Roi of the Suisse -
posté le 11/05/2021 à 00:08:10 (29895 messages postés)
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❤ 1Verehn
Chanter l'hyperchleuasme
Fate/stay night: Heaven's Feel III. Spring Song
C'est le troisième film de sa trilogie, il suit en effet Fate/stay night: Heaven's Feel I. Presage Flower et Fate/stay night: Heaven's Feel II. Lost Butterfly.
Alors qu'on pensait tous que la série Fate était épuisée, qu'elle n'engendrait plus que des spinoffs nulz et des jeux mobiles douteux à jouer dans le métro, pouf ils nous sortent ce chef d'oeuvre
Toute la trilogie est fabuleuse, c'est une des meilleures choses qui est arrivée à l'animation japonaise récemment. ça et pas Gotoubun no Hanayome...
Comme son nom l'indique, c'est une adaptation de la route Heavens Feel de Fate/Stay Night, en particulier de la TRUE ending du Visual Novel, par opposition à la NORMAL ending. Cela signifie que
Shirô survit à la fin car Ilya se sacrifie à sa place au dernier moment pour empêcher Angra Mainyu d'éclore dans le grand Graal. Dans le Visual Novel, il faut avoir au moins 4 points d'affection avec Ilya pour débloquer cette fin.
Dans la NORMAL ending, Sakura devient une vieille dame veuve.
La fin du film fait allusion à Tôko Aozaki, autre personnage du nasuverse. Je pensais au début que c'était un rajout juste pour le film, comme clin d'oeil, histoire de le raccorder à des produits dérivésKara no Kyôkai, mais en fait non : c'est bel et bien décrit dans le Visual Novel.
Des jolis visuels. Une bonne animation.
Une grande attention est portée au changement progressif de saison (automne, hiver, printemps) au cours de la trilogie. C'est le festival du kigo.
Un scénario assez clair (ça aurait pu être beaucoup plus cryptique, à la Evangelion), ils ont fait l'effort de régulièrement expliquer ce qui se passe. Kotomine Kirei révèle tout le lore au détour d'un dialogue ! Quel scandale ! On dirait Fuyutsuki dans Evangelion 3.33 ! Entre sales élitistes exégètes de l'herméneutique absconse, abstruse et amphigourique, on aurait évidemment préféré que ça reste bien plus cryptique, mais bon, faut que les normies captent un peu.
Des musiques chouettes de Yuki Kajiura comme d'habitude. D'ailleurs la chanson de fin est pas mal :
Vidéo illustrée par le courrier des lecteurs du journal du club Piscou.
À 1:38, on dirait qu'elle dit chin'chin' mais en fait elle dit juste shin'shin', ouf, on a évité le pire
Bref, je recommande toute cette trilogie Heavens Feel.
Malheureusement, je ne sais pas si elle peut constituer un point d'entrée à l'univers Fate, dans la mesure où le premier volet de la trilogie est lapidaire et s'adresse à des gens qui savent déjà ce qu'il se passe.
C'est l'impression que j'avais eu. Il faut comprendre les fans aussi, ça fait 3 fois qu'ils voient le même début... Alors que Fate/Zero peut être un bon point d'entrée, ou encore la série Unlimited Blade Works. Il y a plein d'entrées en fait.
La première grande nouveauté, j'avais commencé à en parler en janvier, c'est les Facesets. Je ne suis pas dessinateur, donc ça n'est pas la perfection ultime, disons que ça fait le taf :
Il n'y en a pour l'instant que pour les personnages principaux/récurrents de l'histoire. Les personnages n'apparaissant qu'une fois n'en ont pas encore.
J'ai terminé le donjon 6, ce qui signifie que le chapitre 6 de Kujira no Hara sortira très bientôt () :
Une euh... boule de pics glacée :
Dobreniev, un personnage ne faisant son apparition qu'à partir du chapitre 6 :
Un paillasson devant les maisons du jeu :
Une lumière projetée au sol devant les fenêtres dans les intérieurs :
Une bassine :
Une bougie :
Un minijeu débile en pictures, susceptible de rappeler à certains une scène de la 7e porte, jeu collaboratif du FAMAS :
Gérard, le muskox :
Un labyrinthe de buissons, malheureusement, je ne vais probablement pas le publier lors du chapitre 6, mais je le rendrai accessible dès le chapitre 6 lors de la publication du chapitre 7 (please understand) :
Des poules :
Des araignées :
La stèle de la prophétie, pour une scène rajoutée rétrospectivement au chapitre 1 :
J'ai légèrement éclairci tout le jeu, car il était globalement trop saturé :
La corne d'abondance, pour une scène rajoutée rétrospectivement au chapitre 2 :
Scène de camping ajoutée rétrospectivement au chapitre 5 :
Dépoussiérage de l'église St Steeven, du chapitre 5 :
Village des vikings jaunes :
Miniboss du donjon 6 :
En vérité le mot "miniboss" ci-dessus était au pluriel !
