Roi of the Suisse - posté le 15/11/2023 à 17:57:27. (29764 messages postés) -
Pas si étonnant que ça : dans la logique Hollywood, live action = pour adultes, animation = pour enfants. C'est stupide, mais c'est comme ça qu'ils pensent.
Roi of the Suisse - posté le 14/11/2023 à 10:40:48. (29764 messages postés) -
Oué peut-être que c’est nous qui vous embêtons tout le temps et que du coup ça donne l’impression que vous êtes obsédés par ça, prosélytes, mais vous ne faites que vous défendre. J’arrête de vous embêter, surtout que je suis en grande partie d’accord avec vous. C’est juste des petits détails et choix de termes qui me chatouillent.
Je pourrais répondre à ta question sur l’argument circulaire, c’est le seul point que je n’ai pas encore détaillé dans mes précédents messages (le reste de tes questions, j’ai des éléments de réponse dans mes précédents messages, et si j’y réponds je vais radoter). L’affirmation dont on veut savoir si elle est évidente ou pas, c’est « il n’y a qu’une unique morale pertinente : celle qui cherche à maximiser la satisfaction à vivre des êtres sentients ». La circularité se joue entre le mot « morale » et « satisfaction ». Finalement ça aussi j’en ai déjà parlé, c’est quand je dis que le domaine de la morale est celui de la souffrance et vice versa. C’est ce que dit Verehn quand il dit que ça peut être ramené à « le positif c’est le positif » ou « le bien c’est le bien » ou « le désirable c’est le désirable ». Personne ne sera opposé à ça, mais le problème c’est que ça n’ajoute pas vraiment d’information. D’où les accusations de tautologie aussi. Le fait qu’on jette à la poubelle toutes les morales du monde pour une tautologie ça doit faire grincer des dents aussi.
La question de la pertinence d’une morale est en fait centrale. Certains vont dire d’une morale est un objet socioculturel, et qu’on ne peut pas les hiérarchiser, comme des œuvres d’art. Certains vont dire que la pertinence d’une morale peut se mesurer, mais en fonction de la société idéale visée. Bref la vraie question c’est peut-être : peut-on mesurer la pertinence d’une morale dans l’absolu et si oui quel critère utiliser ? Chaque morale est la meilleure selon ses critères internes, et c’est pour ça qu’il n’y a rien de mieux que l’utilitarisme pour un utilitariste. D’après l’utilitarisme, la souffrance est le critère pertinent pour évaluer une morale, et devinez quoi ? il y a justement une morale qui place la souffrance au cœur de sa considération : l’utilitarisme ! L’utilitarisme est donc la meilleure morale. CQFD. Ça c’est circulaire. J’ai bien précisé « dans l’absolu », c’est à dire, sans aller chercher des critères de pertinence dans une morale, or les critères de pertinence ne proviennent que des morales, donc une évaluation dans l’absolu de la pertinence d’une morale est impossible logiquement. Une morale ne peut pas être LA vraie morale rationnelle. C’est le consensus en philosophie morale. Monsieur Phi en parle avec son « gros livre de Wittgenstein » : le livre contenant toutes les phrases vraies ne contient aucune phrase prescriptive. Il n’y a aucune phrase vraie qui commence par « tu dois », mais il y a des phrases vraies qui commencent par « pour minimiser la souffrance tu dois ». On est d’accord que ça fait chier que l’utilitarisme n’ait pas plus de valeur dans l’absolu que la morale prescrivant « tu dois exciser tes filles et respecter l'autorité du gros patriarche barbu ». Autant que ça fait chier que préférer Zelda à Mario n’est qu’une opinion.
Roi of the Suisse - posté le 13/11/2023 à 22:55:25. (29764 messages postés) -
Bravo Flaco !
Une semaine magnifique ! Que des belles choses.
Personnellement, j’avais mis Pulsial légèrement au dessus de Flaco, certes chez Flaco c’est plus maîtrisé, plus propre, mais ce que propose Pulsial est plus original, c’est un type de décor qu’on ne voit pas souvent.
Roi of the Suisse - posté le 13/11/2023 à 19:47:22. (29764 messages postés) -
Ton message de 10:16 est intéressant, la souffrance / bonheur (ou satisfaction / insatisfaction) est finalement remplacée par l’intérêt. L’intérêt, tu l’as esquissé, c’est la persévérance dans l’être (continuer à vivre, se reproduire). Si tu glisses jusqu’ici, je te soutiens complètement. Avec la souffrance / bonheur (ou satisfaction / insatisfaction) tu visais un peu à côté, mais avec la persévérance dans l’être, tu tiens une vision des choses plus robuste / moins arbitraire il me semble. En effet, la souffrance n’est qu’un outil parmi le grand arsenal de stratégies déployées par le vivant pour atteindre la persévérance dans l’être. Pour moi ce concept est premier / supérieur / antérieur à celui de souffrance.
