oui, la force de gravité n’existe pas, il y a juste le sol qui accélère vers le haut et l’espace temps qui se contracte en continu au niveau des masses.
Roi of the Suisse - posté le 16/01/2021 à 17:48:36. (29825 messages postés) -
Heureusement que tu n'as pas joué à la version Nintendo DS : on ne peut pas passer les dialogues déjà vus, les énigmes déjà résolues. Bref, on doit recommencer tout le jeu 6 fois.
J'utilisais une pince à linge sur ma Nintendo DS pour passer les dialogues tellement j'avais mal au pouce
Pour le scénario, ils ont cherché à faire compliqué, mais ils en ont trop fait, ils se sont égarés dans la surenchère, et on perdu la cohérence et la crédibilité en chemin.
C'est vrai que cliquer partout à la recherche d'objets, c'est super chiant, on se retrouve à ratisser l'écran. Dans Danganronpa, ils ont été plus malins : les objets interactifs sont indiqués par des ronds bleus. D'ailleurs, je pense que tu es plutôt un danganronpiste dans l'âme qu'un neufneufneufiste. C'est même sûr en fait. C'est comme si c'était écrit sur ton front.
Virtue Last Reward, j'ai arrêté en cours de route, sans atteindre une seule fin. Pour le coup c'est de la vraie 3D, mais elle n'est pas très belle, tout est gris, toutes les pièces se ressemblent, alors que dans 999 les pièces avaient le mérite d'être variées. Les personnages de Virtual Last Reward ne m'ont pas du tout séduit non plus.
Roi of the Suisse - posté le 15/01/2021 à 21:31:15. (29825 messages postés) -
Nemau a dit:
qu'est-ce qui différencierait
- le satellite tournant autour de la Terre
- la Terre tournant autour du satellite (avec rotation de ce dernier pour toujours faire face à la Terre)
- et les deux immobiles, avec la Terre tournant sur elle-même, et le reste de l'univers tournant autour de l'ensemble formé par la Terre et le satellite
Rien, en effet. C'est la même situation, décrite avec des référentiels différents.
Dans le cas d'un satellite géostationnaire, c'est amusant : on a l'impression que l'ensemble Terre+satellite est immobile, qu'aucun n'est attiré par l'autre, et qu'ils restent chacun à leur place. Mais c'est un choix de référentiel très spécial qui compense la gravité par une force centrifuge (introduite par le "mauvais" choix de référentiel).
Du coup je l'ai mon exemple de force centrifuge sans contact physique
Roi of the Suisse - posté le 15/01/2021 à 18:36:42. (29825 messages postés) -
Tassle a dit:
Pour la première partie je vois pas ce que tu veux dire ? Pourquoi il y aurait besoin d'un contact physique ?
J'ai juste dit ça parce qu'aucun exemple de force centrifuge sans contact physique ne me venait en tête, mais c'est probablement audacieux comme affirmation, tu as raison En tout cas, le point important c'est que c'est que la force centrifuge est une illusion liée au choix du référentiel.
Tassle a dit:
Il y a simplement une force (la gravité) et pas besoin de rajouter de force artificielle dans le calcul.
Pour troller, je pourrais dire que la gravité est une force tout aussi illusoire que la force centrifuge, une illusion liée au référentiel
Roi of the Suisse - posté le 15/01/2021 à 16:59:42. (29825 messages postés) -
"- Je veux récupérer mes deux mameuschrameus.
- Deux mameuschrameus ? Mais je n'ai qu'un mameuschrameu !
- Erreur, vous n'en avez plus du tout !
- Voleur !!!"
Roi of the Suisse - posté le 15/01/2021 à 12:10:30. (29825 messages postés) -
Toutes les frustrations (probablement fondées) de sriden l'ont amené à publier ce merveilleux article.
Peut-être aujourd'hui, sa rage, si elle ne s'est pas tarie, lui inspirera la rédaction de nouvelles lois de la nature oniromancienne.
Roi of the Suisse - posté le 15/01/2021 à 09:09:45. (29825 messages postés) -
En tout cas une précision : même si la Terre ne tournait pas sur elle même, on pourrait mettre des choses en orbite autour.
Ah je crois que je comprends ta question : dans un univers où il n'y aurait que la Terre et un satellite, si on considère que le satellite est fixe, alors le mouvement de la Terre n'est pas de tourner sur soi-même, mais de tourner autour du satellite, donc c'est la Terre qui est en orbite autour du satellite, et ça ne change rien au problème.
Je crois que tu es parti du principe que si le satellite était fixe, la Terre était fixe aussi et en rotation sur elle-même, ce qui est faux.
Roi of the Suisse - posté le 15/01/2021 à 09:06:32. (29825 messages postés) -
Ça a l'air prometteur !
Cet Alex m'inspire de la sympathie.