Des gouttes d'eau qui tombent du plafond :
Un autotile de sable tout neuf pour le donjon 3 :
Plan du donjon 6, en forme d'éléphant :
Une patelle :
Petite nouveauté, dans les donjons, dorénavant, les cloches communiquent toutes entre elles. D'une cloche on peut aller à toutes les autres (si on les a déjà rencontrées).
Le fonctionnement précédent permettait juste d'aller d'une cloche à l'entrée du donjon, et puis depuis l'entrée du donjon, de revenir à la cloche dont on venait. Les cloches ne communiquaient donc pas entre elles.
J'espère que ce nouveau principe permettra de se déplacer dans les donjons avec beaucoup plus d'aisance
Je vais maintenant rejouer à tout le jeu, corriger les bugs rencontrés, et puis publier le chapitre 6.
Voilà voilà
Roi of the Suisse -
posté le 22/11/2020 à 00:38:47 (29895 messages postés)
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❤ 2Picot .
Chanter l'hyperchleuasme
Le risotto de butternut
Pour 1 repas de 4 personnes (ou bien 2 repas de 2 personnes, ou encore 4 repas de 1 personne).
Ingrédients
Huile : un peu
Eau : beaucoup
Poivre
Sel
Oignon : 1
Ail : 2-3 gousses
Riz : 2 louches
Courge butternut : 1
La butternut : légume automnal par excellence
Procédure
Dans une casserole qui n'attache pas (téflon cancérigène), mettre un peu d'huile, voire une goutte d'huile d'olive aussi. Chauffer à feu moyen-fort. Y mettre l'oignon coupé en tout petits morceaux. Bien touiller.
Quand l'oignon commence à dorer, mettre l'ail coupé en tout petits morceaux.
Quand l'ail commence à dorer aussi, mettre le riz et un volume équivalent en eau. Bien touiller. Rajouter régulièrement de l'eau pour ne pas que ça crame.
Éplucher la courge butternut. Retirer les pépins. La couper en petits dés de 8mm. Poser les dés sur une plaque avec papier sulfurisé dans le four à 180°C.
Quand les dés de butternut sont mous à la fourchette, et que leurs coins commencent à noircir, les retirer du four.
Quand le riz est enfin cuit (il n'est plus dur sous la dent), mélanger les dés de butternut au riz, qui n'a pas cramé puisque vous avez bien mis de l'eau régulièrement n'est-ce pas ?
Saler, poivrer. Les rigolos déposeront une feuille de romarin ou de sauge pour décorer le bouzin.
Roi of the Suisse -
posté le 20/11/2020 à 13:54:17 (29895 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Fate/Kaleid Liner Prisma Illya: Oath Under Snow (j'ai copié/collé le titre, en vrai je ne sais pas le réciter par coeur)
C'est un film de 1h30 paru en 2017.
Il constitue une histoire parallèle aux histoires Fate, Unlimited Blade Works, Heaven's Feel. Cependant, cette quatrième histoire n'est qu'un spin-off, elle ne fait pas partie du Visual Novel Fate/Stay Night originel. Pour être honnête, j'ai eu l'impression que le film tout entier était une publicité pour un jeu de cartes sur mobile... Mais ce film est en fait une préquelle de la série spin-off Fate/Kaleid Liner Prisma Illya (qui, on ne va pas se mentir, est un magical girl un peu louche dont je me demande qui est le public, enfin bon c'est pas mes oignons).
Il est correct, c'est pas le truc du siècle, mais ça se laisse regarder (on est clairement pas au même niveau que la trilogie Heaven's Feel). On a vraiment l'impression en le regardant qu'il est le résumé en 1h30 d'un manga ou d'un jeu de cartes sur mobile. Notamment parce que la partie centrale avec les différents adversaires combattus est passée en accéléré sur fond musical...
Les règles de la guerre du graal sont assez différentes : grosso modo les combattants se transforment temporairement en héros légendaire en utilisant sa carte magique. Je trouve ça moins intéressant, surtout qu'aucun aspect stratégique n'est développé dans le film autour de cette nouvelle règle. Cela dit, je pense que ce concept pourrait bien fonctionner dans un jeu vidéo.