Et l’explication de cette primauté est presque tautologique : ce qui cherche à persévérer dans son être continue d’être là, et ce qui ne cherche pas à persévérer dans son être finit par disparaître. C’est une règle de base de l’évolution. C’est darwinien.
Après, affirmer qu’il y a une seule morale objective et qu’elle consiste à aider les êtres vivants à persévérer dans leur être, ça n’a rien d’évident, c’est préférer qu’il y ait quelque chose plutôt que rien, ce qui est finalement très humain comme opinion, et c’est ce que tu m’as reproché un peu plus haut.
Pour ma part c’est bel et bien mon opinion, ma préférence, mais c’est tout. Je n’affirmerai pas que c’est rationnel ou que les autres façons de penser ne sont pas dans la vérité.
Mais maintenant il y a un terrible problème devant nous deux, on s’est bien fait avoir : c’est que, par exemple, les plantes atteignent la persévérance dans l’être par des stratégies autres que la souffrance. Or on sera tous les deux d’accord pour dire qu’il n’y a pas de préjudice moral à malmener des plantes. (Même s’il y a des gens pour trouver immoral d’arracher l’herbe). La conclusion, c’est que la morale ne recouvre pas toute la persévérance dans l’être, mais seulement les stratégies apparentées à la souffrance. Es-tu sûr de vouloir glisser vers ce concept plus général qu’est l’intérêt ? Je ne pense pas que tu puisses glisser vers l’intérêt finalement. Sinon tu vas devoir défendre les plantes contre les préjudices.
Le domaine de la morale est celui de la souffrance et vice versa. Ces deux termes sont un peu synonymes, l’utilitarisme devient « vrai » dès lors qu’on accepte le concept de souffrance. Et tout le problème est là : l’utilitarisme est un soldat grec et le concept de souffrance est le cheval de Troie. Si on accepte l’un, on accepte l’autre, on se fait infecter. Mais si on refuse le concept unifié de souffrance, l’utilitarisme n’est plus vrai. Toi qui as l’habitude de dénoncer l’essentialisme, tu vas vite comprendre. Pourquoi mettre la dopamine et l’endorphine dans un même sac ? Pourquoi mettre toutes les émotions que j’ai listées (dans mon avant dernier message) dans un même sac ? Il n’y a aucune raison de le faire. La frontière du concept est arbitraire. C’est un piège essentialiste, un piège de langage. Certains mots sont piégés, ils portent une idéologie en eux. Si je demande « qui a créé l’univers ? », ou que je nomme l’univers « la création », je suppose d’emblée l’existence d’un créateur. C’est un cheval de Troie. C’est fournir la réponse avec la question. Les affreux journalistes télé font ça tout le temps pour piéger leurs adversaires politiques. C’est la même arnaque. L’arnaque du créateur peut te sembler ridicule, à toi qui en as triomphé, mais elle marche et a marché sur beaucoup de monde, ça leur a semblé logique, évident, et ils ont abouti à la conclusion à laquelle on voulait qu’ils aboutissent. Ça n’est pas malhonnête de comparer le déisme et l’utilitarisme comme tu me le reproches. Ils « infectent » la pensée de la même façon. (Même si le terme est un peu dur pour l’utilitarisme, qui est une jolie doctrine).
Parenthèse : Nietzsche (je crois que c’est lui) a dénoncé un piège semblable pour le « je pense donc je suis » de Descartes. La vérité de la phrase est convoyée par la grammaire de la langue utilisée (français, latin), mais on pourrait imaginer une autre langue avec une autre grammaire (sans verbe être, ou bien où « penser » serait une tournure passive sans sujet, peut-être même pas un verbe), dans laquelle on ne pourrait pas formuler cette phrase, et où elle serait fausse. Toute la « démonstration », que Descartes était convaincu d’avoir trouvée, s’effondre.
Encore une fois, l’utilitarisme est mon opinion, ma préférence, mais je ne l’élève pas au rang de vérité rationnelle.
Beh, doit-on passer autant de temps à se casser la tête sur des détails, nous qui sommes d’accord à 99% ?
Roi of the Suisse - posté le 12/11/2023 à 22:40:14. (29764 messages postés) -
Le terme déisme est revenu plusieurs fois et je pense qu’il y a en effet une grosse similitude entre « Dieu existe et il a créé le monde, voilà pourquoi le monde est tel qu’il est » et « la souffrance est la brique élémentaire magique à laquelle toutes nos actions se ramènent et la seule véritable morale consiste à la réduire ».