Moi non plus je n'aime pas les combats dans les RPG. Quelle perte de temps ! C'est pour ça que je n'aime pas les RPG. On devrait remplacer les combats par des séquences de shoot aérien dans tous les RPG. Ça ça serait cool ! Le monde serait meilleur ainsi.
Roi of the Suisse - posté le 14/01/2021 à 14:08:22. (29825 messages postés) -
Rindai a dit:
-Super smash bros
-Les visual novel (c'est juste du texte et pourtant on trouve des tas d'élitiste)
-Pratiquement tout les animes enfaites (il faudrait que je sois plus précis mais en même temps c'est souvent du "Death note> Naruto" ) pourtant c'est assez simple à comprendre y'a pas besoin d'avoir des notions d'érudit en animation.
Ça confirme mon sentiment : pour moi, tout ça, c'est le [degré d'entrainement de sa sensibilité à un média] nécessaire pour atteindre l'oeuvre. C'est ça que j'appelle complexité. Ça n'est pas forcément une érudition, ça peut être simplement une habitude, une proximité, le fait de ne considérer le média comme étranger, une tolérance, une non-souffrance à parcourir le média, une éducation...
Rindai a dit:
J'ai aussi oublier de dire qu'il est intéressant de voir qu'en réaction à cette intellectualisation ou aux élitiste tout simplement de plus en plus de gens font référence aux termes "branlette intellectuelle".
Le terme vous parait pertinent ?
C'est complètement expliqué parce que je raconte ci-dessus : c'est la violence (verbale ici) issue du "groupocentrisme" du groupe adverse, les "non-intellectuels". Frustration de non-appartenance à un groupe délimité par une appétence ou une aptitude. Rien de spécial à noter.
À l'inverse de la lassitude à se confronter à une oeuvre dont la complexité est bien en dessous de son entrainement, il y a sans doute un plaisir à se confronter à une oeuvre qui a une complexité comparable à son entrainement. On ne peut pas reprocher à un champion d'échec de ne pas jouer face à des noobs, ça l'ennuie, ça ne l'intéresse pas. Dans la pensée médiévale, on voit une vertu à se tenir éloigné du plaisir. Cette accusation de "branlette intellectuelle" consiste justement à considérer comme mauvais le plaisir de confrontation à une oeuvre située à son propre niveau d'entrainement. Sauf que tout le monde choisit des oeuvres situées à son niveau d'entrainement, qu'il soit haut ou bas.
J'aurais envie de dire : que chacun s'amuse à son niveau, sans hiérarchisation, sans exclusion, sans groupocentrisme, sans violence. On appelle couramment élitisme le fait de pratiquer cette exclusion et cette violence.
Bref, je pense qu'il y a une échelle (de complexité, d'accessibilité) neutre, et que ce qui est dommageable, c'est d'y associer des valeurs. À mon avis, on ne peut pas aller beaucoup plus loin dans l'approche idéologiquement constructive (mais on peut aller moins loin, en disant que tout ça n'existe pas).
Roi of the Suisse - posté le 14/01/2021 à 13:19:15. (29825 messages postés) -
Rindai a dit:
l'élitisme ne repose pas nécessairement sur la complexité c'est ce sentiment qu'on veut faire croire
Tu as un contre-exemple ? Je pense que tu as juste un acception restreinte de la notion de complexité. Ou est-ce moi qui en ai une acception trop large ? J'ai le sentiment que je pourrais nommer "complexité" tous les contre-exemples que tu pourras me fournir.
Je peux reformuler : tu peux remplacer "complexité" par "degré nécessaire d'entrainement de sa capacité à accéder pleinement à une oeuvre". Le plein-accès peut consister en une émotion, une sensation, une idée, etc. laissée à disposition dans l'oeuvre volontairement par l'artiste. L'entrainement peut concerner une sensibilité, une virtuosité d’exécution, une aptitude à l'intellectualisation...
C'est-à-dire que l'élitisme culturel est fortement lié à la notion d'accessibilité, et que pour franchir la complexité (qui en est la métrique inverse), cela nécessite l'entrainement d'une aptitude. J'ai l'impression d'être exhaustif en disant ça.
Rindai a dit:
le dire c'est déjà en quelque sorte dire qu'ils ont raison).
La complexité n'est pas nécessairement la bonne chose, ça dépend des valeurs morales de chacun. Il ne faut surtout pas faire l'erreur de déduire ça en admettant implicitement la valeur "complexité".
Roi of the Suisse - posté le 14/01/2021 à 12:50:40. (29825 messages postés) -
Je vais éviter les définitions sociologiques récursives paresseuses (du type "est art ce qui est considéré comme tel", ou "est intellectuel ce qui est considéré comme tel") parce que ça ne nous apprend pas grand chose sur les mécanismes sous-jacents, que je vais justement essayer d'exhiber ci-dessous.
Je vais parler d'une version affaiblie de l'élitisme culturel, qui se pratique sans exclusion, même si ça n'est pas l'usage courant. Je ne sais pas comment le nommer autrement, mais il me semble plus fondamental comme concept.