L'intérêt n'est donc évidemment pas les combats ni les stratégies, mais uniquement de fonder scénaristiquement la timeline dans laquelle se déroulera la série animée Fate/Kaleid Liner Prisma Illya.
Dans cette timeline, Kiritsugu Emiya élève Shirô Emiya et sa petite soeur adoptée Miyu. C'est donc très différent des trois autres routes parallèles, dans lesquelles Kiritsugu est mort (et Shirô n'a pas de petite soeur lolz). Un aspect intéressant est que dans cette histoire, Shirô est beaucoup moins idéaliste et beaucoup plus égoïste. Il y a clairement une gradation de l'idéalisme suivant les routes : Fate > Unlimited Blade Works > Heaven's Feel > Oath under snow.
On voit vite fait Sakura Matô au début du film, de quoi la mettre en gros sur l'affiche du film et rameuter le chaland. Je pense que d'un point de vue marketing, le but de ce film est de capturer des fans de la série canonique en proposant une 4e route parallèle et en montrant des vieux personnages bien connus comme Shirô, Kiritsugu, Sakura... pour les amener vers la série Fate/Kaleid Liner Prisma Illya. C'est un pont entre les deux univers.
Bref, à regarder si on est fan de l'univers Fate, ou qu'on compte regarder la série Fate/Kaleid Liner Prisma Illya par la suite. Sinon, ce film est assez dispensable.
Roi of the Suisse -
posté le 12/11/2020 à 23:06:01 (29895 messages postés)
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❤ 2Verehn Gari
Chanter l'hyperchleuasme
Danganronpa
J'ai continué à regarder le let's play de Danganronpa, et c'est plutôt cool. Je comprends qu'il soit considéré comme un des meilleurs Visual Novels.
Il est en fait, à ma grande surprise, très axé sur les enquêtes. Je pensais que ça allait juste être un Visual Novel avec des variantes scénaristiques dark et gores en fonction des choix pris. Il y a un meurtre en huis clos à chaque chapitre, puis il faut collecter des preuves, et enfin il y a un tribunal où il faut reconstituer le déroulement du crime.
Dans la vidéo ( https://www.youtube.com/watch?v=x0fPPuKMRwI ), les Youtubeurs ont trouvé ça un peu évident (c'était le premier meurtre du jeu, qui servait de tutoriel) et ont trouvé ça pénible d'expliquer tout le déroulement du crime. Les personnages ont l'air idiot à ne pas comprendre sans qu'on leur explique chaque détail méthodiquement. Mais l'auteur du jeu est obligé de passer par là pour 1) s'assurer que le joueur a bien résolu l'enquête 2) pour éviter toute contradiction possible. J'espère que les chapitres suivants comporteront des meurtres moins évidents à résoudre, et que donc la phase de reconstitution sera moins ridicule/ennuyeuse.
En tant que game designer, la leçon à retenir ici c'est qu'il faut vraiment éviter que la résolution de l'énigme dans le jeu soit plus lente que la résolution de l'énigme dans la tête du joueur : plus la différence est grande, plus le joueur s’ennuiera.
Il y a plusieurs mécaniques de gameplay utilisées lors du tribunal :
- on peut contredire une affirmation de la délibération avec une des preuves collectées ; ça ressemble beaucoup à Phoenix Wright
- il y a des questions et il faut répondre juste parmi 3 réponses possibles
- il faut retrouver un mot dont des lettres ont été retirées... mouais
- il y a un jeu de rythme à la fin du tribunal
Contredire une affirmation
Collecte d'indices
Reconstitution du crime
On sent qu'ils se sont beaucoup creusé la tête pour que ça ne soit pas juste un Visual Novel où la seule interaction offerte soit les questions à choix multiples. Mais bon, le mot à trous et surtout le jeu de rythme c'est un petit peu ridicule. Le gameplay ne colle pas trop avec ce qui se passe vraiment. Il y a une dissonance ludonarrative.
Le jeu reprend le trope de la mascotte mignonne mais diabolique, je ne suis pas hyper fan de ça. Je comprends maintenant ce qu'a essayé de faire Virtue Last Reward (la suite de 9 gens, 9 heures, 9 portes) avec le lapinou, c'est sûrement une référence à Danganronpa.
Mais globalement le scénario est cool, les meurtres sont bien fichus, il y a des twists, le tribunal pourrait être parfait sans le jeu de rythme. Je pense que c'est un très bon matériau à étudier pour quiconque souhaite faire un Visual Novel, a fortiori un Visual Novel d'enquête ou de mystère, c'est un incontournable.