- Ces affirmations arrivent en doublon pour expliquer des choses déjà très bien expliquées par la science, qui détaille les mécanismes soigneusement, à petite échelle.
- Ces affirmations sont inutiles, on peut tout à fait faire sans. On peut avoir un système de représentation du monde qui en fait l’économie.
- Ces affirmations sont impossibles à prouver ou à infirmer.
- Elles ont un caractère circulaire, leurs éléments se renvoient les uns aux autres, se définissent les uns à partir des autres.
- Ces affirmations ont un caractère pompeux, cosmique, à prétention universelle.
- Ces affirmations emploient des termes / concepts assez flous / abstraits, qui rappellent les pièges de langage (par exemple : « je pense donc je suis ») ou les pièges essentialistes.
- Une conséquence du point ci-dessus et du premier point est qu’une réalité complexe est occultée. Ça semble contradictoire avec une volonté sincère de comprendre le monde / l’amour de la vérité.
- Ces affirmations sont défendues / sacralisées parce qu’elles servent de fondation à des idées politiques, pour justifier une certaine organisation de la société.
Bref il y a plein d’indices qui montrent qu’elles n’ont pas forcément leur place dans une pensée saine ou estampillée « rationnelle ».
Je dis ça, mais je classe ma propre philosophie morale comme un utilitarisme du bonheur un peu mou dépouillé de tous ces attributs ecclésiastiques.
Roi of the Suisse - posté le 10/11/2023 à 17:24:41. (29764 messages postés) -
La minimisation de la souffrance, désolé, mais c’est très important de le rappeler : c’est un peu de la grosse merde. Cet axiome moral dangereux incite à la destruction de tout le vivant (pour absolument empêcher tout préjudice de se produire). C’est aussi ridicule que c’est froidement logique. Initialement, une morale a vocation à guider l’action pour modeler une société désirable. Vous avez remplacé le but par le moyen. La minimisation de la souffrance n’est qu’un axiome moral arbitraire, parmi tant d’autres, associé aux implications désastreuses qui en découlent. Un axiome moral et ses implications ne prouvent pas leur valeur par leur pureté, mais par la désirabilité de la société qu’il engendre.
La maximisation du bonheur est déjà bien mieux. Mais malgré ça, ça n’est toujours pas le seul axiome moral viable pour construire un utilitarisme. À garder à l’esprit aussi ! On pourrait considérer n’importe quelle combinaison mathématique des deux grandeurs (bonheur, souffrance) à maximiser par exemple.
Un autre écueil à éviter : une formule mathématique en vaut une autre. Ne tombez pas dans un piège similaire au biais du statu quo, comme quoi ne pas choisir ça n’est pas choisir. Ne pas choisir, c’est choisir (le statu quo). Idem pour une formulation mathématique de la grandeur à maximiser : ne pas en détailler une en particulier c’est quand même en choisir une particulière (la plus simple, ou une des plus simples), inconsciemment. Or un choix aussi décisif doit être conscient.
Ces morales vont peut-être être implémentées bientôt dans des IA et choisir un utilitarisme plutôt qu’un autre (un utilitarisme cousin, avec une formule un peu différente) peut avoir des conséquences dramatiques. Vous connaissez tous normalement ce jeu clicker avec une IA qui cherche à maximiser le nombre de trombones dans l’univers. Pour une question d’une si grande importance, une précaution immense est requise quant au choix de la formule ! On ne peut pas balayer paresseusement la question.
Tasslehoff avait parlé un jour d’une formule à base de racines carrées, pour que l’effort (pour plus de bonheur dans le monde) soit redirigé en priorité vers les gens les plus malheureux. C’est exactement cet état d’esprit qu’il faut avoir en tant que chercheur d’utilitarisme : se demander quelle conséquence sur la société implique telle formule. Même si selon moi, par un mécanisme de coûts marginaux, le bonheur suit déjà une espèce de progression logarithmique et donc un utilitarisme moins sophistiqué va déjà rediriger l’effort vers les plus malheureux en priorité, puisque plus on est heureux, plus il faut d’énergie pour gagner une unité de bonheur supplémentaire. Des études psychologiques vont dans ce sens.
Pour faire progresser votre réflexion sur le sujet, essayez de mettre en pratique le truc, et de proposer une façon de mesurer votre grandeur à maximiser. Ne dites pas « on ne peut pas mais on le fait quand même », essayez de jouer le jeu et d’imaginer une façon de mesurer le plus précisément cette grandeur, par des moyens scientifiques / statistiques par exemple. Tant que vous ne faites pas cet exercice, vous ne vous apercevrez pas des défauts de votre thèse, elle vous semblera parfaite.
