Quand j'aurais réparer ma guitare ^^
Aller hop...
I Can Only Imagine
I can only imagine
C'est par ces quelques mots
Que je débute cette lettre, presque intime,
Par cette chanson qui telle un cadeau
Me permet aujourd'hui de m'exprimer a nouveau.
Tu n’étais pas là au début,
Quand ma vie à basculer dans cette voiture,
Conduite par un ami qui avait trop bu,
Et qui à eu accident, a vive allure.
Tu n'était pas la quand je me suis réveillé a l'hôpital
Avec la drôle de sensation de ne plus avoir mal
Mais le sentiment que quelque chose avait changé
J’étais devenu handicapé.
Tu n’étais pas parmi la tonne d'amis
Que j'avais avant l'accident
Et dont le regard depuis cette fameuse nuit
Etait devenu négligeant
Tu n'était pas la quand sous cette pluie battante
Désespéré, et finalement seul au monde
J'ai eu l'idée de presser cette détente
Qui aurait mis fin à mon apparence immonde.
Mais tu étais là quelques minutes après
Au moment où j'ai eu cette hésitation
Tu es venue à mes cotés
Sans rien connaitre de la situation.
Puis tu ma écouter te parler de mes problèmes
De mon mal être, de mes complexes, de mon apparence,
De mon impression de ne plus être le même
Des raisons, en ces lieux, de ma présence.
Puis tu as commencé à me raconter,
Que tu venais ici tous les jours,
Parce que cet endroit où tu te recueillais,
Cachait une sublime beauté.
J'avais beau regardé autour de moi,
Je n'y voyais que du noir.
Tu as alors posé la main sur mes yeux
Et tu m'as dit d'imaginer
Le plus Magnifique des lieus
Dans lesquels j'aimerais me trouver
Vaguement septique, j'ai quand même essayé
Et j'ai commencé à imaginer
Une prairie dans laquelle je courais
Puis une maison entièrement aménagée.
Le noir à fait place à la couleur
Et j'ai pu imaginer mon bonheur
Me levé le matin au coté de ma femme
Partager la chaleur qu'apporte l'amour d'une âme
Peut à peut, mes lèvres se sont détendues
Il m'a même semblé qu'il ne pleuvait plus
Une chaleur envahissait mon corps
Dans chacune des parties de mon être mort
Je me suis vu marcher, courir, sauter
Embrasser mes proches, les serrer dans mes bras,
J'ai ressentit le bonheur, et la gaieté,
Me sentir libre de mes choix.
Puis j'ai rouvert les yeux,
Je ne sentais plus tes mains
Tu n’étais plus en ces lieux
Et les rayons du soleil annonçaient le matin.
Je suis rester ici seul, une heure durant
A contempler comme jamais le soleil levant,
Et j'ai revu ces images, les yeux ouverts
J'ai compris à ce moment ce que je devait faire.
Aujourd'hui j'ai compris, que si dans la vie tout est noir
Que l'on pense ne plus avoir d'espoir,
Le seul moyen de guérison
Reste l'imagination.
Elle m’a permis de retrouver goût à la vie,
De recommencer des projets,
D'accepter mes anomalies,
Sans me soucier de ce que les autres pensaient,
Je termine cette lettre qui t'est destinée
Bien que je n'ai jamais su où te retrouver
J'aime à croire que tu reviens en ces lieus
Et je m'en remets à Dieu,
Pour qu'un jour la bouteille qui renferme ces mots,
De son cheminement à travers les flots,
Te permette de lire, ce dernier mot écrit,
Merci.
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