S'il était disponible sur Nintendo Switch j'y jouerais. Je n'aime pas trop jouer sur PC... Enfin, je vais y réfléchir quand même.
Roi of the Suisse -
posté le 23/10/2020 à 19:37:31 (29895 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Doki Doki Litterature Club
C'est un Visual Novel à la mode, à tel point qu'y ont joué même des gens qui ne s'intéressent généralement pas aux Visual Novels.
Je suppose même que des Youtubeurs à la mode ont dû le streamer.
Si vous comptez jouer à ce jeu, ne lisez pas mon retour, car je risque de spoiler un peu.
Je ne pense pas énormément spoiler en disant ça, étant donné que le jeu commence par un disclaimer comme quoi il serait choquant pour les personnes sensibles, mais c'est un jeu qui se présente à la base comme un Visual Novel de romance en lycée ultra classique et gnangnan, et se termine en jeu d'horreur méta.
Il est gratuit, mais vous pouvez faire un don aux créateurs sur leur site.
Il est très court. Ça se finit bien en 2 soirées.
Originalité
Il y a des trouvailles sympa :
- le gameplay central de branchement scénaristique est basé sur un mini-jeu de composition de "poème" par choix de mots susceptibles de plaire à tel ou tel personnage. Ça change des habituels simples menus de choix. Très belle trouvaille, je salue l'invention. C'est difficile d'inventer un bon gameplay de branchement scénaristique. Il y a par-ci par-là quelques tentatives ratées, mais surtout une immense majorité qui se contentent du classique choix textuel... et pourquoi pas. Le gameplay doit sous-tendre le propos, sinon il est vain, il n'est pas artistique, il est en dehors de l’œuvre, comme une étiquette collée sur un fruit. Autant ne pas avoir de gameplay dans la plupart des cas.
- je ne suis pas fan des brisures de 4e mur en général, mais il y a des choses sympas malgré tout
(jeu qui se détruit petit à petit, sauvegardes effacées, personnages effacés, morceaux de scénarios dans les fichiers du jeu, nom du PC mentionné dans le jeu...)
Ça peut rappeler un peu Undertale sur ces point là.
Structure
Vu qu'il a une structure très inhabituelle, on ne peut pas vraiment juger l'arbre scénaristique. Il me semble que quels que soient les choix qu'on fait, les évènements du jeu sont grosso modo les mêmes, juste quelques lignes de dialogues qui vont être modifiées. En fait à bien y réfléchir, on peut donc le classer parmi les Visual Novels linéaires ou quasi-linéaires.
Ou plus exactement, il y a deux structures : la structure du jeu qu'il prétend être dans un premier temps (une branche par personnage), et la structure réelle résultant de l'effondrement du jeu (linéaire).
Conclusion
C'est une expérience sympa, intéressante, plutôt mémorable. Je pense que Doki Doki Literature Club sera une borne kilométrique dans l'histoire du genre. Il montre l'état de l'art à un instant t. Il va probablement entrainer derrière lui une petite mode des Visual Novels comme une queue de comète, coïncidant de surcroît avec une ère de démocratisation du Visual Novel qui est celle de la parution récente d'outils de création comme RenPy et Visual Novel Maker.
RenPy est encore en plein développement cela-dit, ça n'est pas encore un produit fini, il manque des fonctionnalités importantes. Les développeurs s'y attèlent.
Bref, je recommande, c'est sympatoche, surtout pour les gens peu familiers avec le format VN, c'est accessible.
Cela dit, j'ai du mal à le considérer comme un grand classique. Il n'est pas classique justement. C'est un jeu à "truc". Et un jeu à truc est vite consommé. C'est un one-trick-pony. C'est marrant une fois, mais on ne revient pas dessus. Il n'a pas cette profondeur dans laquelle on peut creuser indéfiniment. Une grande oeuvre outrepasse ce qu'un cerveau humain peut contenir comme quantité d'informations.
D'autant plus que c'est un jeu méta, qui ne se prend pas au sérieux. Je suis convaincu que les fictions qui suscitent la fascination sont des oeuvres très premier degré, dans lequelles à la fois l'auteur et les lecteurs sont sincèrement impliqués.
Roi of the Suisse -
posté le 01/07/2020 à 11:17:31 (29895 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Yesterday o utatte (Chante-moi "Yesterday")
printemps 2020
Je pensais que ça allait parler des Beatles, mais en fait pas du tout !