Encore autre chose : dire que la souffrance existe mais pas le bonheur, c’est faux et c’est partisan. C’est partisan parce que le but de cette affirmation est de discréditer certains utilitarismes au profit d’un en particulier (qui est bancal mais c’est n’est pas le sujet). Et c’est faux parce qu’on peut définir la souffrance aussi bien que le bonheur en listant une palette d’émotions qu’on décide de mettre dedans (joie, mélancolie, sérénité, honte, plaisir de rendre heureux quelqu’un, plaisir de voir quelque chose de beau, satisfaction après une tâche accomplie, tristesse, colère, frisson des montagnes russes, douleur physique, sensation de froid, sensation de matière douce, énervement en remplissant un formulaire administratif…) ou bien de molécules (dopamine, endorphines…).
C’est d’autant plus important de revenir aux émotions ou aux molécules et de ne pas englober tout ça dans des concepts de bonheur / souffrance philosophiques abstraits et flous, afin de bien se rendre compte que le bonheur n’est pas l’absence de souffrance et vice versa. Ces concepts renferment des réalités complexes, riches et variées. Aplatir tout sur un seul axe, se contenter de dire que l’un est le contraire / la négation de l’autre est une ruine conceptuelle. Perdre la richesse est dramatique pour une question aussi importante, ou si on est un amoureux de la vérité. Travailler avec des concepts chapeaux dissimule les défauts et fait faire des bêtises.
Roi of the Suisse - posté le 01/11/2023 à 23:50:17. (29764 messages postés) -
J’ai vu
Le garçon et le Héron de Miyazaki.
J’avais peur d’être déçu, qu’il ne soit pas à la hauteur d’un Chihiro ou d’un Princesse Mononoké, mais ça va, il se défend plutôt bien. Je suis content que ce soit ça qu'il ait décidé d'ajouter à sa filmographie.
J’avais peur qu’il soit trop réaliste et pas assez fantastique, comme Le vent se lève, mais là aussi c’est bien riche comme il faut en world building. C’est vraiment un second Chihiro. D'ailleurs le scénario est similaire.
Un enfant qui explore un monde bizarre pour retrouver un parent qui y a été enlevé.
C'est un peu barré. Le film n'est pas à mettre entre les mains des gens normaux, certains ne vont rien comprendre, ça va plaire aux esthètes fous, moins aux normies.
Concernant le scénario, les motivations de certains personnages ne sont jamais explicitées
- pourquoi le garçon se fait une blessure, mais refuse de dire à sa famille qu'il s'est battu ?
- pourquoi la tante part accoucher dans le monde bizarre ?
- pourquoi le héron attire le garçon dans la tour ?
- pourquoi le grand-oncle ne propose pas au garçon de devenir son successeur dès son arrivée dans la tour ?
mais en réfléchissant bien, on peut justifier pourquoi ils ont fait ci ou ça. De toutes façons le scénario n'est pas très important, il faut juste se laisser porter et profiter du voyage. L'astuce des
montre bien que le scénario a été rafistolé grossièrement pour tenir debout, pour boucler la boucle.
Oh et j’ai l’impression que c’est un peu méta : Miyazaki parle un peu de lui à travers un personnage du film. Vous verrez bien.
Concernant le sens du film, beh c'est
Miyazaki qui se sent mourir bientôt, qui parle de lui en tant que créateur/artiste/inventeur d'univers, à la recherche vaine d'un successeur (éventuellement dans sa famille ? Goro Miyazaki ?), et qui demande comment les gens après lui vont choisir de mener leur vie, cf. titre japonais.
Le titre japonais, c'est Kimi tachi ha dou ikiru ka ("et vous, comment vivrez-vous ?") euh mais c'est pas la première fois qu'un titre de Miyazaki est charcuté au passage à l'occident (par exemple Sen to Chihiro no kamikakushi = l'enlèvement par les dieux de Sen et Chihiro).
La musique de Hisaishi, très discrète. Quelques accords de piano chelous comme dans les deux derniers Zeldo. Ça pose l’ambiance, mais c’est tout. Pas de thème catchy à chanter.