Je pense que l'aspect "domination sociale" de l'élitisme culturel est secondaire/périphérique/conséquentiel (alors que certains discréditent la notion sous prétexte que la domination en serait un aspect moteur). Ce qui est primaire/originateur, c'est l'inclination d'une personne pour la complexité et l'intellectualisation. Une personne avec cette inclination obsessionnelle, appelons ça un intellectuel par raccourci, va rechercher les oeuvres des artistes intellectuels, puis chercher à partager cette joie de l'intellectualisation avec d'autres intellectuels, à communier avec eux autour de ces oeuvres intellectualisantes. C'est un mécanisme social, de formation de groupe.
Secondairement, les gens qui n'ont pas cette inclination, les non-intellectuels, sont exclus de ce groupe. Dès lors qu'il y a des groupes (et ça ne se limite pas à ce sujet), un "groupocentrisme" apparait (si la personnalité de l'individu y est propice), consistant à hiérarchiser les groupes (selon lequel est le nôtre), et commettre des violences (symboliques, verbales...) envers les autres groupes.
Une autre (sans être contradictoire) façon d'expliquer l'élitisme culturel est liée au degré de spécialisation dans un domaine : la recherche volontaire d'oeuvres de plus en plus complexe dans ce domaine afin d'échapper à un phénomène de lassitude. Une comptine de 10 secondes va lasser rapidement, on se tourne alors vers du Mozart, puis on finit par se lasser des mélodies simples et catchy, alors on s'enfonce de plus en plus dans la complexité, jusqu'à écouter du dodécaphonisme autrichien, et trouver le reste bassement simpliste, et cracher sur Maître Gims. Toute personne, selon son degré courant d'enfoncement dans un domaine artistique, selon l'entrainement de sa sensibilité, profite, à son niveau.
S'il n'y a pas de hiérarchie absolue, des phénomènes de groupocentrisme vont malgré tout apparaître, car telle est la nature humaine. C'est le revers néfaste du besoin d'appartenance à un groupe. Heureusement, il n'est pas systématique et peut être réduit par une éducation à la tolérance de ceux qui n'ont pas le même degré d'enfoncement que soi dans un domaine.
L'intellectualité d'une oeuvre d'art n'est pas le seul axe classifiant, il n'y a pas que l'oeuvre intellectuelle : il y a aussi l'oeuvre émotionnelle, qui parle aux sentiments. Certains prétendent que les deux s'opposent, que l'une d'elle est la plus vraie, la plus pure, que pour l'atteindre il faut complètement chasser l'autre. C'est un débat antédiluvien. Je crois qu'une grande oeuvre se doit de faire un bon score sur les deux axes.
Roi of the Suisse - posté le 14/01/2021 à 09:29:14. (29825 messages postés) -
Nemau a dit:
Pour qu'un objet reste à une certaine distance d'un astre (on va prendre l'exemple de l'ISS à ~400 km de la Terre), sans s'en rapprocher ou s'en écarter il faut qu'il lui tourne autour à une certaine vitesse (cette dernière dépendant de la distance voulu) afin de profiter d'un équilibre entre la gravité et la force centrifuge.
Ça n'est pas de la force centrifuge pour moi, ou en tout cas introduire cette notion n'apporte pas d'éclairage au problème.
Comme l'a très bien expliqué Subotai, la station avance suffisamment sur le côté (vitesse orbitale) pour compenser sa chute, et se retrouve donc à la même distance qu'au début.
Nemau a dit:
Ma question c'est : tout mouvement est relatif, non ? Donc, du point de vue de l'ISS, c'est la Terre qui tourne très vite sur elle-même, non ? Du coup, qu'est-ce qui empêche l'ISS d'être attiré par la Terre ? Peut-être est-ce le fait que lorsqu'une planète tourne particulièrement vite sur elle-même cela crée un phénomène de répulsion ?
Non, une force centrifuge n'a d'influence qu'en cas de contact physique. Et ça n'est pas une vraie force, c'est une illusion d'un objet qui avance en ligne droite dans un référentiel qui tourne, et donc qui atteint le bord extérieur.
Nemau a dit:
- Est-ce que tout objet (ayant une masse) déforme l'espace-temps ? (et qu'on ne voit cette déformation que pour les gros trucs car elle est trop insignifiante pour les petits trucs) Je suppose que oui mais je préfère être sûr.
Toutes les masses oui. Mais l'effet est tellement faible qu'on ne le perçoit que pour des gros objets.
Nemau a dit:
- Est-ce que la déformation de l'espace-temps, créée par la masse d'un objet, s'arrête à une certaine distance ou étend son influence dans l'ensemble de l'univers (mais avec une courbe distance/intensité que je suppose exponentielle) ?
Oui, l'influence ne s'arrête pas, elle est juste de plus en plus faible en s'éloignant.