C'est un animé pour filles () qui consiste en un polyèdre de triangles amoureux entre jeunes adultes qui galèrent un peu tous dans la vie. Ça aborde des sujets comme euh... le deuil. La psychologie des personnages n'est pas trop simpliste, comme ça peut être le cas dans un shônen basique. En même temps, les relations entre les personnages, c'est ça qu'ils vendent, c'est leur coeur de métier, pas des bastons.
Il n'y a que 12 épisodes, ça se laisse regarder plutôt bien. Il est noté 7.29/10 sur MyAnimeList, ce qui est une bonne note.
C'est réalisé par le studio Doga Kobo, à qui on doit Gekkan Shoujo Nozaki kun, Plastic Memories et Himouto Umaru chan. C'est un studio peu connu, qui a fait relativement peu de choses (peut-être est-ce un studio récent), mais on ne peut pas nier que ces 4 là sont des succès.
On y trouve les doubleuses :
- Kana Hanazawa, qui a aussi doublé...
- - Sengoku Nadeko dans Bakemonogatari - - Anri Sonohara dans Durarara - - Kosaki Onodera dans Nisekoi - - Hana Midorikawa dans Prison School - - Akane Tsunemori dans PsychoPass - - Mayuri Shiina dans Steins;Gate => ce CV de malade !!!
- Eri Kitamura, qui a aussi doublé...
- - Yui dans Angel Beats - - Karen Araragi dans Nisemonogatari - - Yachiyo Todoroki dans Working - - Ami Kawashima dans ToraDora - - Sayaka Miki dans Puella Magi Madoka Magica - - Rimi Sakihata dans Chaos;Head => très bon CV aussi
Quiconque a une bonne culture en animés connait tout ceux-là, et ce sont des rôles centraux.
Roi of the Suisse -
posté le 26/06/2020 à 13:43:49 (29895 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Subete ga F ni naru (tout devient F)
C'est encore un animé avec un meurtre mystérieux qui a lieu sur une île, non pas dans un manoir mais dans un laboratoire high tech ! Enfin bon, c'est la même chose, c'est juste une modernisation du genre.
Le professeur Jean-Robert et son assistante Marie-Jacqueline sont invités sur l'île high tech pour rencontrer la célèbre chercheuse Magata, ce qui est exceptionnel puisqu'elle était restée enfermée dans son laboratoire pendant 15 ans sans jamais rencontrer physiquement quelqu'un. Hélas, en arrivant, stupeur et déception : la chercheuse Magata a été tuée. Les enregistrements caméras indiquent pourtant que personne n'est sorti ni rentré pendant 15 ans. Comment se fesse ? Comment s'anusse ?
Euh, j'ai trouvé ça plutôt bien.
Je ne suis pas hyper fan du style de dessin, un peu trop réaliste à mon goût. Certains personnages ont des gros nez bossus moches, c'est hideux. On dirait du Naoki Urasawa
Similairement à Aoiro savant to zaregoto tsukai, l'enquête n'est qu'un prétexte à l'exploration en profondeur de la psychologie des personnages (professeur Jean-Robert, son assistante Marie-Jacqueline, chercheuse Magata).
L'énigme
J'ai beaucoup aimé l'explication de l'énigme de la chambre close ("comment le meurtre a-t-il été commis ?"), puisqu'il s'agit encore ici d'un meurtre en chambre close. C'est même plutôt brillant. Peut-être encore plus brillant qu'Aoiro savant to zaregoto tsukai, alors que ce dernier avait placé la barre assez haut.
Mais par contre je n'ai pas été satisfait du tout des motifs du coupable ("pourquoi le meurtre a-t-il été commis ?"). C'est trop irréel et bizarre. On n'y croit pas. On nous sert quelques explications pseudo-philosophiques vaseuses, mais c'est décevant.
SPOILER ATTENTION n'ouvrez pas si vous ne l'avez pas encore vu !
- Elle n'avait pas besoin de simuler son assassinat pour sortir de son laboratoire, elle avait juste à... sortir !
- Elle voulait se faire exécuter par quelqu'un d'autre qu'elle (pas de suicide) parce que c'est quelqu'un d'autre qu'elle qui lui a donné la vie ? N'importe quoi.
- Elle voulait mourir pour expier ses pêchés ? Pas vraiment, puisque ses précédents actes ont toujours été en accord avec sa philosophie de vie...