Et comme d’habitude quand on regarde un Miyazaki, il faut savoir ce qu’il faut regarder pour l’apprécier, et c’est toute la spécificité du gars : les petits mouvements et expressions très particuliers des gens, qui donnent beaucoup de vie/de naturel à l’animation, qui donnent du réalisme même à des créatures imaginaires. On sent qu’il a beaucoup observé des vrais gens, on n’a rarement (jamais) ça dans les autres animés. Ce ne sont pas des mouvements de base, qu'on peut sortir de son cerveau comme ça en dessinant. Ça demande d'avoir beaucoup observé les mimiques des humains à chaque âge, et des animaux. C'est ça qui est croustillant avec son animation. Les gens qui ne savent pas que c'est ce qu'il faut regarder, qui regardent des animés sans s'intéresser à l'animation, ne verront pas l'intérêt d'un Miyazaki par rapport à un Go toubun no Hanayome.
Roi of the Suisse - posté le 31/10/2023 à 15:04:07. (29764 messages postés) -
Vu qu'on parle de 3D, j'en profite pour partager une chaine Youtube très pédagogique si vous souhaitez apprendre les bases de la 3D pour les jeux-vidéo :
Il prend des sujets comme : les cheveux, l'eau, la fumée, l'éclairage... et explique comment programmer ça. C'est passionnant.
Faut être un minimum à l'aise avec les mathématiques par contre, et pas chier dans son froc dès qu'il dit : produit scalaire, dérivée partielle, Dijkstra, transformée de Fourier...
Roi of the Suisse - posté le 31/10/2023 à 14:55:03. (29764 messages postés) -
@crea
Tout simplement le nombre de coups restants alors. Le joueur s’en fiche de combien il avait de coups au départ.
Dans une interface, faut garder le strict nécessaire pour la prise de décision.
Si l’arme est toute neuve = nombre de coups maximal, tu peux mettre le chiffre d’une autre couleur. Mais c’est déjà superflu à mon sens.
Roi of the Suisse - posté le 31/10/2023 à 09:32:19. (29764 messages postés) -
Deux remarques :
- Je pense que tu perds de la place en hauteur en écrivant les fractions en diagonale, c'est mieux si la fraction est écrite horizontalement.
- Peut-être qu'une fraction n'est pas toujours un bon vecteur d'information, dans certains cas un pourcentage ou une jauge sont plus clairs. Parce que comparer 5/9 et 4/7 c'est très difficile. Lequel est le plus grand ? Avec un pourcentage, toutes les quantités sont à la même échelle. Une fraction, ça contient deux informations à interpréter pour le cerveau, puis à mettre en relation l'une avec l'autre. C'est assez lourd pour le joueur. Une jauge ou un pourcentage transmettra la même information instantanément. Ça fait partie des petits détails qui rendent le jeu plus agréable, moins pénible.
Roi of the Suisse - posté le 28/10/2023 à 23:35:07. (29764 messages postés) -
Les gen 3 et 4 ça passe.
Gen 5 et 6 pas joué.
Gen 7 ça passe.
Gen 8 pas joué.
Gen 9 mmmh vite fait, surtout les quêtes autour de Jean-Épice et de Marie-Anonymous.
Roi of the Suisse - posté le 27/10/2023 à 11:43:56. (29764 messages postés) -
Ah oui j'avais vu l'annonce sur Youtube cette semaine. Faudra que je l'écoute.
Dommage que je ne suis pas un junkie, j'aurais pu apprécier pleinement ce genre musical via la botanique rigoulote.
Roi of the Suisse - posté le 24/10/2023 à 15:41:08. (29764 messages postés) -
Dans ce cas, peut-être que le mieux pour toi, c'est HeartGold et SoulSilver. Ici la philosophie n'est pas la même : il s'agit de prendre les mécaniques à disposition dans la 2e génération (objets portés, météo...) et d'en tirer le meilleur. HeartGold et SoulSiver ajoutent les mécaniques modernes. C'est différent comme approche.
Si c'est surtout la lenteur qui te gêne, il y a de nombreuses améliorations d'ergonomie dans Crystal Legacy. Je n'ai pas tout cité.
Roi of the Suisse - posté le 24/10/2023 à 15:28:27. (29764 messages postés) -
Pokemon Crystal Legacy, un hack qui corrige les défauts de la 2e génération et déploie tout son potentiel !
- dresseurs et champions d'arène rendus plus forts, avec des stratégies très astucieuses, mettant en avant les nouveaux pokémons de la 2e génération (Mortimer sans Feuforêve c'était un crime)
- plus grande présence des pokémons introduits à la 2e génération (ils étaient sous utilisés)
- bouton B pour courir / surfer vite
- une icône personnalisée pour chaque pokémon dans votre menu équipe
- possibilité de capturer TOUS les pokémons (3 oiseaux légendaires, fossiles, starters de la 1ère génération, mewtwo, mew)
- quelques correctifs sur le scénario, avec la team rocket qui est un peu paumée depuis le départ de Giovanni
- ...