Tout ça me paraît être des prétextes bidons inventés à l'arrache à la fin pour justifier les meurtres a posteriori. Je subodore qu'ils ont inventé en premier le "comment" et qu'ils ont bricolé le "pourquoi" vite fait ensuite. Dommage.
Globalement, c'est plutôt un bon animé du genre, si jamais vous êtes en recherche d'un animé à mystère. Il a une bonne note sur MyAnimeList, entre 7 et 8 sur 10. Je recommande plutôt.
Je garde quand même une préférence pour Zaregoto, dont le traitement artistique est beaucoup plus audacieux, et dont les motivations psychologiques sont plus crédibles.
Roi of the Suisse -
posté le 25/06/2020 à 15:08:10 (29895 messages postés)
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❤ 3Verehn AzRa Picot
Chanter l'hyperchleuasme
Pourquoi tous les gouvernements sont corrompus ?
- Dans une dictature comme dans une démocratie, il faut entretenir financièrement ses subalternes clés, pour obtenir leur loyauté
- Lors d'une révolution, le nouveau dirigeant n'est pas issu du peuple, mais c'est un subalterne dont le dirigeant a perdu la loyauté
- Plus un pays a des ressources dans son sous-sol (pétrole, or, diamants, gaz, uranium...), plus il aura de chances d'être une dictature, car l'argent issu de ces ressources permet à lui seul d'entretenir ses subalternes clés (sans avoir à rendre son peuple productif via des hôpitaux ou des universités)
Je me dis que la seule solution pour échapper à ce terrible cercle vicieux, c'est de ne pas avoir de chefs/représentants/etc. du tout ! C'est-à-dire que les lois soient toutes décidées démocratiquement par l'entièreté du peuple (via l'appli PritProut sur smartfon).
Roi of the Suisse -
posté le 23/06/2020 à 14:02:07 (29895 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Aoiro savant to zaregoto tsukai (le savant bleu et l'utilisateur de non-sens)
Un animé du studio Shaft (Bakemonogatari, Puella Magi Madoka Magica, Sayounara zetsubou sensei, Arakawa Under the Bridge, Nisekoi...), réalisé par Akiyuki Shibou (tous les animés cités précédemment + Sangatsu no lion), d'après une nouvelle écrite par Nisioisin (Bakemonogatari, Katanagatari). C'est la première nouvelle de la série Zaregoto, et la seule à être adaptée en animé à ce jour.
Une série de meurtres théoriquement impossibles a lieu dans un manoir sur une île. Puisque l'auteur, Nisioisin, a une obsession pour les génies (on le voit dans ses autres productions), le manoir est ici habité par des génies dans leur domaine respectif. Le personnage principal, qui est l'assistant du savant bleu, va enquêter.
C'est un très très bon animé. Si jamais vous avez aimé Bakemonogatari, ou que vous vous intéressez à l'animographie d'Akiyuki Shibou et de Nisioisin, c'est un must !
En ce moment je regarde ce qu'il y a en animés avec un meurtre mystérieux à élucider dans un manoir sur une île. Zaregoto en fait partie. Avec un synopsis similaire, j'ai aussi commencé Umineko no naku koro ni en parallèle, et pour l'instant je n'accroche pas du tout à ce dernier. On voit la différence entre un excellent animé produit avec soin par des gens brillants, et un animé fait avec le cul par des médiocres.
Je pense que la comparaison entre les deux animés est intéressante. Dans Zaregoto, tout est utile, il n'y a rien qui dépasse, tout s'imbrique parfaitement comme dans un puzzle ingénieux ; le mystère (même s'il est très complexe) est secondaire et n'est qu'un prétexte pour explorer la psychologie complexe des personnages. Dans Umineko, il y a des redites, de nombreux personnages inutiles et donc inutilisés (les trouzemille combattantes de la sorcière), une démesure, une tentative d'impressionner par le nombre, mais sans les moyens derrière, donc ça finit par un ridicule attroupement de combattants statiques. Dès le premier épisode, Umineko fait trois fois la blague des gros nénés : le facepalm d'or dans la catégorie peu d'imagination.
On sent que Zaregoto a été réalisé avec un grand soin, et qu'Umineko est beaucoup plus bordélique. Il y a l'animé qui respecte son public et celui qui ne respecte pas son public. Celui où chaque seconde compte, et celui qui est une perte de temps.
Je vais bientôt regarder Subete ha F ni naru, qui, de ce que j'ai cru comprendre, parle d'un meurtre mystérieux qui a lieu dans un manoir sur une île. Je verrai s'il est de la première ou de la seconde catégorie.